Menuiserie de finition
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- Post published:février 1, 2019
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MENUISERIE DE FINITION
Les moulures en bois contribuent à la réalisation de finitions décoratives. Si les plinthes et cadrages de porte comptent parmi les moulures les plus sollicitées, d’autres éléments permettent de parfaire l’encadrement de placards et d’étagères ou encore d’habiller pans de murs et panneaux de porte. Cet article détaille différents types de moulures et techniques de pose.
TYPES DE MOULURES
Les moulures en bois brut exigent après pose l’application d’une peinture ou d’une finition bois naturel. Certaines moulures, comme et plinthes ou les cadrages, bénéficient déjà d’une finition coordonnée à celle du panneau de porte . Synonymes de gain de temps, les moulures préfinies requièrent une pose minutieuse.
MOULURES EN BOIS DECORATIVES
Ces moulures contribuent à souligner certains éléments d’une pièce. Moulures à profil quart-de-rond ou scotie sont souvent utilisées pour masquer la jonction entre murs et planchers bois. Plinthes et cadrage sont quant à eux déclinés en une large gamme de profils. Moulures en bois dur et en bois tendre font souvent l’objet de profils plus détaillés. La sélection présentée ci-contre regroupe les profils les plus représentatifs de la gamme. Certains fabricants proposent des produits plus sophistiqués encore afin de répondre aux exigences les plus pointues en matière de décoration.
Cimaise et corniche décoratives
Une cimaise peut jouer un rôle décoratif (rupture de l’uniformité d’un pan de mur) ou pratique (suspension de cadres ou protection d’un mur contre les marques causées par les dossiers de chaise). Les corniches en bois, proposées en deux sections à assembler, sont utilisées comme leurs homologues en plâtre. Le MDF ou le polyuréthane peuvent se substituer au bois.


Rosettes décoratives
Les sections de cadrages sont généralement assemblées en onglet au sommet de la porte et aboutées à la plinthe à la base de la porte. L’utilisation de rosettes décoratives permet de donner plus de cachet à un encadrement de porte.

Rosette de cadrage de porte
Déclinées en différents motifs. L’assemblage abouté du jambage et de la traverse du cadrage est un classique du genre.
Rosette de plinthe
Une rosette aboutée à la plinthe et à la base du jambage du cadrage, en pied de porte.
PLINTHES MDF
Différentes de celles en bois massif, les plinthes MDF bénéficient généralement d’un apprêt et d’un traitement antifongique. Souples, flexibles et ne présentant aucun nœud, à la différence du bois, les plinthes MDF s’avèrent plus faciles à poser le long de murs au profil inégal. La plinthe épousant parfaitement le support, il devient dès lors de combler l’intervalle la séparant du mur.

PLINTHES ET CADRAGES
Les plinthes se posent à la jonction des murs et du plancher. Les cadrages qui dissimulent la jonction entre murs et dormants d’une porte sont souvent plus étroits que la plinthe qui leur est associée. Ainsi une plinthe de 100 mm sera accompagnée d’un cadrage de 50 mm de large.


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Structure d’une toiture
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- Post published:janvier 31, 2019
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STRUCTURE D'UNE TOITURE
Inutile de procéder à la moindre intervention sur une toiture sans un minimum de connaissances en matière de charpente et de couverture. La structure varie selon la forme et l’état du toit mais aussi selon les matériaux de couverture utilisés et la présence ou non de combles sous la toiture. Si toutes les toitures ne regroupent pas l’ensemble des éléments présentés ici, le principe de construction des toits en pente repose toujours, à quelques variantes près, sur les mêmes bases.
TUILES ET AUTRES MATERIAUX DE COUVERTURE
La plupart des toits sont recouverts de tuiles ou de matériaux similaires assurant l’étanchéité de la toiture.
LITEAUX
Ces pièces de bois servent à fixer les tuiles et l’écran de sous-toiture. Régulièrement espacés, les linteaux facilitent la pose des rangées de tuiles par recouvrement. La valeur d’écartement est calculée selon la pente du toit, la nature des tuiles, leur mode de fixation et la localisation du bâtiment à couvrir. Lorsque le toit fais l’objet d’un panneautage, des contres-liteaux de ventilation rehaussent les liteaux horizontaux. La pose de bardeaux d’asphalte s’effectue sans liteaunage préalable.
FEUTRE DE SOUS-TOITURE
Un écran souple de sous-toiture à base de feutre bitumeux est placé sous les tuiles comme pare-vapeur. Cette sous-couche isolante, fortement recommandée est posée en bandes horizontales chevauchantes sur les panneaux de sous-couverture ou à même les chevrons.
PANNEAUTAGE
Certaines toitures présentent une sous-couverture rigide faite de panneaux isolants en fibre de bois fixés sur les chevrons. Cette technique est souvent utilisée sur les toits de faible pente.
BOIS DE COUVERTURE
Les matériaux de couverture sont fixés sur des bois de charpente. Les bois existants devront parfois être rénovés et traités; seul les bois pourris seront remplacés. Tous les bois de couverture, bruts de sciage ou rabotés doivent faire l’objet d’un traitement fongicide et insecticide.
FIXATION DE TUILES
Tuiles et bardeaux sont posés par simple ou double recouvrement. Les tuiles à simple recouvrement ont un dispositif d’emboîtement à nervures et cannelures. La pose de tuiles plates, d’ardoises et de bardeaux de bois demande un recouvrement à double superposition.
Simple recouvrement
Une technique de couverture sur liteaux ou contre-liteaux. Chaque rangée de tuiles déborde sur la rangée alignée en dessous. Avec des tuiles plates les joints peuvent être alternés. Avec certaines tuiles, ils sont alignés pour créer des noues rectilignes.

Recouvrement à double superposition
une technique de couverture sur liteaux ou contre-liteaux. Chaque rangée de tuiles recouvre la rangée en dessous d’environ la hauteur d’une demi-tuile afin d’éviter toute infiltration d’eau sous la toiture. Au niveau de la dernière rangée, les tuiles non apparentes sont découpées pour conserver une étanchéité sur l’ensemble de la couverture.

SOLIN
A la jonction d’un appentis avec un mur, la pose d’un solin assure l’étanchéité de l’aboutement. Le solin fait appel à différents matériaux, comme le zinc, l’étain ou le polyester armé de fibre de verre. Sa pose exige la réalisation d’une saignée dans laquelle vient s’encastrer le solin, maintenu par des pattes de fixation puis scellé au mortier ou au mastic bitumeux. La pose d’un solin à la jonction d’un versant de toiture et d’un mur ou d’une souche de cheminée apparaît légèrement plus complexe. Plusieurs bandes d’étanchéité sont superposées au niveau des joints. Sur les toitures plates, le solin se présente sous une forme différente.

Abergement de souche de cheminée
Des noquets en zinc couvrent les joints entre la souche de cheminée et le versant du toit. Les noquets sont recouverts d’un coté par les bords de tuiles et de l’autre de zinc. Une jupe de zinc complète l’abergement à l’avant de la souche.
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Les cheminées
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- Post published:janvier 31, 2019
- Post category:Chauffage/Cheminée/Construction/Décor/Intérieur/Maçonnerie/Rénovation
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LES CHEMINÉES
En dehors de la fonction décorative, une cheminée en service offre une source de chaleur non négligeable. Le choix du combustible, bois, gaz, Ethanol ou électricité, dépendra de l’installation existant. Le montage d’un cheminée reste une affaire de spécialiste.
LES TYPES DE CHEMINEES
Les cheminées à foyer ouvert, conçues pour brûler du bois, peuvent se présenter sous deux formes. La plus élémentaire consiste en une simple ouverture à la base de la cheminée. De la forme du foyer, parfois équipé d’une plaque décorative ou contrecœur en fonte, dépend la qualité de la combustion. La gorge de l’avaloir entraîne une aspiration d’air frais qui entretient la combustion.
Cheminée traditionnelle
Une simple ouverture d’âtre aux parois en brique ou en pierres, s’élevant jusqu’au conduit. L’ouverture de l’âtre peut être diminuée au niveau de la gorge, à l’endroit ou se raccorde le conduit.

Cheminée à foyer ouvert avec contrecœur
Le contrecœur en fond de foyer renvoie de la chaleur dans la pièce lorsque le feu est éteint. Réalisé en fonte, en brique réfractaire ou en béton, le contrecœur se présente en 2 parties ou plus, comprenant entre autres une table de registre. Les largeurs standards se situent entre 400 et 450 mm.

TYPES DE FOYERS
Le choix d’un foyer est lié au combustible utilisé, au mode de construction de la cheminée et à la présence ou non d’un conduit d’évacuation. Si vous ne disposez pas d’une cheminée, préférez une cheminée électrique ou encore un poêle ou un insert gaz à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique.
Foyers ouverts à bois
Les flammes sont issues de combustion du bois. Les foyers les plus performants sont équipés d’une grille bûchère qui améliore la circulation de l’air. Le feu prend place dans l’âtre des cheminées à foyer ouvert, avec ou sans contrecœur. L’avaloir, monté au-dessus des foyers à faible tirage, dirige les gaz de combustion vers le conduit d’évacuation des fumées.
Poêles et inserts bois
Insert ou poêle à bois s’installent dans l’âtre de cheminées à foyer ouvert. Le poêle peut aussi être placé à l’avant de la dalle foyère. Le conduit ou carneau se raccorde directement au tube placé à l’intérieur du conduit d’évacuation de la cheminée ou à l’arrière d’une plaque de fermeture (registre) scellée à la base d’un conduit sans tubage.
Foyers à gaz
Inserts et poêles à gaz fonctionnent au gaz de ville ou au gaz en bouteille, selon le type de brûleurs dont ils sont équipés. Simples à installer et à utiliser, ces appareils sont généralement proposés avec une sortie de conduit faisant appel à un système de ventilation équilibrée ou mécanique ne nécessitant pas de conduit de cheminée. La gamme se décline en différents styles et modèles, imitant un feu de bois avec flammes virtuelles sur bûches ou galets.
Foyers électriques
Traditionnels, contemporains, à encastrer ou à poser, les foyers électriques à effet de flammes se présentent parfois comme de véritables cheminées avec contrecœur incorporé.
HABILLAGES ET FACADES DE FOYERS
L’habillage d’une cheminée traditionnelle présente un manteau, un fond d’âtre et une dalle foyère. Ces éléments peuvent être vendus séparément ou en kit. Tous les styles de matériaux sont présentés, du plus rustique au plus contemporain. La restauration d’un habillage d’époque permet de conserver tout son charme à une cheminée ancienne. Ainsi, les couches de peinture recouvrant un habillage en fonte pourront être décapées et les briques de l’âtre remplacées. L’installation d’un âtre complet reste un travail de professionnel ainsi que le remplacement de l’habillage pour une finition impeccable.

Poêle dans un âtre
Un poêle à feu continu peut être installé dans l’âtre d’une cheminée traditionnelle à foyer ouvert. Les portes du poêle peuvent généralement être ouvertes, à l’exception des modèles équipés d’un système de ventilation équilibrée. Les cendres devront être régulièrement retirées.

Foyer traditionnel
Pierre, fonte ou bois restent les matériaux les plus utilisés pour habiller les cheminées traditionnelles. Les styles s’adaptent à toutes les configurations, quel que soit le type de combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Foyer contemporain
Les habillages contemporains au design épuré, faisant appel à des matériaux comme l’acier ou la fonte d’aluminium, permettent de restaurer une ancienne cheminée. Les modèles s’adaptent à toutes les configurations quel que soit le combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Poêle à poser
Une installation généralement réservée aux poêles présentant un design contemporain. Des modèles le plus souvent à gaz, sans conduit ou à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique. Ce type de poêle peut être installé partout dans la maison, à condition d’être placé à proximité d’un mur.

Foyer encastré
Une solution gain de place concernant presque toutes les pièces de la maison, pour accueillir foyers électrique ou gaz à évacuation directe. Les foyers encastrés raccordés à un conduit de cheminée exigent une installation plus contraignante.
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Les toits
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- Post published:janvier 29, 2019
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LES TOITS
Deux catégories existent, en pente ou plats. Cet article aborde en détail avec des illustrations, les types de toits et leurs structure.
TOITS EN PENTE
La plupart des toits des maisons sont en pente. Le principe de base a évolué afin de s’adapter à différentes situations. on distingue plusieurs déclinaisons du genre et de multiples combinaisons de formes et de méthodes de construction.
Trois grandes catégories de toits en pente sont illustrées ci-après. Plusieurs variantes ont été déclinées à partir de ces modèles. Un toit reste avant tout défini par sa forme générale. Chaque modèle peut être construit de multiples façon et avec différents matériaux.

Toit à pignon
Un toit caractérisé par la forme triangulaire du mur situé sous l’arête, à la rencontre des deux pentes du toit.
Toit en croupe
La croupe désigne le pan incliné de forme triangulaire situé à une seule ou deux des extrémités d’un toit à deux pentes.
Toit à pente unique
Un toit à une seule pente souvent utilisé pour couvrir les appentis adossés à un bâtiment principal.
Toit en mansarde
Une variante du toit en pente généralement destinée à agrandir le volume de combles aménagés.
CHARPENTES D’UN TOIT EN PENTE
Un toit en pente repose sur un réseau de pièces de bois supportant la structure des combles et la couverture. On distingue deux types de charpentes bois – à fermes et pannes ou à contrefiches – souvent associées pour réaliser des toitures complexes. Ces deux types de charpentes supportent tous les matériaux de couverture.
Charpentes à fermes et pannes
Les charpentes traditionnelles en bois sont réalisées à partir de chevrons. Pour couvrir de larges pans, une partie du poids de la toiture est transférée sur les murs porteurs intérieurs par le biais de pannes courantes (pièces horizontales qui reçoivent les chevrons). Ces structures complexes sont encore largement utilisées en rénovation et construction neuve.

Charpente à fermes, pannes et contrefiches
Ces charpentes à ossature bois industrielles sont réalisées en dehors du site de construction par des entreprises spécialisées. La charpente composée de plusieurs fermes associe chevrons, poutres et contrefiches. Des logiciels performants permettent aujourd’hui de calculer précisément la répartition des charges et contraintes, ce qui explique la réduction de taille des fermes de charpentes industrielles. Les fermes prêtes à monter sont réalisées selon différentes formes et dimensions afin de s’adapter à tous les modèles de toitures. Certaines sont conçues pour libérer un maximum d’espace au niveau de combles aménageables. Les fermes de toit à pente unique sont généralement utilisées pour la réalisation des charpentes de toitures d’appentis.

ACCIDENTS DE TOITURE
Faîtage, arêtiers et noues occupent les angles rentrants ou sortants marquant la rencontre et le changement d’orientation des pentes du toit. Rives, aboutements et égouts sont situés en bordure de toiture. La ligne d’égout marque la rencontre du toit et du mur, les rives délimitent la rencontre des pentes du toit avec le pignon d’un mur. Tous les toits ne présentent pas autant d’éléments; tout dépend de leur forme et de leur mode de construction. Égout de toit de rives sont détaillées ci-dessous.

Égout de toit
L’égout de toit fait saillie au niveau du mur extérieur, à la ligne de rencontre des chevrons et des poutres, en partie basse d’un versant de toit. Il peut se présenter sous différentes formes selon l’âge et le style architectural de la toiture. Ci-dessous, détails de trois techniques de construction d’égouts de toits présentés sans couverture.



Rives
Les rives latérales délimitent les bordures des pentes du toit à la jonction du pignon d’un mur; si les rives suivent l’inclinaison des pentes, les égouts de toit s’alignent sur un plan horizontal. Les rives peuvent être affleurantes ou débordantes. Lorsque les rives débordent du parement, la construction repose sur une échelle de pignon. Les rives doivent être étanches à l’eau.


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Conduits, cheminées et foyers
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- Post published:janvier 28, 2019
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CONDUITS, CHEMINÉES ET FOYERS
L’achat ou la remise en état d’un foyer, d’un poêle ou d’une cheminée dépendent du dispositif d’évacuation des gaz ou des fumées existant. La réalisation d’un nouveau conduit peut devenir nécessaire, à moins que n’existe déjà un conduit chemisé ou à chemiser. Si le conduit existant est en bon état, le choix du type d’appareil à installer sera plus facile. A moins de disposer d’un système de ventilation équilibrée, le foyer devra bénéficier d’un apport d’air suffisant pour bien fonctionner. Pour condamner une cheminée, on optera pour l’obturation de l’âtre ou de démontage complet du manteau.
FOYER A GAZ ET REGLES DE SECURITE
Tous les foyers à gaz et les conditions d’évacuation doivent être installés par un technicien agréé. Faites réviser votre installation et vos appareils par un professionnel au moins une fois par an. Tous les foyers à gaz doivent être équipés d’un dispositif de contrôle d’évacuation interrompant le fonctionnement de l’appareil en cas de mauvais tirage, car en cas de déficience au niveau de l’évacuation des gaz de combustion ou d’élévation anormale du taux de monoxyde de carbone, le dispositif de contrôle coupera automatiquement l’arrivée du gaz au brûleur.
CONDUITS
Le feu génère des gaz de combustion expulsés vers l’extérieur à travers un conduit, les gaz expulsés doivent être remplacés par de l’air frais. Dans les anciennes maisons, le renouvellement de l’air vicié est assuré par les courants d’air liés à une absence d’isolation. Dans les habitations modernes, bénéficiant d’une bien meilleure isolation, la ventilation naturelle doit être assistée. Les conduits à ventilation équilibrée disposent d’une prise d’air intégrée, mais la ventilation peut aussi être assurée par des briques perforées ou des évents placés au niveau du vide sanitaire sous le plancher. En matière de foyer ou de cheminée, chaque modèle fait appel à une ventilation spécifique. Foyers et conduits exigent d’être inspectés régulièrement par un professionnel afin de garantir le bon fonctionnement et la sécurité de l’installation.
Conduits sans cheminée
Les foyers avec conduit à évacuation direct ne se raccordent pas à un conduit de cheminée et certains ne disposent d’aucun conduit. Nous installerons le type de conduit adéquat selon le foyer sélectionné. On distingue les foyers à chaleur radiante des foyers à convection ou l’air frais se réchauffe au contact du foyer, provoquant des flux d’air chaud dans toute la pièce.
Ventilation équilibrée
Une section de conduit horizontal (carneau) intégrée au foyer traverse le mur à l’horizontale. Le conduit aspire l’air frais et rejette les gaz de combustion. La ventilation équilibrée est utilisée avec les foyers fermés isolés de l’air ambiant par une porte vitrée.

Ventilation mécanique assistée
Un ventilateur placé à l’extrémité du conduit expulse les gaz de combustion vers l’extérieur. Ce type de conduit peut être prolongé, ce qui permet d’installer l’appareil n’importe ou dans la maison. Une alimentation électrique est indispensable au fonctionnement du ventilateur.

Foyer sans conduit de fumée
Les gaz de combustion sont nettoyés par un convertisseur catalytique et libérés dans la pièce sans aucune déperdition de chaleur. Ce type de foyer doit obligatoirement être installé dans une pièce au volume suffisant.

Conduits de cheminée
Les conduits de cheminées sont formés de boisseaux de section rectangulaire ou carré. Les parois intérieurs des boisseaux bénéficient d’un chemisage ou reçoivent un enduit spécial, compatible avec tous les types de produits de combustion. Un conduit de fumée non chemisé, source de condensation et d’encrassement, pourra être tubé grâce au raccordement de conduits métalliques polycombustibles ou d’éléments en béton.

Conduit de cheminée maçonné
Un conduit traditionnel en boisseaux de terre cuite est adapté à tous les types de combustibles.
Conduit de cheminée chemisé
Un conduit de fumée chemisé à l’aide de tubes métalliques rigides ou d’éléments en béton.
ABAT-VENT DE CHEMINEE
Un abat-vent ou capuchon de cheminée coiffe la sortie de toit du conduit de fumée, d’ou s’échappent les gaz de combustion se dispersant dans l’air. L’abat-vent améliore le tirage et évite que la pluie ou les oiseaux ne pénètrent dans le conduit. En présence de l’humidité au niveau de la cheminée, l’état du solin et des joints de mortiers de la souche devra être vérifié.



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Les fenêtres
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- Post published:janvier 21, 2019
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LES FENÊTRES
Formes et dimensions, types d’ouverture, mécanismes et structures, mais aussi vitrages permettent de différencier les modèles de fenêtres. Vous trouverez dans cet article des informations pour rénover ou remplacer une fenêtre.
TYPES DE FENÊTRES
On distingue généralement six grands types de fenêtres, classés en fonction de leur mode et de leur mécanisme d’ouverture. La fenêtre à la française et la fenêtre coulissante comptent parmi les modèles les plus classiques. Les autres produits de la gamme font appel à des mécanismes à pivot ou à friction. Matériaux, formes et tailles des produits de la gamme varient considérablement d’un modèle à l’autre.
Anatomie d’une fenêtre
Une fenêtre est un élément de construction qui, quel que soit le matériau qui la compose, se présente toujours sous la forme d’un bâti ou dormant constituant un cadre fixe sur lequel sont montés des battants mobiles. Les battants s’articulent sur des ferrures qui regroupent l’ensemble des pièces ou du mécanisme qui concourent à assurer la liaison entre les éléments fixes et mobiles. Le plus souvent les ferrures de fenêtres se présentent sous la forme de paumelles qui assurent la rotation du battant. Le battant lui-même est formé de traverses horizontales et de montants verticaux qui maintiennent le vitrage. Ce dernier est parfois divisé par des éléments décoratifs horizontaux et verticaux référencés sous le terme de petit-bois.

CHOISIR UNE FENÊTRE
Si le choix d’une fenêtre est avant tout guidé par l’esthétique et le style de vos façades, différents autres critères devront être pris en compte, comme l’éclairage ou la ventilation souhaitée dans chaque pièce. L’orientation des ouvertures de la maison déterminera la qualité et l’épaisseur des vitrages, sachant qu’une façade exposée nord-est exigera un verre à haut rendement énergétique. Dans un environnement très sonore, le double vitrage, voire le triple, s’imposera. Enfin, sachez que chaque matériau offre, en dehors des qualités esthétiques, des performances différentes en matière d’étanchéité, d’isolation acoustique et thermique, de résistance mais aussi d’entretien.
Types d’ouvertures
Si l’ouverture dite à la française reste un classique du genre, l’ouverture coulissante ne cesse de gagner en popularité. Chaque type d’ouverture est décliné en modèles de différentes formes, tailles et matériaux. En règle générale, fenêtres basculantes ou oscillo-battantes équipent de préférence salle de bains et cuisine.

Ouverture à la française
Un modèle classique, le plus souvent à deux battants, à ouverture vers l’intérieur selon un axe vertical.

Ouverture à soufflet
Un modèle à ouverture vers l’intérieur. L’axe d’ouverture est horizontal, au niveau de la traverse.

Ouverture basculante
Un modèle qui s’ouvre à demi vers l’intérieur et à demi vers l’extérieur. L’axe d’ouverture est horizontal, sur la médiane de la fenêtre. Encombrant en position ouverte, ce type de fenêtre assure une excellente aération.

Ouverture à l’italienne
Un modèle à projection qui s’ouvre vers l’extérieur. L’axe d’ouverture est horizontal, au niveau de la traverse haute du châssis. Avantage: peu encombrant quand il est ouvert,il permet d’aérer en tout temps.
MÉCANISMES D’OUVERTURE
Les mécanismes et ferrures assurant l’ouverture d’une fenêtre différent selon son mode d’ouverture. Le sens d’ouverture d’une fenêtre détermine son encombrement. Certains modèles dits oscillo-battants cumulent ouverture à la française et ouverture à soufflet selon la manœuvre opérée sur la poignée. Mécanismes et ferrures de fenêtres ne peuvent en règle générale être remplacés par des modèles de type différent.

Paumelles
Ce type de ferrure équipe les fenêtres et portes-fenêtres à ouverture à la française. Le montage des paumelles est réalisé parr vissage des lames au niveau des montants du dormants et de l’ouvrant.

Contrepoids
Un mécanisme qui équipe en priorité le fenêtres à guillotine munies d’un ouvrant qui glisse verticalement sur des glissières fixées le long des montants du dormant.

Pivots
Les fenêtres basculantes sont articulées à mi-hauteur par des pivots assurant la liaison entre le dormant et l’ouvrant. Un dispositif de freinage maintien l’ouvrant selon différentes inclinaisons.

Compas
Un mécanisme d’ouverture spécialement conçu pour les fenêtres à l’italienne. Les compas sont vissés en partie haute, de chaque côté de l’ouvrant et du dormant.
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Les types de fenêtres
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- Post published:janvier 18, 2019
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LES TYPES DE FENÊTRES
En matière de fenêtres, le choix des matériaux dépend en grande partie du style de votre maison et de vos goûts personnels. La gamme se décline en différents matériaux présentant chacun des qualités particulières en termes d’esthétique et d’entretien.
Bois
Un matériau traditionnel décliné en différentes essences, apprécié pour sa chaleur et ses performances naturelles. La pose de joints de calfeutrage au niveau des bâtis bois est indispensable pour améliorer l’isolation de votre intérieur. La résistance des essences nobles comme le chêne justifie leur coût d’achat élevé ; un investissement largement compensé par le peu d’entretien exigé, à savoir une simple protection à base d’huile avant application d’une finition, peinture ou teinte bois naturel. Les bois tendres comme le pin, moins onéreux mais plus fragiles, requièrent quant à eux un entretien plus régulier.
Menuiseries mixtes
Ce type de menuiseries associe les performances de deux matériaux différents, généralement l’aluminium et le bois. L’objectif vise à tirer le meilleur parti des qualités propres à chaque matériau pour obtenir un cadre et un châssis durables, solides et offrant un bon rendement thermique, tout en étant faciles d’entretien. La fenêtre présente une face extérieure en aluminium prélaqué et une face bois côté intérieur.
PVC
Matériau de choix des fenêtres à double vitrage, plus performantes en matière d’isolation thermique et acoustique, le PVC séduit par sa résistance et le peu d’entretien qu’il exige. Autrefois systématiquement blanches, les fenêtres PVC sont aujourd’hui proposées en couleurs vives ou pastel.
Métal
Aluminium et acier ont pour avantages de résister au gauchissement et de supporter des vitrages de grandes dimensions. L’acier bénéficie quant à lui d’un traitement contre l’oxydation. Seul point faible de ce type de matériaux, leur faible performance en matière d’isolation thermique et leur tendance à la condensation.
Formes et fenêtres
En dehors des formes classiques rectangulaires et carrées, les fenêtres peuvent adopter bien d’autres profils – ovale, oeil-de-bœuf, triangle, trapèze, plein cintre, anse de panier, etc. – selon le style architectural de la maison. Chacune de ces formes peut être déclinée en différentes versions – fixe ou à ouverture à la française – matériaux et vitrages.
Croisillons ou petits-bois
Les croisillons sont des éléments décoratifs constitués de petits-bois horizontaux et verticaux qui divisent la surface vitrée d’une fenêtre. Utilisés en rénovation comme en construction neuve, les petits-bois peuvent être intégrés dans un double vitrage, rapportés par collage ou clippage ou encore se présenter sous forme d’un panneau mobile articulé au niveau du cadre des ouvrants.


PORTES-FENETRES ET BAIES VITREES
Un élément de menuiserie spécialement étudié pour illuminer votre intérieur en assurant une ouverture maximale sur votre terrasse ou votre jardin. La porte-fenêtre traditionnelle bois à ouverture à la française cède aujourd’hui le pas aux baies vitrées aluminium ou PVC à 2, 3 ou 4 vantaux coulissants, équipés de système de fermeture multipoints et de vitrages retardateurs d’effractions à haute isolation thermique et acoustique.

MODELES DE PORTES-FENETRES


Porte fenêtre à la française
Un modèle traditionnel décliné en différents matériaux, à 2 ou 3 vantaux articulés sur paumelles. Généralement équipé d’un système de fermeture par crémone en applique ou encastrée, avec poignée béquille centrée. Possibilité d’inclure une trame petits-bois dans le vitrage.
Porte-fenêtre coulissante
Une solution gain de place avec possibilité d’ouverture totale du vantail par coulissement sur deux rails au moyen d’une simple poignée de tirage. La porte-fenêtre peut présenter de 1 à 4 vantaux. A noter, les modèles à galandage permettant de dissimuler les vantaux dans les murs.
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Les revêtements de murs extérieurs
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- Post published:janvier 15, 2019
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LES REVÊTEMENTS DE MURS EXTÉRIEURS
Un mur extérieur peut présenter des qualités décoratives liées à la nature des matériaux qui le composent, mais le recours à un crépi se révèle indispensable pour étancher la surface et jouer un rôle de finition. Un mur de briques est à la fois fonctionnel et décoratif, mais un mur en parpaings exige d’être recouvert d’une couche de parement ou d’un bardage. Si, pour la majorité des propriétaires, crépi et techniques d’enduction sont synonymes de restauration, il apparaît pourtant essentiel de maîtriser ces notions si l’on souhaite un jour assortir le parement de sa maison à celui d’une extension, ou rénover toute une façade.
CREPIS
Directement applicable sur les parpaings ou les briques, voire sur les grillages métalliques destinés à renforcer l’adhérence de l’enduit, le crépi protège le mur d’une finition à la fois décorative et étanche. La couche de parement peut être texturée de multiples façons et faire l’objet de traitements spéciaux afin de renforcer, par exemple, ses qualités hydrofuges ou encore servir de base à l’application d’une peinture de finition pour murs extérieurs. Vous pourrez envisager toutes les options possibles avec un professionnel qui vous conseillera sur toutes les mesures à mettre en oeuvre pour étancher les murs si nécessaire.
Question de règlement
Un ravalement de façade ou la modification d’un crépi extérieur exige le dépôt d’une déclaration de travaux en mairie. L’autorisation accordée sera accompagnée de prescriptions particulières, concernant les couleurs ou encore les techniques à respecter. Dans le cas de proximité de monument historique ou d’une zone protégée, cette autorisation sera visée par l’architecte des bâtiments de France. Dans les lotissements, ces contraintes peuvent être retenues dans le cahier des charges.
BARDAGE
Le bardage ou couverture en façade, concerne principalement les maisons à murs extérieurs creux et à ossature bois, même si l’on retrouve parfois les bardeaux de bois en couverture de murs maçonnés. certaines façades sont ainsi particulièrement revêtues de bardeaux, posés à l’horizontale ou à la verticale, positionnement à privilégier en raison d’un meilleur écoulement des eaux de pluie. Outre son aspect décoratif, le bardage est un revêtement particulièrement isolant, d’ou son succès. Les bardeaux ou clins sont généralement en bois, parfois en fibres ciment, en PVC ou en métal. Ces derniers plus faciles d’entretien que le bois, peuvent être peints. Les bardeaux métalliques se fixent généralement aux murs à l’aide d’attaches et de profilés spéciaux fournis avec le produit. En cas de bardage, la pose d’un pare-pluie ou pare-vapeur, évitant à l’eau de pénétrer dans le mur mais laissant s’échapper la vapeur, est absolument indispensable, une série de liteaux fixent le pare-pluie ou le pare-vapeur au mur et servent de supports d’ancrage aux vis ou aux clous utilisés pour fixer les clins.
Pose de clins
Les clins horizontaux sont fixés sur des liteaux verticaux afin de créer une lame d’air entre le mur et le revêtement.
Certains fabricants proposent des bardages intégrant des couches de matériau isolant. L’avis d’un spécialiste est nécessaire afin d’éviter tous les problèmes de condensation liés à une mauvaise isolation.






Solutions écologiques pour le bardage
Pensez aux solutions « vertes » en choisissant votre bois de bardages pour les murs extérieurs. Optez si possible pour le bois de récupération ou bien assurez-vous que le bois neuf du fournisseur provient bien de forêts à gestion durable. Le bardage en aluminum recyclé, et non de première main, constitue une autre alternative viable.
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Planchers
- Auteur/autrice de la publication :admin
- Post published:janvier 15, 2019
- Post category:Construction/Intérieur/Maçonnerie/Menuiserie/Plancher/Rénovation
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PLANCHERS
La réalisation d’un plancher suspendu permet de rehausser le niveau du plancher par rapport au sol. La travure du plancher se compose de solives et de lambourdes assemblées de différentes façons selon l’âge du plancher et les coutumes locales.
CONSTRUCTION D’UN PLANCHER
Les solives du plancher prennent appui sur les murs de façade (entre les deux parois d’un mur creux) ou sur les murs porteurs intérieurs. De petits épaulements maçonnés sont souvent utilisés comme supports des solives. Le plancher lui-même est formé d’un assemblage de lames ou de panneaux de particules fixés à la perpendiculaire des solives.
Travure composée à solives encastrées
Une architecture traditionnelle où les extrémités des solives ou bastaings sont encastrées dans les murs porteurs qui supportent le poids du plancher. L’extrémité des solives prend parfois appui sur une semelle bois fixée sur chaque mur. Avec le temps, les solives ont tendance à s’imprégner d’humidité et doivent être remplacées. La section des solives varie selon la portée du plancher; un détail à ne pas négliger lors de la création ou de l’extension d’un plancher bois suspendu.


Travure simple à lambourdes d’appui
Une travure à solives parallèles supportées par des chaises à solives (ou sabots) fixées sur des lambourdes d’appui. La gamme des chaises à solives décline différents accessoires adaptés aux sections et versions de solives disponibles sur le marché. Rapides à fixer, les chaises à solives permettent de rénover la travure d’un ancien plancher sans avoir à percer des trous dans les murs. Les tirants latéraux maintiennent les solives en place. Une extrémité se fixe sur l’extérieur du mur, l’autre perpendiculairement ou parallèlement aux solives. L’accessoire est surtout utilisé dans les constructions modernes aux murs plus légers.
Travure à poutre en I
Version contemporaine de la travure composée à solives encastrées, cette architecture de plancher repose sur l’utilisation de poutres en l réalisées en lamellé-collé. À la fois légères et résistantes, ces poutres sont moins sensibles aux déformations que les poutres bois traditionnelles. Le nom de la poutre fait référence au profil de la pièce. Le sommet et la base de la poutre sont formés de sections séparées en bois laminé appelées talons. En dehors des poutres en l, les membrures bois d’un plancher se présentent sous différentes formes de poutres et solives regroupées sous le terme de bois de charpente. Cette famille de produits sollicités dans différents domaines de construction, en toiture par exemple, regroupe également linteaux et pièces de structure.
Rigidifier et renforcer la travure
Lorsqu’on divise une pièce en érigeant un mur de séparation, la travure du plancher doit être renforcée. La construction d’une cloison légère, perpendiculairement aux solives du plancher, n’exige normalement aucun renfort de la travure. Lorsque la séparation est érigée parallèlement aux solives, la solive d’appui existante doit être doublée afin de mieux supporter la cloison. Des connecteurs bois sont utilisés pour l’assemblage des solives alors que des étriers facilitent la fixation des solives aux murs. On utilisera une solive de renfort de même section que la solive d’appui et on assemblera les deux pièces.
Enchevêtrures
Les pièces de bois alignées entre les murs porteurs forment le solivage. Lorsque les solives doivent céder la place à une trémie d’escalier ou à une trappe d’accès aux combles, les solives doivent être découpées de façon à réaliser une enchevêtrure. Les chevêtres désignent les pièces de bois fixées à la perpendiculaire des solives découpées qui prennent le nom de solives boiteuses. Les solives supportant les chevêtres sont désignées sous le nom de solives d’enchevêtrure. Des chaises à solives (sabots) sont utilisées pour supporter les pièces formant l’enchevêtrure.

Ventilation et isolation
Les planchers bois suspendus doivent être ventilés avec des briques perforées, assemblées au niveau de la paroi extérieure du mur. La plupart des problèmes d’humidité concernant la travure d’un vieux plancher de rez-de-chaussée sont généralement liés à un manque de ventilation et à la rupture ou l’absence de barrière hydrofuge. L’extrémité des solives doit s’encastrer dans la paroi extérieure d’un mur creux, au-dessus de la barrière hydrofuge. La rénovation d’un plancher commence par une inspection des solives. On veillera à ce que les extrémités de solives soient traitées et pénètrent bien la maçonnerie. On libérera les évents d’aération des briques afin d’assurer une libre circulation de l’air. Le remplacement du plancher d’une pièce peut avoir un impact sur la ventilation d’un plancher proche. Lors du remplacement ou de la réalisation d’un plancher, on ajoutera une épaisseur d’isolant afin de limiter courants d’air et déperditions de chaleur.