Salles de bains
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SALLES DE BAINS
L’agencement d’une salle de bains débute par le choix d’équipements implantés de façon à occuper au mieux l’espace disponible. Si le remplacement de certains équipements limite les travaux de plomberie, l’aménagement complet d’une salle de bains ne peut être envisagé sans préparation d’un schéma de routage des canalisations d’arrivée et d’évacuation d’eau.
CHOIX DE L’EQUIPEMENT
La plupart des fabriquants commercialisent des lignes sanitaires complètes avec accessoires coordonnés. Une ligne sanitaire basique comprend lavabo, baignoire, et/ou douche. Traditionnellement, les équipements de salle de bains sont en céramique ou bien en résine acrylique blanche. carrelage, faïences, robinetterie et autres accessoires pourront être assortis aux éléments.
WC
Un WC est formé d’un réservoir et d’une cuvette. Dans le réservoir prennent place le mécanisme de chasse d’eau et l’eau qui vient remplir la cuvette reliée par une sortie à la colonne de chute des eaux-vannes. Le réservoir (céramique, acrylique ou métal) peut être attenant à la cuvette ou relié à cette dernière par un tuyau. Un réservoir de WC suspendu est conçu pour être encastré dans un mur. La cuvette, en céramique sanitaire émaillée ou en inox, peut être fixée au mur (WC suspendu) ou reposée au sol. Toutes disposent d’un siphon intégral – un coude en U rempli d’eau pour éviter la remontée de mauvaises odeurs. Un WC peut présenter une sortie horizontale ou verticale; des adaptateurs permettent de remplacer un modèle par un autre.

Bloc WC
Modèle à poser commercialisé sous forme d’un pack incluant un réservoir attenant à la cuvette avec mécanisme de chasse d’eau intégré, un abattant, un robinet d’arrêt et un kit de fixation.

WC d’angle
Pour petites salles de bains. WC suspendus, à cuvette fixée au mur et à réservoir encastré, ou à cuvette indépendante à réservoir fixé au mur.
Lavabos
Traditionnellement réalisés en céramique émaillée, les lavabos se déclinent aujourd’hui en une large gamme de modèles – sur colonne, demi-colonne ou à fixation murale – et de matériaux, comme le verre, bois, résine, pierre. Le lavabo peut aussi se transformer en un plan de toilette avec vasque encastrée dans un élément de rangement.



Baignoire
Il en existe dans une vaste gamme de matériaux. L’acier émaillé ou la fonte sont des matériaux froids au toucher; plus économique à l’achat, l’acier s’écaille plus facilement que la fonte, plus lourde mais aussi plus onéreuse. Les matériaux composites, comme la résine de synthèse, plus léger, plus chauds mais aussi plus abordables, ont tendance se rayer plus facilement. A noter, les baignoires équipées d’un système de balnéothérapie et les modèles à ouverture latérale facilitant l’accès aux personnes âgées ou handicapées.

Baignoire droite
De forme classique, ce modèle est souvent vendue avec une façade adaptée, dans le cas contraire, une façade en CTBX ou carreaux de plâtre revêtue d’une finition harmonisée à celle des murs pourra être installée.

Baignoire d’angle
Une forme qui multiplie les options d’agencement de salle de bains. Certains modèles offrent un gain de place non négligeable et d’autres sont bien plus encombrants que des baignoires droites.

Baignoire à pose libre
Des modèles traditionnels montés sur pieds. Les baignoires en fonte à pattes de lion sont aujourd’hui considérées comme des antiquités. Les modèles contemporains sont parfois rehaussés de chromes décoratifs.
Salle de bains intégrées
Les équipements sanitaires sont de plus en plus intégrés ou encastrés dans le mobilier de la salle de bains. Les éléments en kit sont assemblés comme ceux d’une cuisine.

Robinetterie
Le style d’une salle de bains dépend en partie de la robinetterie; vos options seront limitées par le nombre de sorties prévues pour chaque équipement. Certaines baignoires rendent la possibilité d’installer un modèle de robinet particulier.
Chauffage et ventilation
La salle de bains peut disposer d’un sèche-serviettes électrique ou d’un radiateur électrique d’appoint. Si la pièce est dépourvue de système de ventilation, prévoir un système VMC afin d’éviter l’apparition de moisissures et de taches d’humidité. De même, on utilisera une peinture antifongique.
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Agencement de cuisine
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- Post published:février 5, 2019
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AMENAGEMENT DE CUISINE
L’agencement d’une cuisine intégrée exige patience et réflexion. Le schéma d’implantation des éléments et appareils électroménagers qui la composent est une étape délicate et toute erreur en ce domaine peut se révéler coûteuse. En présence d’un schéma existant et opérationnel, le renouvellement se limite au décor et au remplacement des façades de portes et de tiroirs. Mais tout se complique si vous souhaitez installer un nouvel appareil, un élément de rangement supplémentaire ou revoir le plan de la cuisine. Alors un nouveau schéma d’agencement s’impose.
IMPLANTATION
Planifier l’agencement d’une cuisine reste une opération complexe exigeant la prise en compte de multiples facteurs. A ce stade l’enjeu consiste à limiter le plus possible tout dépassement de budget, sachant que le prix d’une cuisine intégrée repose essentiellement sur le coût d’installation bien plus que sur l’achat des éléments eux-mêmes.
Appareils électroménagers
Une cuisine minimaliste se doit d’abriter table de cuisson et four, réfrigérateur et évier. Un équipement à compléter éventuellement par un four à micro-ondes, un lave linge, un lave vaisselle, un congélateur séparé ou un combiné réfrigérateur-congélateur. A noter que certaines pièces, garage ou buanderie, peuvent accueillir une partie de ces appareils.
L’activité dans une cuisine se concentre entre les trois pôles que représentent la table de cuisson, l’évier et le réfrigérateur. Ces trois pôles forment un triangle d’activité sur lequel s’articule l’agencement idéal d’une cuisine, conjuguant à la fois accessibilité, circulation et facilité de rangement (voir ci-dessous).
L’implantation du réfrigérateur à proximité de la table de cuisson est à éviter, car la circulation d’air chaud aux abords de cette dernière lorsqu’elle est en fonctionnement forcerait le réfrigérateur à une surconsommation.
Dans le cas d’un création d’un îlot central, on évitera d’interrompre la circulation entre l’évier le réfrigérateur et la table de cuisson. L’alimentation électrique pourra facilement être assurée par les câbles circulant en sous-plancher. Question plomberie, l’installation des canalisations d’évacuation sous le plancher sera plus complexe et souvent impossible.

Aménagement en L
Les éléments occupent une partie ou toute la longueur de murs perpendiculaires. Dans les cuisines spacieuses, cette configuration permet d’aménager une zone repas au centre de la pièce. Un schéma intégrant capacité de rangement et facilité de circulation, idéal pour une famille nombreuse.
Aménagement en U
Les éléments s’aligne sur trois murs; dans une grande pièce, un des cotés peut faire office de comptoir repas. Dans les petites pièces pièces cette configuration accroît la capacité de rangement mais limite l’espace du sol. Il est préférable d’installer le réfrigérateur à proximité de la porte.


Aménagement en vis-à-vis
Dans une pièce étroite, les éléments peuvent être alignés le long de deux murs en vis-à-vis. La configuration limite l’espace au sol, mais les surfaces murales disponibles sont utilisées au maximum de leur potentiel.
Îlot central
Un aménagement sollicité dans les grandes pièces, mais aussi dans les petites cuisines. pour l’originalité du concept. Avec une implantation en îlot, la notion de triangle d’activité ne s’applique pas. La configuration ne facilite pas l’installation des câbles et celle des conduits d’alimentation.

Plan d’installation
L’exemple ci-dessous détaille les grandes lignes de la stratégie qu’il convient d’adopter. On adaptera le plan de travail selon le schéma d’aménagement et les équipements choisis.

- Reroutage des circuits électriques
- Reroutage des canalisations d’eau
- Travaux visant la structure des murs, plafond et sol
- Intégration des éléments suspendus
- Installation du plan de travail
- Raccordement de l’évier
- Encastrement du four et table de cuisson
- Fixation de la hotte aspirante
ALIMENTATION DES EQUIPEMENTS DE LA CUISINE
Si le schéma d’aménagement de votre cuisine intégrée reprend celui de votre ancienne cuisine, les travaux d’installation resteront limités. Dans la plupart des cas cependant, une modification du routage des canalisations et câbles d’alimentation existants sera nécessaire.
Plomberie
L’évier doit être alimenté en eau chaude – froide et raccordé à un réseau d’eaux usées ; ce même principe s’applique au lave-linge et au lave-vaisselle, souvent raccordés au réseau de plomberie de l’évier. D’où la nécessité de regrouper ces différents éléments ! Les canalisations d’évacuation des eaux ménagères doivent respecter une certaine pente, ce qui explique la difficulté à prolonger ces installations dans certains cas.
Gaz
Toute intervention sur une installation de gaz exige des compétences techniques spécifiques et une parfaite connaissance de la réglementation.
Electricité
La cuisine concentre une multitude d’appareils plus ou moins gourmands en électricité. En plus des prises de terre standards implantées au-dessus du plan de travail pour alimenter machine à café, robot-ménager ou grille-pain, les gros appareils électroménagers devront disposer chacun d’un circuit spécialisé protégé par un disjoncteur.
En matière d’éclairage, le schéma d’installation électrique doit associé lumière d’ambiance et éclairage directionnel de certaines zones, comme l’évier ou le plan de travail. En plus des plafonniers, un dispositif d’éclairage peut être installé sous les éléments hauts et les hottes aspirantes. On se basera sur le schéma d’aménagement de la cuisine intégrée afin de procéder au routage et aux dérivations nécessaires des câbles électriques.
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Cuisines
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- Post published:février 5, 2019
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CUISINES
Pièce stratégique de la maison, la cuisine exige une attention particulière pour réaliser un agencement alliant fonctionnalité et esthétique. La plupart se composent d’éléments prêts à assembler comme ceux présentés dans cet article. L’installation d’une cuisine peut entraîner des travaux mettant en cause la structure de l’habitation, la plomberie ou l’électricité.
CUISINE INTEGREE
Un concept basé sur l’optimisation de l’espace. Les éléments associent fonctionnalité, ergonomie et esthétique. Nous proposons des caissons de tailles standards à habiller de façades de portes ou de tiroirs, de plans de travail, de supports d’éviers et d’accessoires déclinés en une large gamme de styles.
PLANS DE TRAVAIL
Les plans de travail standards se déclinent en éléments de 108 à 410 mm de long et de 20 à 40 mm d’épaisseur. Choisir un élément plus large que nécessaire sachant q’une partie sera découpée à l’installation. La gamme se décline en divers matériaux, bois massif, panneau de particules mélaminés, pierre naturelle ou imitation pierre, quartz, résine. Les plans de travail en bois massif ou mélaminé, comme certains modèles imitation pierre, sont généralement commercialisés en tailles standards, prêts à monter. Ceux en pierre naturelle, quartz ou résine, sont découpés par un granitier après que notre métreur ai relevé les cotes via télémètre numérique et ainsi les consigner sur un rapport de gabarit. Les plans de travail peuvent être carrelés; dans ce cas on utilise comme support un contre-plaqué ou un panneau MDF bénéficiant d’un traitement fongicide. Les crédences sont généralement revêtues de carreaux, d’acier inoxydable ou de verre.

ELEMENTS DE CUISINE
Les cuisines intégrées sont agencées à partir d’éléments hauts à suspendre et d’éléments bas de rangement accueillant tablettes, portes, tiroirs et divers accessoires. Les éléments proposés prêts à poser ou en kits, à assembler avant installation. Différents modèles de cuisines intégrées et d’agencements sont généralement exposés chez les revendeurs. Les prix varient en fonction du matériau choisi, de la taille de l’élément mais aussi de l’épaisseur des panneaux et caissons.

Élément bas
Des modèles commercialisés en hauteurs et largeurs standards. La profondeur, de 500 à 650 mm, peut être minimisée afin de répondre à certaines exigences.

Élément haut
Des modèles proposés en largeurs standards, coïncidant avec celles des éléments bas, dont les dimensions ne dépassent pas 810 mm de haut et 380 mm de profondeur.
ELEMENTS SEPARES
Nous proposons également des éléments séparés et modulables, susceptibles de compléter l’agencement existant en multipliant les espaces de rangement disponibles. Une option à ne pas négliger si vous disposez d’une pièce assez vaste pour accueillir en plus de la cuisine intégrée des éléments supplémentaires !
ÉVIERS ET APPAREILS ELECTROMENAGERS
Les appareils électroménagers – réfrigérateur, lave-linge, lave-vaisselle et table de cuisson – sont commercialisés en taille standards (500 à 600 mm de large et 820 à 880 mm de haut) de façon à les encastrer sans problème dans les cuisines classiques. Les appareils encastrés sont masqués par une porte coordonnée à la finition et au style des éléments; plan de cuisson et évier s’encastrent au plan de travail. Les fabricants proposent des modèles surdimensionnés pour les familles nombreuses ou sous-dimensionnés pour les petites cuisines. Innovation et astuces ne cessent d’améliorer cette gamme de produits qu’il convient de choisir sans précipitation.

Évier
Les modèles traditionnels peuvent exiger un support maçonné. Ceux en Inox peuvent être posés sur un élément bas ou encastrés dans un plan de travail.

Table de cuisson
En version gaz ou électrique. Les modèles gaz sont souvent encastrés dans le plan de travail. Les tables de cuisson électriques disposent de plaques, foyers vitrocéramique ou à induction.

Hotte aspirante
Design, puissance et fonctionnement différencient les modèles. On distingue les hottes à recirculation avec filtration et restitution d’air, des hottes à extraction expulsant l’air vicié vers l’extérieur.

Four
Appareil à encastrer dans un caisson spécial pour une cuisine intégrée, ainsi que les accessoires de fixation nécessaires. Modèle gaz, électriques, traditionnels ou multifonctions.
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Lutter contre l’humidité
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- Post published:février 5, 2019
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LUTTER CONTRE L'HUMIDITÉ
L’humidité constitue un véritable fléau pour les propriétaires. Toute négligence en la matière peut occasionner des dommages importants susceptibles d’entraîner de coûteuses réparations. L’humidité se manifeste à travers des signes évidents comme une décoloration des surfaces, l’apparition de moisissures, un décollement du papiers peints ou encore un farinage des plâtres. les murs sont humides au toucher et une odeur particulière envahit la maison. On distingue trois grandes causes d’humidité: la condensation, les infiltrations et les remontées capillaires.
CONDENSATION
La présence de moisissures dans la cuisine ou la salle de bains est souvent liée à la condensation. Au contact de surfaces froides – vitres, canalisations ou murs extérieurs – l’humidité se condense en gouttelettes d’eau. Après révision du système de ventilation, on procédera à un nettoyage des traces de moisissure avec une solution fongicide ou blanchissante. L’aération quotidienne des pièces par l’ouverture des fenêtres suffit parfois à améliorer la ventilation et à régler le problème.

INFILTRATION
L’humidité extérieure qui pénètre dans la maison peut se manifester sur les murs après une période pluvieuse. Longues à sécher, les surfaces se dégradent ou se décolorent. Une simple tache permet de déterminer plus facilement l’origine du problème. Une fuite au niveau d’une gouttière peut ainsi causer bien des dégâts! De même, l’accumulation de débris au pied d’un mur extérieur peut entraîner un problème d’humidité à l’intérieur de la maison.

Traiter les problèmes d’infiltration
Un des moyens les plus sûrs pour lutter contre les infiltrations liées à des problèmes de structure consiste à étancher les surfaces au contact de l’humidité. La technique passe par la mise en place d’une membrane hydrofuge sur les murs intérieurs ou sur les dalles de sol. En règle générale, ce traitement s’applique aux caves et sous-sols plus exposés aux risques d’humidité. Bien souvent ces parties de la maison inaccessibles depuis l’extérieur ne peuvent bénéficier d’autres traitements, comme l’injection de résine au cœur de la maçonnerie ou l’application d’un enduit hydrofuge sur le parement extérieur. Les deux techniques présentées ci-après constituent deux solutions d’étanchement efficaces.
L’application d’un enduit époxy hydrofugeant reste la plus simple des solutions. Dans les environnements particulièrement humides (exigeant par exemple un pompage préalable) on optera pour la pose d’une membrane polypropylène.
Enduit époxy hydrofugeant
Les enduits époxy bicomposants sont des produits hydrofugeant destinés à étancher murs et sols des caves et sous-sols humides. Solution efficace et rapide à mettre en oeuvre, ce type d’enduit autorise l’application d’une finition.
Membrane polypropylène
Peut remplacer l’enduit époxy hydrofugeant. Bien que la membrane soit hydrofuge, l’installation d’un système de canalisation et de pompage de l’eau accumulée à l’arrière de la membrane peut devenir indispensable.
REMONTEES CAPILLAIRES
Les remontées capillaires trouvent leur origine dans le sol et finissent affecter la maison. En général, le problème se manifeste en cas d’absence ou de défaillance de la barrière hydrofuge. Une dalle de plancher touchée par des remontées capillaires devra être refaite en prévoyant la pose d’un film hydrofuge. Si le problème se situe au niveau des murs, la mise en place d’une nouvelle membrane hydrofuge s’impose. Dans ce cas, on optera pour l’injection sous pression ou par infiltration de résine hydrofuge au coeur de la maçonnerie.
Injection par infiltration
En règle générale, le principe consiste à percer une série de trous dans la maçonnerie afin d’y injecter de la résine hydrofuge. Ces travaux sont normalement effectués depuis l’extérieur. La résine agit en s’infiltrant et en saturant les joints de mortier.
Injection sous pression
Aussi efficace que la technique d’injection par infiltration, cette méthode consiste à percer des trous d’injection de chaque côtés des briques ou de parpaings. Une canule spéciale est insérée dans les trous avant injection de la résine sous pression. La résine s’infiltre dans la maçonnerie de façon à créer une barrière étanche. Les résines utilisées sont souvent plus toxiques que celles employées lors des injections par infiltration.
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Menuiserie de finition
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- Post published:février 1, 2019
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MENUISERIE DE FINITION
Les moulures en bois contribuent à la réalisation de finitions décoratives. Si les plinthes et cadrages de porte comptent parmi les moulures les plus sollicitées, d’autres éléments permettent de parfaire l’encadrement de placards et d’étagères ou encore d’habiller pans de murs et panneaux de porte. Cet article détaille différents types de moulures et techniques de pose.
TYPES DE MOULURES
Les moulures en bois brut exigent après pose l’application d’une peinture ou d’une finition bois naturel. Certaines moulures, comme et plinthes ou les cadrages, bénéficient déjà d’une finition coordonnée à celle du panneau de porte . Synonymes de gain de temps, les moulures préfinies requièrent une pose minutieuse.
MOULURES EN BOIS DECORATIVES
Ces moulures contribuent à souligner certains éléments d’une pièce. Moulures à profil quart-de-rond ou scotie sont souvent utilisées pour masquer la jonction entre murs et planchers bois. Plinthes et cadrage sont quant à eux déclinés en une large gamme de profils. Moulures en bois dur et en bois tendre font souvent l’objet de profils plus détaillés. La sélection présentée ci-contre regroupe les profils les plus représentatifs de la gamme. Certains fabricants proposent des produits plus sophistiqués encore afin de répondre aux exigences les plus pointues en matière de décoration.
Cimaise et corniche décoratives
Une cimaise peut jouer un rôle décoratif (rupture de l’uniformité d’un pan de mur) ou pratique (suspension de cadres ou protection d’un mur contre les marques causées par les dossiers de chaise). Les corniches en bois, proposées en deux sections à assembler, sont utilisées comme leurs homologues en plâtre. Le MDF ou le polyuréthane peuvent se substituer au bois.


Rosettes décoratives
Les sections de cadrages sont généralement assemblées en onglet au sommet de la porte et aboutées à la plinthe à la base de la porte. L’utilisation de rosettes décoratives permet de donner plus de cachet à un encadrement de porte.

Rosette de cadrage de porte
Déclinées en différents motifs. L’assemblage abouté du jambage et de la traverse du cadrage est un classique du genre.
Rosette de plinthe
Une rosette aboutée à la plinthe et à la base du jambage du cadrage, en pied de porte.
PLINTHES MDF
Différentes de celles en bois massif, les plinthes MDF bénéficient généralement d’un apprêt et d’un traitement antifongique. Souples, flexibles et ne présentant aucun nœud, à la différence du bois, les plinthes MDF s’avèrent plus faciles à poser le long de murs au profil inégal. La plinthe épousant parfaitement le support, il devient dès lors de combler l’intervalle la séparant du mur.

PLINTHES ET CADRAGES
Les plinthes se posent à la jonction des murs et du plancher. Les cadrages qui dissimulent la jonction entre murs et dormants d’une porte sont souvent plus étroits que la plinthe qui leur est associée. Ainsi une plinthe de 100 mm sera accompagnée d’un cadrage de 50 mm de large.


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Structure d’une toiture plane
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STRUCTURE D'UNE TOITURE PLANE
La pente d’une toiture plane est inférieure à 10°. En règle générale, les toitures planes présentent une charpente de bois recouverte d’une thibaude de feutre et d’un revêtement bitumé. D’autre méthodes de construction moins sophistiquées assurent l’étanchéité d’une toiture plane. L’illustration ci-dessous détaille un mode de construction fort utilisé.
TOITURE PLANE STANDARD
L’illustration ci-dessous détaille la structure d’une toiture plane standard. Comme les toits en pente, les toits plats peuvent présenter un système de toiture chaude ou froide. Toutes les toitures planes doivent être isolées. Une toiture froide laisse une lame d’air entre l’isolant, posé entre les poutres, et le matériau de couverture de façon à ventiler la sous-toiture. Cette technique à l’origine de nombreux problèmes de condensation est aujourd’hui remplacée par un système de toiture chaude avec couche isolante au-dessous de la couverture. Si les panneaux de sous-couverture intègrent de plus en plus une couche isolante, le panneautage des toitures traditionnelles est souvent réalisé à partir de panneaux de contreplaqué.

Anatomie d’une toiture plane
La charpente est constituée de poutres sur lesquelles est fixé le plafond de la pièce située en dessous. Selon la toiture, l’isolant est logé entre les poutres ou sous le revêtement, au-dessus des poutres. Une toiture chaude peut être réalisée à l’aide de panneaux isolants posés sur les poutres (voir ci-dessus). Les joints entre les panneaux, comme les têtes de clous ou de vis fixant les panneaux aux poutres, sont recouverts de ruban de masquage. Les bandes de revêtement étanche posées sur les panneaux en lits décalés viennent recouvrir les planches de rives afin que l’eau de ruissellement ne s’écoule pas le long des murs.
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Fenêtres de toit
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FENÊTRES DE TOIT
Les combles aménagés ou rénovés offrent un espace de vie supplémentaire que les fenêtres de toit viennent éclairer d’une lumière naturelle. Déclinées en une large gamme de modèles, généralement conçus pour s’adapter à la pente des versants de toiture, certaines fenêtres se présentent sous forme de lanterneaux ou de lucarnes spécialement étudiés pour les toitures planes. En règle générale, on distingue les lucarnes des fenêtres de toit.
FENÊTRES DE TOIT PIVOTANTES OU BASCULANTES
Ces modèles conçus pour s’adapter à la pente du toit ne nécessite pas la construction d’une structure supplémentaire en vue de leur installation. Les fenêtres de toit pivotantes offrent une meilleurs accessibilité en toiture que les lucarnes. Les fenêtres pivotantes constituent une solution idéale aux problèmes d’aménagements des combles car elles sont faciles à poser et à entretenir. Le succès du concept explique la multiplication des modèles au sein de la gamme qui propose aujourd’hui de multiples variantes, comme les fenêtres à ouverture par projection ou rotation ainsi que différents designs de volets roulants et stores parfois motorisés et télécommandés. Ces derniers peuvent être fixés à l’extérieur de la fenêtre.
Les trois modèles de fenêtres de toit pivotantes présentés ci-dessous font appel à la même technique d’installation. Un des avantages lié à ce type de fenêtres tient au fait que les travaux de pose peuvent être effectués à l’intérieur. À moins d’implanter une fenêtre de petite largeur entre deux chevrons, la pose de fenêtre de toit exige la découpe d’au moins un chevron. Afin de ne pas fragiliser le charpente, on insérera des chevêtres ou pièces de support qui renforceront le cadre de la trémie. Le mode de découpe des chevrons et la fixation des chevêtres dépendent de la taille et du positionnement de la fenêtre. Les trois modèles ci-dessous, d’apparence très différente, font pourtant appel aux même principe de construction.

Fenêtre de toit pivotante
Une variante de modèle à ouverture par rotation. La fenêtre articulée en partie supérieur propose un système d’ouverture par projection.

Fenêtre de toit pivotante sur mesure
Le cadre est identique à celui des modèles ci-contre mais une extension en partie basse donne l’illusion d’une plus grande ouverture.

Fenêtre de toit à ouverture latérale
L’ouverture latérale facilite l’accès à la toiture; équipé d’une échelle, ce modèle peut se transformer en une sortie de secours.
Planification et réglementation
Les fenêtres de toit pivotantes sont proposées sous différentes dimensions standards. Afin d’accroître la luminosité, plusieurs fenêtres peuvent être implantées côte à côte, à condition toutefois de ne pas nuire à l’intégrité de la structure du toit. Une simple déclaration de travaux en mairie est généralement suffisante pour l’installation d’une fenêtre de toit.
LUCARNES
Le châssis d’une lucarne apparaît souvent identique à celui de toutes les autres fenêtres. La seule différence réside dans la structure même de la lucarne, généralement abritée par un ouvrage de charpente et de couverture – érigé en saillie du versant de toiture – se présentant sous la forme d’un toit à deux pentes ou d’un simple toit plat. L’implantation d’une lucarne sur un pan de toiture est une opération complexe entraînant des travaux de charpente et de couverture généralement confiés à un spécialiste. L’entretien d’une lucarne reste une tâche contraignante exigeant le montage d’un échafaudage pour accéder à la toiture.

TOITURES PLANES
Les lucarnes et lanterneaux participent à l’éclairement des combles sous toitures planes. Souvent encastrés sur un châssis érigé en saillie de la toiture, ces éléments se présentent sur un plan incliné facilitant le ruissellement des eaux de pluie. Le châssis des lucarnes et lanterneaux, comparable à celui de toutes les autres fenêtres de toit, inclut bien évidemment joints et raccords d’étanchéité. La pose s’effectue directement depuis la toiture.
PUITS DE LUMIERE
Souvent substitués aux lucarnes, les puits de lumière sont des éléments fixes de petite taille qui permettent d’éclairer les pièces les plus sombres d’une maison. Les vitrages équipant ce type d’accessoire sont souvent conçus pour laisser pénétrer le maximum de lumière.

AMENAGER DES COMBLES
La transformation des combles exige un diagnostic préalable. Il convient avant tout de déterminer si le volume disponible exige ou non une modification des structures existantes. Ainsi, les poutres ne seront peut-être pas en mesure de supporter un nouveau plancher sans un travail de renfort préalable. Si des éléments de support de charpente encombre l’espace à aménager, leur retrait obligera à transformer la structure même de la charpente. D’autres facteurs méritent une attention particulière, comme le nombre et le type de fenêtres de toit à implanter ou encore la localisation de l’arrivée de l’escalier. Certaines parties de la toiture exigeront peut-être la pose de nouvelles tuiles avant ou durant les travaux d’aménagement. De même, le routage des circuits électriques et de certaines canalisations devra être repensé. Pensez à l’installation du chauffage. Il est possible que la chaudière nécessite quelques modifications afin de pouvoir supporter le branchement de radiateurs supplémentaires.

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Types de gouttières
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- Post published:février 1, 2019
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TYPES DE GOUTTIÈRES
Un système d’évacuation des eaux pluviales bien installé protège une maison des problèmes d’humidité susceptibles d’affecter sa structure. Si les gouttières ont une durée de vie relativement longue, une inspection régulière permettra de régler à temps problèmes d’obstruction ou de fixation souvent responsables d’infiltrations. De même, certains matériaux comme la fonte d’acier exigent l’application d’une peinture de protection.
MATERIAUX
Les gouttières se déclinent en différents matériaux, d’apparence, de résistance et de coût variables. Selon les régions et les zones d’implantation, la pose de gouttières peut faire l’objet de réglementations particulières.

PVC
Un matériau léger, facile à travailler. Les différents éléments s’assemblent par collage ou encliquetage. Exige un minimum de maintenance.
Aluminium
Un matériau léger. Disponible selon différents systèmes d’assemblage. Un système de gouttière contenu peut être réalisé sur site et sur mesure par des professionnels.


Fonte ferreuse
Un matériau traditionnel, très résistant mais aussi très lourd. Raccord des éléments par application d’un cordon de mastic sur les joints avant boulonnage.
Cuivre
Un matériaux robuste et facile à utiliser. De moins en moins utilisé en raison de son coût. Avec le temps, le cuivre devient vert-de-gris.

PROFILS
Si La plupart des gouttières sont rondes ou carrées, les profils varient selon les modèles ci-dessous. Avant de remplacer tout un réseau de gouttières, nous opterons pour un modèle en tenant compte de critères esthétiques, financiers mais aussi pratiques, comme la facilité de pose.

RESEAU DE GOUTTIERE
Différents éléments sont assemblés et raccordés afin d’évacuer rapidement et efficacement l’eau de pluie. Les méthodes d’assemblage varient selon le matériau des gouttières mais un réseau complet regroupe toujours les mêmes pièces. Selon le réseau tout ou une partie des éléments présentés ci-dessous vous seront utiles.


Évacuation directe
La descente est directement raccordée au réseau d’évacuation souterrain. La pose d’une nouvelle descente peut exiger la mise en place d’un adaptateur.
Évacuation sur regard
Le tuyau de descente peut être emboîté dans la grille du regard ou équipé d’un dauphin coudé en bout de tuyau.

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Structure d’une toiture
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- Post published:janvier 31, 2019
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STRUCTURE D'UNE TOITURE
Inutile de procéder à la moindre intervention sur une toiture sans un minimum de connaissances en matière de charpente et de couverture. La structure varie selon la forme et l’état du toit mais aussi selon les matériaux de couverture utilisés et la présence ou non de combles sous la toiture. Si toutes les toitures ne regroupent pas l’ensemble des éléments présentés ici, le principe de construction des toits en pente repose toujours, à quelques variantes près, sur les mêmes bases.
TUILES ET AUTRES MATERIAUX DE COUVERTURE
La plupart des toits sont recouverts de tuiles ou de matériaux similaires assurant l’étanchéité de la toiture.
LITEAUX
Ces pièces de bois servent à fixer les tuiles et l’écran de sous-toiture. Régulièrement espacés, les linteaux facilitent la pose des rangées de tuiles par recouvrement. La valeur d’écartement est calculée selon la pente du toit, la nature des tuiles, leur mode de fixation et la localisation du bâtiment à couvrir. Lorsque le toit fais l’objet d’un panneautage, des contres-liteaux de ventilation rehaussent les liteaux horizontaux. La pose de bardeaux d’asphalte s’effectue sans liteaunage préalable.
FEUTRE DE SOUS-TOITURE
Un écran souple de sous-toiture à base de feutre bitumeux est placé sous les tuiles comme pare-vapeur. Cette sous-couche isolante, fortement recommandée est posée en bandes horizontales chevauchantes sur les panneaux de sous-couverture ou à même les chevrons.
PANNEAUTAGE
Certaines toitures présentent une sous-couverture rigide faite de panneaux isolants en fibre de bois fixés sur les chevrons. Cette technique est souvent utilisée sur les toits de faible pente.
BOIS DE COUVERTURE
Les matériaux de couverture sont fixés sur des bois de charpente. Les bois existants devront parfois être rénovés et traités; seul les bois pourris seront remplacés. Tous les bois de couverture, bruts de sciage ou rabotés doivent faire l’objet d’un traitement fongicide et insecticide.
FIXATION DE TUILES
Tuiles et bardeaux sont posés par simple ou double recouvrement. Les tuiles à simple recouvrement ont un dispositif d’emboîtement à nervures et cannelures. La pose de tuiles plates, d’ardoises et de bardeaux de bois demande un recouvrement à double superposition.
Simple recouvrement
Une technique de couverture sur liteaux ou contre-liteaux. Chaque rangée de tuiles déborde sur la rangée alignée en dessous. Avec des tuiles plates les joints peuvent être alternés. Avec certaines tuiles, ils sont alignés pour créer des noues rectilignes.

Recouvrement à double superposition
une technique de couverture sur liteaux ou contre-liteaux. Chaque rangée de tuiles recouvre la rangée en dessous d’environ la hauteur d’une demi-tuile afin d’éviter toute infiltration d’eau sous la toiture. Au niveau de la dernière rangée, les tuiles non apparentes sont découpées pour conserver une étanchéité sur l’ensemble de la couverture.

SOLIN
A la jonction d’un appentis avec un mur, la pose d’un solin assure l’étanchéité de l’aboutement. Le solin fait appel à différents matériaux, comme le zinc, l’étain ou le polyester armé de fibre de verre. Sa pose exige la réalisation d’une saignée dans laquelle vient s’encastrer le solin, maintenu par des pattes de fixation puis scellé au mortier ou au mastic bitumeux. La pose d’un solin à la jonction d’un versant de toiture et d’un mur ou d’une souche de cheminée apparaît légèrement plus complexe. Plusieurs bandes d’étanchéité sont superposées au niveau des joints. Sur les toitures plates, le solin se présente sous une forme différente.

Abergement de souche de cheminée
Des noquets en zinc couvrent les joints entre la souche de cheminée et le versant du toit. Les noquets sont recouverts d’un coté par les bords de tuiles et de l’autre de zinc. Une jupe de zinc complète l’abergement à l’avant de la souche.