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Les cheminées

LES CHEMINÉES

En dehors de la fonction décorative, une cheminée en service offre une source de chaleur non négligeable. Le choix du combustible, bois, gaz, Ethanol ou électricité, dépendra de l’installation existant. Le montage d’un cheminée reste une affaire de spécialiste.

LES TYPES DE CHEMINEES

Les cheminées à foyer ouvert, conçues pour brûler du bois, peuvent se présenter sous deux formes. La plus élémentaire consiste en une simple ouverture à la base de la cheminée. De la forme du foyer, parfois équipé d’une plaque décorative ou contrecœur en fonte, dépend la qualité de la combustion. La gorge de l’avaloir entraîne une aspiration d’air frais qui entretient la combustion.  

Cheminée traditionnelle

Une simple ouverture d’âtre aux parois en brique ou en pierres, s’élevant jusqu’au conduit. L’ouverture de l’âtre peut être diminuée au niveau de la gorge, à l’endroit ou se raccorde le conduit.

Illustration d'une cheminée traditionnelle

 

Cheminée à foyer ouvert avec contrecœur

Le contrecœur en fond de foyer renvoie de la chaleur dans la pièce lorsque le feu est éteint. Réalisé en fonte, en brique réfractaire ou en béton, le contrecœur se présente en 2 parties ou plus, comprenant entre autres une table de registre. Les largeurs standards se situent entre 400 et 450 mm.

Illustration d'une cheminée à foyer ouvert avec contrecoeur

 

 

TYPES DE FOYERS

Le choix d’un foyer est lié au combustible utilisé, au mode de construction de la cheminée et à la présence ou non d’un conduit d’évacuation. Si vous ne disposez pas d’une cheminée, préférez une cheminée électrique ou encore un poêle ou un insert gaz à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique.

Foyers ouverts à bois

Les flammes sont issues de combustion du bois. Les foyers les plus performants sont équipés d’une grille bûchère qui améliore la circulation de l’air. Le feu prend place dans l’âtre des cheminées à foyer ouvert, avec ou sans contrecœur. L’avaloir, monté au-dessus des foyers à faible tirage, dirige les gaz de combustion vers le conduit d’évacuation des fumées.

Poêles et inserts bois

Insert ou poêle à bois s’installent dans l’âtre de cheminées à foyer ouvert. Le poêle peut aussi être placé à l’avant de la dalle foyère. Le conduit ou carneau se raccorde directement au tube placé à l’intérieur du conduit d’évacuation de la cheminée ou à l’arrière d’une plaque de fermeture (registre) scellée à la base d’un conduit sans tubage.

Foyers à gaz

Inserts et poêles à gaz fonctionnent au gaz de ville ou au gaz en bouteille, selon le type de brûleurs dont ils sont équipés. Simples à installer et à utiliser, ces appareils sont généralement proposés avec une sortie de conduit faisant appel à un système de ventilation équilibrée ou mécanique ne nécessitant pas de conduit de cheminée. La gamme se décline en différents styles et modèles, imitant un feu de bois avec flammes virtuelles sur bûches ou galets.

Foyers électriques

Traditionnels, contemporains, à encastrer ou à poser, les foyers électriques à effet de flammes se présentent parfois comme de véritables cheminées avec contrecœur incorporé.

 

HABILLAGES ET FACADES DE FOYERS

L’habillage d’une cheminée traditionnelle présente un manteau, un fond d’âtre et une dalle foyère. Ces éléments peuvent être vendus séparément ou en kit. Tous les styles de matériaux sont présentés, du plus rustique au plus contemporain. La restauration d’un habillage d’époque permet de conserver tout son charme à une cheminée ancienne. Ainsi, les couches de peinture recouvrant un habillage en fonte pourront être décapées et les briques de l’âtre remplacées. L’installation d’un âtre complet reste un travail de professionnel ainsi que le remplacement de l’habillage pour une finition impeccable.

Poêle dans un âtre avec hotte métallique
Poêle dans un âtre 

Un poêle à feu continu peut être installé dans l’âtre d’une cheminée traditionnelle à foyer ouvert. Les portes du poêle peuvent généralement être ouvertes, à l’exception des modèles équipés d’un système de ventilation équilibrée. Les cendres devront être régulièrement retirées.

Foyer de cheminée traditionnel
Foyer traditionnel

Pierre, fonte ou bois restent les matériaux les plus utilisés pour habiller les cheminées traditionnelles. Les styles s’adaptent à toutes les configurations, quel que soit le type de combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Foyer de cheminée encastré contemporain
Foyer contemporain

Les habillages contemporains au design épuré, faisant appel à des matériaux comme l’acier ou la fonte d’aluminium, permettent de restaurer une ancienne cheminée. Les modèles s’adaptent à toutes les configurations quel que soit le combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Poêle à poser sans conduit
Poêle à poser

Une installation généralement réservée aux poêles présentant un design contemporain. Des modèles le plus souvent à gaz, sans conduit ou à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique. Ce type de poêle peut être installé partout dans la maison, à condition d’être placé à proximité d’un mur.

Foyer de cheminée encastré moderne
Foyer encastré

Une solution gain de place concernant presque toutes les pièces de la maison, pour accueillir foyers électrique ou gaz à évacuation directe. Les foyers encastrés raccordés à un conduit de cheminée exigent une installation plus contraignante.

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Les toits

LES TOITS

Deux catégories existent, en pente ou plats. Cet article aborde en détail avec des illustrations, les types de toits et leurs structure.

TOITS EN PENTE

La plupart des toits des maisons sont en pente. Le principe de base a évolué afin de s’adapter à différentes situations. on distingue plusieurs déclinaisons du genre et de multiples combinaisons de formes et de méthodes de construction.

Trois grandes catégories de toits en pente sont illustrées ci-après. Plusieurs variantes ont été déclinées à partir de ces modèles. Un toit reste avant tout défini par sa forme générale. Chaque modèle peut être construit de multiples façon et avec différents matériaux.

Croquis illustrant les différentes pentes de toits
Toit à pignon

Un toit caractérisé par la forme triangulaire du mur situé sous l’arête, à la rencontre des deux pentes du toit.

Toit en croupe

La croupe désigne le pan incliné de forme triangulaire situé à une seule ou deux des extrémités d’un toit à deux pentes.

Toit à pente unique

Un toit à une seule pente souvent utilisé pour couvrir les appentis adossés à un bâtiment principal.

Toit en mansarde

Une variante du toit en pente généralement destinée à agrandir le volume de combles aménagés.

 

CHARPENTES D’UN TOIT EN PENTE

Un toit en pente repose sur un réseau de pièces de bois supportant la structure des combles et la couverture. On distingue deux types de charpentes bois – à fermes et pannes ou à contrefiches – souvent associées pour réaliser des toitures complexes. Ces deux types de charpentes supportent tous les matériaux de couverture.

Charpentes à fermes et pannes

Les charpentes traditionnelles en bois sont réalisées à partir de chevrons. Pour couvrir de larges pans, une partie du poids de la toiture est transférée sur les murs porteurs intérieurs par le biais de pannes courantes (pièces horizontales qui reçoivent les chevrons). Ces structures complexes sont encore largement utilisées en rénovation et construction neuve.

Charpente d'une maison à fermes et pannes traditionnelles

 

Charpente à fermes, pannes et contrefiches

Ces charpentes à ossature bois industrielles sont réalisées en dehors du site de construction par des entreprises spécialisées. La charpente composée de plusieurs fermes associe chevrons, poutres et contrefiches. Des logiciels performants permettent aujourd’hui de calculer précisément la répartition des charges et contraintes, ce qui explique la réduction de taille des fermes de charpentes industrielles. Les fermes prêtes à monter sont réalisées selon différentes formes et dimensions afin de s’adapter à tous les modèles de toitures. Certaines sont conçues pour libérer un maximum d’espace au niveau de combles aménageables. Les fermes de toit à pente unique sont généralement utilisées pour la réalisation des charpentes de toitures d’appentis.

Charpente de maison à ferme, pannes et contrefiches en bois

ACCIDENTS DE TOITURE

Faîtage, arêtiers et noues occupent les angles rentrants ou sortants marquant la rencontre et le changement d’orientation des pentes du toit. Rives, aboutements et égouts sont situés en bordure de toiture. La ligne d’égout marque la rencontre du toit et du mur, les rives délimitent la rencontre des pentes du toit avec le pignon d’un mur. Tous les toits ne présentent pas autant d’éléments; tout dépend de leur forme et de leur mode de construction. Égout de toit de rives sont détaillées ci-dessous. 

Croquis illustrant les différentes appelations d'accidents de toiture

Égout de toit

L’égout de toit fait saillie au niveau du mur extérieur, à la ligne de rencontre des chevrons et des poutres, en partie basse d’un versant de toit. Il peut se présenter sous différentes formes selon l’âge et le style architectural de la toiture. Ci-dessous, détails de trois techniques de construction d’égouts de toits présentés sans couverture. 

Croquis d'un égout de toit ouvert
Croquis d'une bordure avec égout de toit fermé par soffite
Croquis d'une bordure avec égout de toit fermé affleurant le mur

Rives 

Les rives latérales délimitent les bordures des pentes du toit à la jonction du pignon d’un mur; si les rives suivent l’inclinaison des pentes, les égouts de toit s’alignent sur un plan horizontal. Les rives peuvent être affleurantes ou débordantes. Lorsque les rives débordent du parement, la construction repose sur une échelle de pignon. Les rives doivent être étanches à l’eau.

Croquis d'une rive affleurante de toiture
Croquis d'une rive débordante de toiture
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Conduits, cheminées et foyers

CONDUITS, CHEMINÉES ET FOYERS

L’achat ou la remise en état d’un foyer, d’un poêle ou d’une cheminée dépendent du dispositif d’évacuation des gaz ou des fumées existant. La réalisation d’un nouveau conduit peut devenir nécessaire, à moins que n’existe déjà un conduit chemisé ou à chemiser. Si le conduit existant est en bon état, le choix du type d’appareil à installer sera plus facile. A moins de disposer d’un système de ventilation équilibrée, le foyer devra bénéficier d’un apport d’air suffisant pour bien fonctionner. Pour condamner une cheminée, on optera pour l’obturation de l’âtre ou de démontage complet du manteau.

 

FOYER A GAZ ET REGLES DE SECURITE

Tous les foyers à gaz et les conditions d’évacuation doivent être installés par un technicien agréé. Faites réviser votre installation et vos appareils par un professionnel au moins une fois par an. Tous les foyers à gaz doivent être équipés d’un dispositif de contrôle d’évacuation interrompant le fonctionnement de l’appareil en cas de mauvais tirage, car en cas de déficience au niveau de l’évacuation des gaz de combustion ou d’élévation anormale du taux de monoxyde de carbone, le dispositif de contrôle coupera automatiquement l’arrivée du gaz au brûleur.

 

CONDUITS

Le feu génère des gaz de combustion expulsés vers l’extérieur à travers un conduit, les gaz expulsés doivent être remplacés par de l’air frais. Dans les anciennes maisons, le renouvellement de l’air vicié est assuré par les courants d’air liés à une absence d’isolation. Dans les habitations modernes, bénéficiant d’une bien meilleure isolation, la ventilation naturelle doit être assistée. Les conduits à ventilation équilibrée disposent d’une prise d’air intégrée, mais la ventilation peut aussi être assurée par des briques perforées ou des évents placés au niveau du vide sanitaire sous le plancher. En matière de foyer ou de cheminée, chaque modèle fait appel à une ventilation spécifique. Foyers et conduits exigent d’être inspectés régulièrement par un professionnel afin de garantir le bon fonctionnement et la sécurité de l’installation. 

Conduits sans cheminée

Les foyers avec conduit à évacuation direct ne se raccordent pas à un conduit de cheminée et certains ne disposent d’aucun conduit. Nous installerons le type de conduit adéquat selon le foyer sélectionné. On distingue les foyers à chaleur radiante des foyers à convection ou l’air frais se réchauffe au contact du foyer, provoquant des flux d’air chaud dans toute la pièce.   

Ventilation équilibrée

Une section de conduit horizontal (carneau) intégrée au foyer traverse le mur à l’horizontale. Le conduit aspire l’air frais et rejette les gaz de combustion. La ventilation équilibrée est utilisée avec les foyers fermés isolés de l’air ambiant par une porte vitrée.

Schéma de principe d'une ventilation équilibrée de cheminée
Ventilation mécanique assistée

Un ventilateur placé à l’extrémité du conduit expulse les gaz de combustion vers l’extérieur. Ce type de conduit peut être prolongé, ce qui permet d’installer l’appareil n’importe ou dans la maison. Une alimentation électrique est indispensable au fonctionnement du ventilateur.

Schéma de principe d'une ventilation mécanique assistée de cheminée
Foyer sans conduit de fumée

Les gaz de combustion sont nettoyés par un convertisseur catalytique et libérés dans la pièce sans aucune déperdition de chaleur. Ce type de foyer doit obligatoirement être installé dans une pièce au volume suffisant.

Schéma de principe d'un foyer de cheminée sans conduit de fumée

 

Conduits de cheminée

Les conduits de cheminées sont formés de boisseaux de section rectangulaire ou carré. Les parois intérieurs des boisseaux bénéficient d’un chemisage ou reçoivent un enduit spécial, compatible avec tous les types de produits de combustion. Un conduit de fumée non chemisé, source de condensation et d’encrassement, pourra être tubé grâce au raccordement de conduits métalliques polycombustibles ou d’éléments en béton.

Conduits de cheminée en terre cuite et métallique
Conduit de cheminée maçonné

Un conduit traditionnel en boisseaux de terre cuite est adapté à tous les types de combustibles.

Conduit de cheminée chemisé

Un conduit de fumée chemisé à l’aide de tubes métalliques rigides ou d’éléments en béton.

 

ABAT-VENT DE CHEMINEE

Un abat-vent ou capuchon de cheminée coiffe la sortie de toit du conduit de fumée, d’ou s’échappent les gaz de combustion se dispersant dans l’air. L’abat-vent améliore le tirage et évite que la pluie ou les oiseaux ne pénètrent dans le conduit. En présence de l’humidité au niveau de la cheminée, l’état du solin et des joints de mortiers de la souche devra être vérifié. 

Abat-vent classique sur mitron de conduit de cheminée
Abat-vent aspire fumée statique sur mitron de conduit de cheminée
Abat-vent aspire fumée dynamique sur mitron de conduit de cheminée
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Les portes

LES PORTES

Les portes d’entrée ou intérieures doivent s’accorder au style architectural de la maison. En règle générale, les portes d’entrée exposées aux éléments sont plus épaisses et résistantes que les autres. Toute la quincaillerie – poignée, paumelles serrure, loquet, heurtoir, entrée de boîte aux lettres, etc. – est achetée séparément avant d’être montée sur la porte. 

LES TYPES DE PORTES

Le meilleur moyen de classer les milliers de modèles de porte existant sur le marché consiste à distinguer les portes extérieures (portes palières ou portes d’abris de jardin) des portes intérieures.

Portes extérieures

Les modèles les plus courant sont présentés ci-dessous. Le matériau dont est constituée la porte détermine sa durabilité et l’aspect de sa finition. Le choix d’une porte tient également compte du style architectural d’une maison; ainsi pour un intérieur d’époque, préférez des portes à panneaux aux portes planes. De nombreuses portes d’entrée sont disponibles sous forme de blocs-portes comprenant une porte seule et un bâti.  

Gamme de portes extérieures en bois, PVC, fibre de verre, coulissante, acier

Portes intérieures

Comme les portes extérieures, la gamme des portes intérieures ne cesse de s’élargir. Les modèles les plus représentatifs sont référencés ci-dessous. Plus légères, elles sont aussi moins coûteuses. Les portes planes sont plus économiques que les portes à panneaux. Choisissez un modèle adapté à l’architecture des lieux et n’hésitez pas à vous renseigner auprès des professionnels sur l’isolation phonique ou la résistance au feu par exemple.

L’ANATOMIE D’UNE PORTE

Les portes extérieures, plus lourdes que les portes intérieures, présentent une différence au niveau du cadre sur lequel elles sont fixées. Les portes intérieures sont solidaires du chambranle, fixé à un bâti grossier, alors que les portes extérieures sont montées sur un dormant. Lors du remplacement d’une porte, le nouveau vantail est fixé au chambranle existant. Lors de la pose d’une porte sur un mur creux, on aligne le dormant sur la paroi extérieure du mur avant de l’encastrer de façon à créer un renfoncement entre la paroi extérieure et le dormant.

Schéma de principe de l'anatomie d'une porte extérieure
Schéma de principe sur l'anatomie d'une porte intérieure

 

ANATOMIE D’UN VERROU

Les portes sont généralement équipées d’un mécanisme de verrouillage qui sécurise la fermeture. Les portes intérieures sont souvent équipées d’une simple serrure à larder à bec-de-cane; les serrures de sécurité des portes extérieures associent quant à elles pêne demi-tour et dormant. quel que soit le type de serrure, le coffre de l’élément est inséré dans une mortaise pratiquée sur le chant extérieur du vantail de la porte alors que la gâche vient se fixer aux chambranle ou au dormant.

Schéma de principe sur l'anatomie d'une serrure à larder à pêne demi-tour
Schéma de principe sur l'anatomie d'une serrure à larder à pêne demi-tour et dormant

 

SECURISER UNE PORTE EXTERIEURE

La pose d’une porte d’entrée s’accompagne généralement de la mise en place d’une serrure à larder ou d’un verrou à cylindre. Une serrure à larder à pêne dormant s’ouvre et se ferme de l’intérieur comme de l’extérieur à l’aide d’une clé. Un verrou à cylindre dispose d’une clé extérieure et d’un bouton intérieur parfois commandé par une clé. Dans ce cas la clé intérieure permet d’actionner un pêne dormant qui offre une résistance en cas de bris d’une porte vitrée et tentative d’ouverture par manipulation du bouton.

Le nombre de points de verrouillage d’une serrure à larder détermine la résistance d’une porte à l’effraction. une serrure à larder peut présenter de 2 à 7 points de verrouillage, il faut compter 3 points minimum pour une porte bien sécurisée.

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Les fenêtres

LES FENÊTRES

Formes et dimensions, types d’ouverture, mécanismes et structures, mais aussi vitrages permettent de différencier les modèles de fenêtres. Vous trouverez dans cet article des informations pour rénover ou remplacer une fenêtre.

TYPES DE FENÊTRES

On distingue généralement six grands types de fenêtres, classés en fonction de leur mode et de leur mécanisme d’ouverture. La fenêtre à la française et la fenêtre coulissante comptent parmi les modèles les plus classiques. Les autres produits de la gamme font appel à des mécanismes à pivot ou à friction. Matériaux, formes et tailles des produits de la gamme varient considérablement d’un modèle à l’autre.

 

Anatomie d’une fenêtre

Une fenêtre est un élément de construction qui, quel que soit le matériau qui la compose, se présente toujours sous la forme d’un bâti ou dormant constituant un cadre fixe sur lequel sont montés des battants mobiles. Les battants s’articulent sur des ferrures qui regroupent l’ensemble des pièces ou du mécanisme qui concourent à assurer la liaison entre les éléments fixes et mobiles. Le plus souvent les ferrures de fenêtres se présentent sous la forme de paumelles qui assurent la rotation du battant. Le battant lui-même est formé de traverses horizontales et de montants verticaux qui maintiennent le vitrage. Ce dernier est parfois divisé par des éléments décoratifs horizontaux et verticaux référencés sous le terme de petit-bois.

Anatomie d'une fenêtre à ouverture à la française

 

CHOISIR UNE FENÊTRE

Si le choix d’une fenêtre est avant tout guidé par l’esthétique et le style de vos façades, différents autres critères devront être pris en compte, comme l’éclairage ou la ventilation souhaitée dans chaque pièce. L’orientation des ouvertures de la maison déterminera la qualité et l’épaisseur des vitrages, sachant qu’une façade exposée nord-est exigera un verre à haut rendement énergétique. Dans un environnement très sonore, le double vitrage, voire le triple, s’imposera. Enfin, sachez que chaque matériau offre, en dehors des qualités esthétiques, des performances différentes en matière d’étanchéité, d’isolation acoustique et thermique, de résistance mais aussi d’entretien.

Types d’ouvertures

Si l’ouverture dite à la française reste un classique du genre, l’ouverture coulissante ne cesse de gagner en popularité. Chaque type d’ouverture est décliné en modèles de différentes formes, tailles et matériaux. En règle générale, fenêtres basculantes ou oscillo-battantes équipent de préférence salle de bains et cuisine.

Illustration d'une fenêtre à ouverture à la française

Ouverture à la française

Un modèle classique,  le plus souvent à deux battants, à  ouverture vers l’intérieur selon un axe vertical.

Illustration d'une fenêtre à ouverture à soufflet

 

Ouverture à soufflet

Un modèle à ouverture vers l’intérieur. L’axe d’ouverture est horizontal, au niveau de la traverse.

Illustration d'une fenêtre à ouverture basculante

Ouverture basculante

Un modèle qui s’ouvre à demi vers l’intérieur et à demi vers l’extérieur. L’axe d’ouverture est horizontal, sur la médiane de la fenêtre. Encombrant en position ouverte, ce type de fenêtre assure une excellente aération.

Illustration d'une fenêtre à ouverture à l'italienne

Ouverture à l’italienne

Un modèle à projection qui s’ouvre vers l’extérieur. L’axe d’ouverture est horizontal, au niveau de la traverse haute du châssis. Avantage: peu encombrant quand il est ouvert,il permet d’aérer en tout temps.

 

MÉCANISMES D’OUVERTURE

Les mécanismes et ferrures assurant l’ouverture d’une fenêtre différent selon son mode d’ouverture. Le sens d’ouverture d’une fenêtre détermine son encombrement. Certains modèles dits oscillo-battants cumulent ouverture à la française et ouverture à soufflet selon la manœuvre opérée sur la poignée. Mécanismes et ferrures de fenêtres ne peuvent en règle générale être remplacés par des modèles de type différent.

Illustration d'une fenêtre à mécanisme d'ouverture par paumelles

Paumelles

Ce type de ferrure équipe les fenêtres et portes-fenêtres à ouverture à la française. Le montage des paumelles est réalisé parr vissage des lames au niveau des montants du dormants et de l’ouvrant.

 

Illustration d'une fenêtre à mécanisme d'ouverture par contrepoids

Contrepoids

Un mécanisme qui équipe en priorité le fenêtres à guillotine munies d’un ouvrant qui glisse verticalement sur des glissières fixées le long des montants du dormant.

 

Illustration d'une fenêtre à mécanisme d'ouverture par pivots

Pivots

Les fenêtres basculantes sont articulées à mi-hauteur par des pivots assurant la liaison entre le dormant et l’ouvrant. Un dispositif de freinage maintien l’ouvrant selon différentes inclinaisons.

Illustration d'une fenêtre à mécanisme d'ouverture par compas

Compas

Un mécanisme d’ouverture spécialement conçu pour les fenêtres à l’italienne. Les compas sont vissés en partie haute, de chaque côté de l’ouvrant et du dormant.

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Les types de fenêtres

LES TYPES DE FENÊTRES

En matière de fenêtres, le choix des matériaux dépend en grande partie du style de votre maison et de vos goûts personnels. La gamme se décline en différents matériaux présentant chacun des qualités particulières en termes d’esthétique et d’entretien.

Bois

Un matériau traditionnel décliné en différentes essences, apprécié pour sa chaleur et ses performances naturelles. La pose de joints de calfeutrage au niveau des bâtis bois est indispensable pour améliorer l’isolation de votre intérieur. La résistance des essences nobles comme le chêne justifie leur coût d’achat élevé ; un investissement largement compensé par le peu d’entretien exigé, à savoir une simple protection à base d’huile avant application d’une finition, peinture ou teinte bois naturel. Les bois tendres comme le pin, moins onéreux mais plus fragiles, requièrent quant à eux un entretien plus régulier.

Menuiseries mixtes

Ce type de menuiseries associe les performances de deux matériaux différents, généralement l’aluminium et le bois. L’objectif vise à tirer le meilleur parti des qualités propres à chaque matériau pour obtenir un cadre et un châssis durables, solides et offrant un bon rendement thermique, tout en étant faciles d’entretien. La fenêtre présente une face extérieure en aluminium prélaqué et une face bois côté intérieur.

PVC

Matériau de choix des fenêtres à double vitrage, plus performantes en matière d’isolation thermique et acoustique, le PVC séduit par sa résistance et le peu d’entretien qu’il exige. Autrefois systématiquement blanches, les fenêtres PVC sont aujourd’hui proposées en couleurs vives ou pastel.

Métal

Aluminium et acier ont pour avantages de résister au gauchissement et de supporter des vitrages de grandes dimensions. L’acier bénéficie quant à lui d’un traitement contre l’oxydation. Seul point faible de ce type de matériaux, leur faible performance en matière d’isolation thermique et leur tendance à la condensation.

 

Formes et fenêtres

En dehors des formes classiques rectangulaires et carrées, les fenêtres peuvent adopter bien d’autres profils – ovale, oeil-de-bœuf, triangle, trapèze, plein cintre, anse de panier, etc. – selon le style architectural de la maison. Chacune de ces formes peut être déclinée en différentes versions – fixe ou à ouverture à la française – matériaux et vitrages.

Croisillons ou petits-bois

Les croisillons sont des éléments décoratifs constitués de petits-bois horizontaux et verticaux qui divisent la surface vitrée d’une  fenêtre. Utilisés en rénovation comme en construction neuve, les petits-bois peuvent être intégrés dans un double vitrage, rapportés par collage ou clippage ou encore se présenter sous forme d’un panneau mobile articulé au niveau du cadre des ouvrants.

Fenêtre à châssis bois cintrée blanche et petits-bois collés sur les deux faces du vitrage
Fenêtre circulaire blanche à petits-bois clippés sur la partie extérieure du vitrage

 

PORTES-FENETRES ET BAIES VITREES

Un élément de menuiserie spécialement étudié pour illuminer votre intérieur en assurant une ouverture maximale sur votre terrasse ou votre jardin. La porte-fenêtre traditionnelle bois à ouverture à la française cède aujourd’hui le pas aux baies vitrées aluminium ou PVC à 2, 3 ou 4 vantaux coulissants, équipés de système de fermeture multipoints et de vitrages retardateurs d’effractions à haute isolation thermique et acoustique.

Porte fenêtre bois comprenant deux vantaux avec double-vitrages et petits-bois

 

MODELES DE PORTES-FENETRES 

Porte fenêtre bois deux vantaux battants à poignée béquille centrée
Porte fenêtre bois coulissante à poignée de tirage latérale
Porte fenêtre à la française

Un modèle traditionnel décliné en différents matériaux, à 2 ou 3 vantaux articulés sur paumelles. Généralement équipé d’un système de fermeture par crémone en applique ou encastrée, avec poignée béquille centrée. Possibilité d’inclure une trame petits-bois dans le vitrage. 

Porte-fenêtre coulissante

Une solution gain de place avec possibilité d’ouverture totale du vantail par coulissement sur deux rails au moyen d’une simple poignée de tirage. La porte-fenêtre peut présenter de 1 à 4 vantaux. A noter, les modèles à galandage permettant de dissimuler les vantaux dans les murs. 

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Les revêtements de murs extérieurs

LES REVÊTEMENTS DE MURS EXTÉRIEURS

Un mur extérieur peut présenter des qualités décoratives liées à la nature des matériaux qui le composent, mais le recours à un crépi se révèle indispensable pour étancher la surface et jouer un rôle de finition. Un mur de briques est à la fois fonctionnel et décoratif, mais un mur en parpaings exige d’être recouvert d’une couche de parement ou d’un bardage. Si, pour la majorité des propriétaires, crépi et techniques d’enduction sont synonymes de restauration, il apparaît pourtant essentiel de maîtriser ces notions si l’on souhaite un jour assortir le parement de sa maison à celui d’une extension, ou rénover toute une façade.

CREPIS

Directement applicable sur les parpaings ou les briques, voire sur les grillages métalliques destinés à renforcer l’adhérence de l’enduit, le crépi protège le mur d’une finition à la fois décorative et étanche. La couche de parement peut être texturée de multiples façons et faire l’objet de traitements spéciaux afin de renforcer, par exemple, ses qualités hydrofuges ou encore servir de base à l’application d’une peinture de finition pour murs extérieurs. Vous pourrez envisager toutes les options possibles avec un professionnel qui vous conseillera sur toutes les mesures à mettre en oeuvre pour étancher les murs si nécessaire.

Question de règlement

Un ravalement de façade ou la modification d’un crépi extérieur exige le dépôt d’une déclaration de travaux en mairie. L’autorisation accordée sera accompagnée de prescriptions particulières, concernant les couleurs ou encore les techniques à respecter. Dans le cas de proximité de monument historique ou d’une zone protégée, cette autorisation sera visée par l’architecte des bâtiments de France. Dans les lotissements, ces contraintes peuvent être retenues dans le cahier des charges.

 

BARDAGE

Le bardage ou couverture en façade, concerne principalement les maisons à murs extérieurs creux et à ossature bois, même si l’on retrouve parfois les bardeaux de bois en couverture de murs maçonnés. certaines façades sont ainsi particulièrement revêtues de bardeaux, posés à l’horizontale ou à la verticale, positionnement à privilégier en raison d’un meilleur écoulement des eaux de pluie. Outre son aspect décoratif, le bardage est un revêtement particulièrement isolant, d’ou son succès. Les bardeaux ou clins sont généralement en bois, parfois en fibres ciment, en PVC ou en métal. Ces derniers plus faciles d’entretien que le bois, peuvent être peints. Les bardeaux métalliques se fixent généralement aux murs à l’aide d’attaches et de profilés spéciaux fournis avec le produit. En cas de bardage, la pose d’un pare-pluie ou pare-vapeur, évitant à l’eau de pénétrer dans le mur mais laissant s’échapper la vapeur, est absolument indispensable, une série de liteaux fixent le pare-pluie ou le pare-vapeur au mur et servent de supports d’ancrage aux vis ou aux clous utilisés pour fixer les clins.

Pose de clins

Les clins horizontaux sont fixés sur des liteaux verticaux afin de créer une lame d’air entre le mur et le revêtement. 

Certains fabricants proposent des bardages intégrant des couches de matériau isolant. L’avis d’un spécialiste est nécessaire afin d’éviter tous les problèmes de condensation liés à une mauvaise isolation.

Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins bois à recouvrement
Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins bois à rainure et languette
Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins bois à embrèvement
Illustration d'un mur extérieur recouvert de bardeaux en bois sciés
Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins en fibres ciment
Illustration d'un mur extérieur recouvert de bardeaux en terre cuite
 

Solutions écologiques pour le bardage

Pensez aux solutions « vertes » en choisissant votre bois de bardages pour les murs extérieurs. Optez si possible pour le bois de récupération ou bien assurez-vous que le bois neuf du fournisseur provient bien de forêts à gestion durable. Le bardage en aluminum recyclé, et non de première main, constitue une autre alternative viable. 

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Plâtrage et enduit

PLÂTRAGE ET ENDUIT

Les murs intérieurs maçonnés sont généralement plâtrés avant finition, même si les murs en pierres naturelles ou en briques sont souvent laissés tels quels. Enduit de ciment, sous-couche ou primaire d’accrochage sont appliqués sur la maçonnerie avant la couche de plâtre de finition. Autre solution à ces techniques de plâtrage, l’application d’un simple enduit de finition. 

 

PLATRAGE ET ENDUIT

Le choix entre enduit de fond ou sous-couche de plâtre dépend de plusieurs facteurs. La sous-couche de plâtre ne peut être appliquée sur un mur montrant des signes d’humidité, contrairement à l’enduit de fond qui peut être renforcé par l’ajout d’adjuvants hydrofuges. Une sous-couche de plâtre sera plus isolante d’un enduit de fond mais la couche de finition sera moins résistante.

Le plâtre monocouche s’applique directement sur la maçonnerie mais une seconde couche est souvent nécessaire pour un résultat irréprochable. Sur une maçonnerie, la plus fine des finitions est obtenue en appliquant une sous-couche ou un primaire d’accrochage avant l’enduit de finition. La technique exige le savoir faire d’un professionnel.

L’enduisage reste une technique traditionnelle largement utilisée pour réparer ou rénover les murs intérieurs. De plus, cette solution se révèle moins couteuse que l’achat d’importantes quantités de plaques de plâtre. Pour couvrir tous les murs d’une pièce, préférez un enduit de finition appliqué sur des plaques de plâtre jointoyées à l’enduit de jointoiement, avant ponçage et lissage.

Schéma de principe d'un enduisage intégral d'un mur maçonné
Schéma de principe d'une bande à joint et enduisage intégral sur plaques de plâtres
Schéma de principe d'une bande à joint sur plaques de plâtres
Option 1 : Plâtrage d’un mur maçonné

Le plus économique des choix pour traiter de grandes surfaces.

Option 2 : Plâtrage d’un mur à ossature

Un premier lissage sur des plaques de plâtre à bords droits puis une couche de plâtre de finition.

Option 3 : Enduit « mur maçonné ou à ossature »

Un enduit de jointoiement comble les joints avant ponçage et application d’un enduit de finition.

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Planchers

PLANCHERS

La réalisation d’un plancher suspendu permet de rehausser le niveau du plancher par rapport au sol. La travure du plancher se compose de solives et de lambourdes assemblées de différentes façons selon l’âge du plancher et les coutumes locales.

 

CONSTRUCTION D’UN PLANCHER

Les solives du plancher prennent appui sur les murs de façade (entre les deux parois d’un mur creux) ou sur les murs porteurs intérieurs. De petits épaulements maçonnés sont souvent utilisés comme supports des solives. Le plancher lui-même est formé d’un assemblage de lames ou de panneaux de particules fixés à la perpendiculaire des solives.

Travure composée à solives encastrées

Une architecture traditionnelle où les extrémités des solives ou bastaings sont encastrées dans les murs porteurs qui supportent le poids du plancher. L’extrémité des solives prend parfois appui sur une semelle bois fixée sur chaque mur. Avec le temps, les solives ont tendance à s’imprégner d’humidité et doivent être remplacées. La section des solives varie selon la portée du plancher; un détail à ne pas négliger lors de la création ou de l’extension d’un plancher bois suspendu.

Schéma de principe d'une travure composée à solives encastrées
Schéma de principe d'une travure simple à lambourdes d'appui

Travure simple à lambourdes d’appui

Une travure à solives parallèles supportées par des chaises à solives (ou sabots) fixées sur des lambourdes d’appui. La gamme des chaises à solives décline différents accessoires adaptés aux sections et versions de solives disponibles sur le marché. Rapides à fixer, les chaises à solives permettent de rénover la travure d’un ancien plancher sans avoir à percer des trous dans les murs. Les tirants latéraux maintiennent les solives en place. Une extrémité se fixe sur l’extérieur du mur, l’autre perpendiculairement ou parallèlement aux solives. L’accessoire est surtout utilisé dans les constructions modernes aux murs plus légers.

Travure à poutre en I

Version contemporaine de la travure composée à solives encastrées, cette architecture de plancher repose sur l’utilisation de poutres en l réalisées en lamellé-collé. À la fois légères et résistantes, ces poutres sont moins sensibles aux déformations que les poutres bois traditionnelles. Le nom de la poutre fait référence au profil  de la pièce. Le sommet et la base de la poutre sont formés de sections séparées en bois laminé appelées talons. En dehors des poutres en  l, les membrures bois d’un plancher se présentent sous différentes formes de poutres et solives regroupées sous le terme de bois de charpente. Cette famille de produits sollicités dans différents domaines de construction, en toiture par exemple, regroupe également linteaux et pièces de structure.

Rigidifier et renforcer la travure

Lorsqu’on divise une pièce en érigeant un mur de séparation, la travure du plancher doit être renforcée. La construction d’une cloison légère, perpendiculairement aux solives du plancher, n’exige normalement aucun renfort de la travure. Lorsque la séparation est érigée parallèlement aux solives, la solive d’appui existante doit être doublée afin de mieux supporter la cloison. Des connecteurs bois sont utilisés pour l’assemblage des solives alors que des étriers facilitent la fixation des solives aux murs. On utilisera une solive de renfort de même section que la solive d’appui et on assemblera les deux pièces.

Enchevêtrures

Les pièces de bois alignées entre les murs porteurs forment le solivage. Lorsque les solives doivent céder la place à une trémie d’escalier ou à une trappe d’accès aux combles, les solives doivent être découpées de façon à réaliser une enchevêtrure. Les chevêtres désignent les pièces de bois fixées à la perpendiculaire des solives découpées qui prennent le nom de solives boiteuses. Les solives supportant les chevêtres sont désignées sous le nom de solives d’enchevêtrure. Des chaises à solives (sabots) sont utilisées pour supporter les pièces formant l’enchevêtrure.

Schéma de principe d'un chevêtre de plancher

Ventilation et isolation

Les planchers bois suspendus doivent être ventilés avec des briques perforées, assemblées au niveau de la paroi extérieure du mur. La plupart des problèmes d’humidité concernant la travure d’un vieux plancher de rez-de-chaussée sont généralement liés à un manque de ventilation et à la rupture ou l’absence de barrière hydrofuge. L’extrémité des solives doit s’encastrer dans la paroi extérieure d’un mur creux, au-dessus de la barrière hydrofuge. La rénovation d’un plancher commence par une inspection des solives. On veillera à ce que les extrémités de solives soient traitées et pénètrent bien la maçonnerie. On libérera les évents d’aération des briques afin d’assurer une libre circulation de l’air.  Le remplacement du plancher d’une pièce peut avoir un impact sur la ventilation d’un plancher proche. Lors du remplacement ou de la réalisation d’un plancher, on ajoutera une épaisseur d’isolant afin de limiter courants d’air et déperditions de chaleur.

 

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Sols

SOLS

Bois et béton restent les matériaux les plus sollicités pour rénover ou construire dalles et planchers d’assise destinés à recevoir un revêtement décoratif. La qualité du bois permet parfois de laisser des lames d’un plancher apparentes. Les sols en béton, comme celui d’un garage, peuvent être peints.

BETON

Les dalles de sol des rez-de chaussée sont depuis longtemps réalisées en béton, mais l’usage de ce matériau pour les planchers d’étage est un principe acquis depuis peu. Pour couler une dalle en béton, la pose d’un film hydrofuge et d’un isolant se révèle incontournable. Dans les constructions anciennes, la dalle repose souvent directement sur une couche de matériaux de blocage étalée au sol au niveau du décaissage. La construction d’une dalle en béton pour un plancher d’étage fait appel à deux méthodes distinctes, à poutrelles et hourdis ou à prédalles en béton armé. Enfin sachez que si le béton est un matériau de construction résistant et durable, sa production fait appel à des technique bien peu écologiques.

Sol en béton

La construction d’un sol en béton distingue deux méthodes de travail; la plus traditionnelle fait appel à des larges prédalles en béton précontraint, la plus moderne utilise des poutrelles de béton armé et des hourdis ou entrevous en bétons. Chaque méthode offre ses avantages et ses inconvénients; la première, bien que rapide à mettre en oeuvre, est inadaptée à certains travaux de rénovation; la seconde, plus polyvalente, exige un temps de séchage relativement long avant de pouvoir fixer un revêtement de sol.

Plancher en prédalles

Comme leur nom le suggère, les prédalles forment de grands éléments en béton armé ou précontraint assemblés entre des murs porteurs pour former la structure d’un plancher. Les prédalles sont des éléments préfabriqués, disponibles en différentes tailles, selon les impératifs des ouvrages à réaliser. Largement sollicitées dans la construction des dalles d’étages des immeubles modernes, les prédalles simplifient la mise en oeuvre de grandes portées de planchers tout en offrant une résistance incomparable. Comme les poutrelles béton et les hourdis, les prédalles devront être adaptées aux exigences de votre maison; en fonction de ces critères, seul un professionnel du BTP sera en mesure de déterminer la qualité et la quantité nécessaires à la mise en oeuvre de ce projet.

Plancher à poutrelles et hourdis

Ce système utilise des poutrelles précontraintes et des entrevous ou hourdis pour former la structure du plancher. Au rez-de-chaussée l’assemblage poutrelles/hourdis s’apparente à celui d’un plancher suspendu; les poutrelles prennent appui à chaque extrémité sur les murs porteurs. La résistance des matériaux facilite la réalisation de grandes portées de plancher sans ajout de support. Selon le profil des entrevous la pose peut être envisagée à sec, entre les poutrelles avec jointoiement avant application d’un mortier de ragréage. 

Schéma de principe d'un plancher d'étage à poutrelles et hourdis
Dalle en étage
Schéma de principe d'un plancher à poutrelles et hourdis sur terre plein
Dalle en rez-de-chaussée

Plancher-dalle

La réalisation d’un plancher-dalle lors de la construction d’une maison est relativement facile, dans la mesure ou la libre circulation autour de la dalle permet de surfacer aisément le béton. Tout se complique dès lors qu’il s’agit d’intervenir dans l’enceinte même de la maison. Couler et surfacer le béton en travaillant à vue n’a rien de très compliqué, mais il en va autrement dès qu’il s’agit de coffrer et de mettre à niveau une dalle destinée à recevoir un revêtement de sol. Pour obtenir une chape parfaitement plane et lisse, la finition des sols béton fait généralement appel à la mise en oeuvre d’un enduit de ragréage, mélangeant sable et ciment à raison de trois volume de sable pour un volume de ciment. La solution consiste à utiliser un enduit prêt à l’emploi, à prise rapide. Autre option à privilégier pour rénover un sol béton irrégulier, le mortier de ragréage , également utilisé pour exécuter des reprises en forte épaisseurs.

 

Surfaçage du sol

Lors de travaux de rénovation exigeant d’abattre une cloison pour agrandir une pièce par exemple, une mise à niveau du sol peut être indispensable. Pour mettre à niveau des sols béton adjacents, l’utilisation d’un mortier de ragréage ou d’un mortier autolissant, selon l’épaisseur de la reprise à réaliser sera nécessaire. Si la surface comprend un dénivelé important, le maintien de la différence de niveau sera à envisager et la création une marche deviendra nécessaire.  Dans le cas d’une différence de niveau relativement faible, une légère pente sur toute la surface bétonnée suffira.

Schéma de principe d'un plancher dalle sur terre plein
Plancher-dalle en béton
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