L’isolation d’un bâtiment permet de diminuer les échanges de chaleur intérieur et extérieur et d’optimiser les besoins de chauffage. Cette isolation doit être pensée en fonction des contraintes climatiques du lieu dans lequel se situe le bâtiment. Elle est par ailleurs, le principe de base de la maison passive. Et a pour rôle d’emprisonner la chaleur à l’intérieur en hiver et garder la maison fraîche en été.

Une réduction de la consommation d’énergie implique, une réduction des émissions de GES (gaz à effet de serre). Il s’agit donc d’un bon début dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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Les différentes poses de fenêtres

Schéma des trois principaux types de pose de fenêtre

Double ou triple vitrage : les différentes poses d’une fenêtre

Lorsqu’on désire poser soi-même une fenêtre dans sa maison, que ce soit pour une rénovation ou une construction neuve, il existe toujours les mêmes méthodes, un matériel à avoir. Il ne faut pas oublier les travaux préparatoires comme la prise de mesures en hauteur et en largeur, la préparation de la menuiserie si besoin et la maçonnerie en elle-même pour que l’ensemble soit de niveau.

Il existe 4 types de poses différentes pour les fenêtres : pose en applique, pose en tunnel, pose en feuillure et pose en rénovation. Renseignez-vous pour savoir quelle pose est adaptée à votre logement.

 

La pose en feuillure

Schéma d'implantation d'une fenêtre à pose en feuillure
Pose en feuillure

Dans ce type de pose, il s’agit d’encastrer la feuillure à l’intérieur du mur. On peut l’utiliser en rénovation lorsqu’on ne conserve pas le dormant de l’ancienne fenêtre. En retirant la totalité de la menuiserie, il reste une feuillure : une entaille pratiquée dans toute la longueur de l’arête d’une pièce de bois pour recevoir une autre pièce. Dans le cadre des fenêtres, il s’agit d’une rainure pour accueillir une vitre. Dans ce type de pose, six mesures doivent être prises : la hauteur de tableau, la largeur de tableau, la hauteur du fond de feuillure, la largeur du fond de feuillure, la hauteur d’allège, la profondeur de feuillure.

 

La pose en applique

Illustration d'une fenêtre en pose à applique
Pose en applique

Dans ce type de pose, la menuiserie est directement à ras du mur intérieur avec doublage isolant intérieur. Ce type de pose est plutôt utilisé pour les constructions neuves, c’est pour cela qu’elle est aussi appelée « pose en neuf ». Néanmoins, elle est toujours envisageable en rénovation si la maçonnerie est mise à nue et qu’une isolation intérieure est prévue. Cinq mesures doivent être prises : la hauteur du tableau, la largeur du tableau, l’épaisseur du doublage, la hauteur d’allège et la hauteur sous plafond. Les dimensions du tableau correspondent aux dimensions des menuiseries. 

 

La pose en tunnel

Schéma d'implantation d'une fenêtre à pose en tunnel
Pose en tunnel

La pose s’effectue dans l’épaisseur du mur. Pensez à prendre les trois mesures nécessaires : la hauteur du tableau, la largeur du tableau et la hauteur d’allège. Vous devez retenir la valeur la plus faible. 

 

La pose en rénovation

Illustration d'une fenêtre à dormant de type rénovation
Pose en rénovation

Ce type de pose se fait toujours sur ancien dormant. Le but est d’installer les nouvelles fenêtres sur le cadre des anciennes. Il est donc nécessaire de s’assurer que celui-ci est stable et en bon état : sain et propre. Seulement trois mesures suffisent : la hauteur du passage, la largeur du passage, la hauteur d’allège. 

 

Conseils de pose de fenêtres

Dans la pose de fenêtres, il faut être vigilant car les menuiseries doivent bien être posées dans les règles de l’art et conformément au DTU 36.1. C’est pourquoi nous vous recommandons vivement de passer par un professionnel.  

 

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Le doublage

LE DOUBLAGE

Les différentes pertes d'énergie d'une maison non isolée

Les systèmes de doublage permettent d’assurer l’isolation thermique et également l’isolation acoustique d’un logement.

Pour doubler et isoler vos murs par l’intérieur, vous devrez choisir entre trois techniques, le montage avec ossature, le panneau complexe collé ou la contre-cloison maçonnée. Le choix vous sera en partie dicté par un bon diagnostic de l’existant mais aussi par vos besoins. Car connaître les avantages et les inconvénients de chacune de ces techniques va vous permettre d’opter pour la solution la mieux adaptée à votre projet. Pour le choix des matériaux, c’est en fonction des performances souhaitées, de votre budget et de la solution technique retenue que vous vous déciderez.

 

LE DOUBLAGE COLLE

Schéma de principe d'un doublage collé

La rénovation de son intérieur par la mise en place de  doublage collé est une solution d’isolation des murs par l’intérieur, constituée de plaque de plâtre et d’un isolant en polystyrène expansé (PSE) 100 % recyclable. Sa performance thermique permet de réduire la consommation énergétique du foyer. Il existe des doublages dotés de caractéristiques spécifiques pour chacun de vos besoins : Doublissimo® Perfomance pour l’isolation acoustique, Placomur® DuoPass Marine pour les pièces humides, c’est important à savoir lorsque l’on se demande quelle colle choisir pour coller une plaque de plâtre Placo®.

Le doublage collé est la solution parfaite pour choisir quelle colle pour coller une plaque de plâtre Placo® ainsi que pour isoler un mur régulier. Le mur doit être sain, sec, dépoussiéré et sans trace de graisse. Le faux aplomb ou les irrégularités de la paroi ne doivent pas dépasser 15 millimètres. Au-delà de cette épaisseur, la paroi est considérée comme irrégulière et doit alors bénéficier du système de doublage Placostil®.

 

LE DOUBLAGE SUR OSSATURE METALLIQUE

Schéma de principe d'un doublage sur ossature métallique

Applicable dans tous les cas de figure, c’est la solution la plus efficace pour éviter les ponts thermiques, grâceà un passage des réseaux électriques et des tuyauteries facilité. Cette technique s’impose si le mur est dégradé ou présente un faux aplomb. L’ossature se compose de lisses horizontales fixées au sol et au plafond, de fourrures verticales et horizontales et d’accessoires rupteurs de ponts thermiques, sur lesquels l’isolant est embroché.

 

LA CONTRE-CLOISON MACONNEE

Schéma de principe d'une contre-cloison maçonnée
Pour ceux qui préfèrent les travaux de maçonnerie et les finitions à base d’enduit, il existe une troisième solution: doubler le mur à l’aide d’une contre-cloison maçonnée d’une épaisseur de 5 cm emprisonnant l’isolant. Le prix de revient de cette solution est, quant à lui, plus élevé que les autres doublages.

 

  

RESUME

LES POINTS FORTS

L’isolant, sain et propre, offre l’avantage d’être léger et facile à mettre en œuvre.

Il existe en différentes épaisseurs pour atteindre le niveau de résistance thermique R recommandé.

Les dimensions des panneaux sont étudiées pour être posés sans raccord horizontal et pour réduire au minimum les joints et les risques de ponts thermiques.

LES POINTS FAIBLES
Réduction de la surface habitable, un inconvenant non négligeable vu le prix du mètre carré élevé dans certaines villes.
 
 
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La cloison

LA CLOISON

CLOISON EN PLACO SUR OSSATURE METALLIQUE

Schéma de principe d'une cloison à ossature métallique
Cloison

L’aménagement intérieur peut nécessiter une installation de cloisons. La cloison Placostil® est une cloison de distribution qui affiche d’excellentes performances thermiques, acoustiques et offre une très bonne résistance thermique et une bonne protection incendie et répond très bien à la problématique suivante : comment monter une cloison en Placo® ? Avec Placostil® pour vos cloisons intérieures, soyez sûrs du résultat. 

  • Les systèmes de cloisons à ossature métallique sont mis en œuvre comme des cloisons de séparation intérieures non porteuses qui satisfont à telle exigence d’utilisation :
    • protection contre l’incendie
    • protection acoustique
    • robustesse
    • résistance aux impacts
    • intégration des réseaux techniques

 

Constitution d’une cloison en Placo® 

Permettant de couvrir de larges surfaces, la cloison Placostil® est notamment recommandée pour ceux qui ceux demandent  comment poser une porte dans une cloison Placo® pour créer de nouveaux espaces. Celle-ci s’adapte à la plupart des ouvrages, aussi bien en rez-de-chaussée qu’en étage. Pour des sols n’acceptant qu’une faible charge (ex : combles), mieux vaudra choisir la cloison Placopan®, cloison alvéolaire trois fois plus légère qu’une cloison maçonnée. La cloison Placostil® 98/48 comporte une ossature métallique Placostil® qui sert de support aux plaques de plâtre. Les rails se fixent au sol et sur le plafond, et les montants sont vissés sur les murs. Le nombre 98 indique l’épaisseur totale de la cloison en millimètres (montant + 2 plaques de plâtre de chaque côté). Lorsque l’on s’intéresse à comment faire une cloison en Placo®, Le nombre 48 revient souvent, il désigne la largeur du montant et du rail en millimètres. De chaque côté de la cloison, deux plaques Placoplatre® BA 13 ou Placo® Phonique BA 13 décalées et vissées l’une sur l’autre, forment les parements.

 

CLOISON EN CARREAUX DE PLATRE

Nous privilégions ce matériaux notamment pour les cloisons de cuisine, de salle de bains ou de toilettes.

 

Description de l’ouvrage

Les applications

Les carreaux de plâtres s’utilisent le plus souvent pour des séparations de cuisine, de salle de bain ou de toilettes, en raison de leur facilité de pose et de leur résistance aux lourdes charges.

Caroplatre® est un carreau de plâtre, à faces lisses, de dimensions 66 x 50 cm et d’épaisseur 5, 7 ou 10 cm. La gamme Caroplatre®, présente plusieurs versions pour répondre à tous les besoins :

  • hydrofuge pour résister à l’humidité  : cuisine, salle de bains, buanderie, etc.

  • alvéolé pour un carreau plus léger afin d’éviter, par exemple, les surcharges sur les planchers.

L’assemblage des carreaux de plâtre se fait par collage (avec les colles Placol®) et emboîtement via les tenons (languettes) et mortaises (rainures) présents sur les bords des carreaux.

 

Les points forts
  1. Incombustible, il résiste au feu et sous l’action de la chaleur ne dégage que de la vapeur d’eau.

  2. Régulateur hygrométrique, il absorbe l’humidité de l’air lorsqu’elle est excessive et la restitue lorsque l’air est trop sec.

  3. Respectueux de l’environnement et totalement recyclable.

  4. Maniable et peu encombrant, il se transporte et s’entrepose facilement.

  5. Facile à découper (à la scie), il autorise toutes les formes et toutes les créations. Il permet une multitude de travaux d’agencement, d’aménagementet de réhabilitation.

  6. Facile à poser par simple jeu d’emboîtage, il nécessite très peu d’outils.

  7. Parfaitement lisse en surface, il constitue des surfaces planes et soignées, prêtes à recevoir après un temps de séchage très court (24 à 48 heures) tout type de revêtement mural : carrelage, papier peint, peinture… 

Illustration d'un carreau de plâtre hydrofuge épaisseur 7 cm
Carreau plâtre hydrofuge
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