Salles de bains
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SALLES DE BAINS
L’agencement d’une salle de bains débute par le choix d’équipements implantés de façon à occuper au mieux l’espace disponible. Si le remplacement de certains équipements limite les travaux de plomberie, l’aménagement complet d’une salle de bains ne peut être envisagé sans préparation d’un schéma de routage des canalisations d’arrivée et d’évacuation d’eau.
CHOIX DE L’EQUIPEMENT
La plupart des fabriquants commercialisent des lignes sanitaires complètes avec accessoires coordonnés. Une ligne sanitaire basique comprend lavabo, baignoire, et/ou douche. Traditionnellement, les équipements de salle de bains sont en céramique ou bien en résine acrylique blanche. carrelage, faïences, robinetterie et autres accessoires pourront être assortis aux éléments.
WC
Un WC est formé d’un réservoir et d’une cuvette. Dans le réservoir prennent place le mécanisme de chasse d’eau et l’eau qui vient remplir la cuvette reliée par une sortie à la colonne de chute des eaux-vannes. Le réservoir (céramique, acrylique ou métal) peut être attenant à la cuvette ou relié à cette dernière par un tuyau. Un réservoir de WC suspendu est conçu pour être encastré dans un mur. La cuvette, en céramique sanitaire émaillée ou en inox, peut être fixée au mur (WC suspendu) ou reposée au sol. Toutes disposent d’un siphon intégral – un coude en U rempli d’eau pour éviter la remontée de mauvaises odeurs. Un WC peut présenter une sortie horizontale ou verticale; des adaptateurs permettent de remplacer un modèle par un autre.

Bloc WC
Modèle à poser commercialisé sous forme d’un pack incluant un réservoir attenant à la cuvette avec mécanisme de chasse d’eau intégré, un abattant, un robinet d’arrêt et un kit de fixation.

WC d’angle
Pour petites salles de bains. WC suspendus, à cuvette fixée au mur et à réservoir encastré, ou à cuvette indépendante à réservoir fixé au mur.
Lavabos
Traditionnellement réalisés en céramique émaillée, les lavabos se déclinent aujourd’hui en une large gamme de modèles – sur colonne, demi-colonne ou à fixation murale – et de matériaux, comme le verre, bois, résine, pierre. Le lavabo peut aussi se transformer en un plan de toilette avec vasque encastrée dans un élément de rangement.



Baignoire
Il en existe dans une vaste gamme de matériaux. L’acier émaillé ou la fonte sont des matériaux froids au toucher; plus économique à l’achat, l’acier s’écaille plus facilement que la fonte, plus lourde mais aussi plus onéreuse. Les matériaux composites, comme la résine de synthèse, plus léger, plus chauds mais aussi plus abordables, ont tendance se rayer plus facilement. A noter, les baignoires équipées d’un système de balnéothérapie et les modèles à ouverture latérale facilitant l’accès aux personnes âgées ou handicapées.

Baignoire droite
De forme classique, ce modèle est souvent vendue avec une façade adaptée, dans le cas contraire, une façade en CTBX ou carreaux de plâtre revêtue d’une finition harmonisée à celle des murs pourra être installée.

Baignoire d’angle
Une forme qui multiplie les options d’agencement de salle de bains. Certains modèles offrent un gain de place non négligeable et d’autres sont bien plus encombrants que des baignoires droites.

Baignoire à pose libre
Des modèles traditionnels montés sur pieds. Les baignoires en fonte à pattes de lion sont aujourd’hui considérées comme des antiquités. Les modèles contemporains sont parfois rehaussés de chromes décoratifs.
Salle de bains intégrées
Les équipements sanitaires sont de plus en plus intégrés ou encastrés dans le mobilier de la salle de bains. Les éléments en kit sont assemblés comme ceux d’une cuisine.

Robinetterie
Le style d’une salle de bains dépend en partie de la robinetterie; vos options seront limitées par le nombre de sorties prévues pour chaque équipement. Certaines baignoires rendent la possibilité d’installer un modèle de robinet particulier.
Chauffage et ventilation
La salle de bains peut disposer d’un sèche-serviettes électrique ou d’un radiateur électrique d’appoint. Si la pièce est dépourvue de système de ventilation, prévoir un système VMC afin d’éviter l’apparition de moisissures et de taches d’humidité. De même, on utilisera une peinture antifongique.
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Agencement de cuisine
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- Post published:février 5, 2019
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AMENAGEMENT DE CUISINE
L’agencement d’une cuisine intégrée exige patience et réflexion. Le schéma d’implantation des éléments et appareils électroménagers qui la composent est une étape délicate et toute erreur en ce domaine peut se révéler coûteuse. En présence d’un schéma existant et opérationnel, le renouvellement se limite au décor et au remplacement des façades de portes et de tiroirs. Mais tout se complique si vous souhaitez installer un nouvel appareil, un élément de rangement supplémentaire ou revoir le plan de la cuisine. Alors un nouveau schéma d’agencement s’impose.
IMPLANTATION
Planifier l’agencement d’une cuisine reste une opération complexe exigeant la prise en compte de multiples facteurs. A ce stade l’enjeu consiste à limiter le plus possible tout dépassement de budget, sachant que le prix d’une cuisine intégrée repose essentiellement sur le coût d’installation bien plus que sur l’achat des éléments eux-mêmes.
Appareils électroménagers
Une cuisine minimaliste se doit d’abriter table de cuisson et four, réfrigérateur et évier. Un équipement à compléter éventuellement par un four à micro-ondes, un lave linge, un lave vaisselle, un congélateur séparé ou un combiné réfrigérateur-congélateur. A noter que certaines pièces, garage ou buanderie, peuvent accueillir une partie de ces appareils.
L’activité dans une cuisine se concentre entre les trois pôles que représentent la table de cuisson, l’évier et le réfrigérateur. Ces trois pôles forment un triangle d’activité sur lequel s’articule l’agencement idéal d’une cuisine, conjuguant à la fois accessibilité, circulation et facilité de rangement (voir ci-dessous).
L’implantation du réfrigérateur à proximité de la table de cuisson est à éviter, car la circulation d’air chaud aux abords de cette dernière lorsqu’elle est en fonctionnement forcerait le réfrigérateur à une surconsommation.
Dans le cas d’un création d’un îlot central, on évitera d’interrompre la circulation entre l’évier le réfrigérateur et la table de cuisson. L’alimentation électrique pourra facilement être assurée par les câbles circulant en sous-plancher. Question plomberie, l’installation des canalisations d’évacuation sous le plancher sera plus complexe et souvent impossible.

Aménagement en L
Les éléments occupent une partie ou toute la longueur de murs perpendiculaires. Dans les cuisines spacieuses, cette configuration permet d’aménager une zone repas au centre de la pièce. Un schéma intégrant capacité de rangement et facilité de circulation, idéal pour une famille nombreuse.
Aménagement en U
Les éléments s’aligne sur trois murs; dans une grande pièce, un des cotés peut faire office de comptoir repas. Dans les petites pièces pièces cette configuration accroît la capacité de rangement mais limite l’espace du sol. Il est préférable d’installer le réfrigérateur à proximité de la porte.


Aménagement en vis-à-vis
Dans une pièce étroite, les éléments peuvent être alignés le long de deux murs en vis-à-vis. La configuration limite l’espace au sol, mais les surfaces murales disponibles sont utilisées au maximum de leur potentiel.
Îlot central
Un aménagement sollicité dans les grandes pièces, mais aussi dans les petites cuisines. pour l’originalité du concept. Avec une implantation en îlot, la notion de triangle d’activité ne s’applique pas. La configuration ne facilite pas l’installation des câbles et celle des conduits d’alimentation.

Plan d’installation
L’exemple ci-dessous détaille les grandes lignes de la stratégie qu’il convient d’adopter. On adaptera le plan de travail selon le schéma d’aménagement et les équipements choisis.

- Reroutage des circuits électriques
- Reroutage des canalisations d’eau
- Travaux visant la structure des murs, plafond et sol
- Intégration des éléments suspendus
- Installation du plan de travail
- Raccordement de l’évier
- Encastrement du four et table de cuisson
- Fixation de la hotte aspirante
ALIMENTATION DES EQUIPEMENTS DE LA CUISINE
Si le schéma d’aménagement de votre cuisine intégrée reprend celui de votre ancienne cuisine, les travaux d’installation resteront limités. Dans la plupart des cas cependant, une modification du routage des canalisations et câbles d’alimentation existants sera nécessaire.
Plomberie
L’évier doit être alimenté en eau chaude – froide et raccordé à un réseau d’eaux usées ; ce même principe s’applique au lave-linge et au lave-vaisselle, souvent raccordés au réseau de plomberie de l’évier. D’où la nécessité de regrouper ces différents éléments ! Les canalisations d’évacuation des eaux ménagères doivent respecter une certaine pente, ce qui explique la difficulté à prolonger ces installations dans certains cas.
Gaz
Toute intervention sur une installation de gaz exige des compétences techniques spécifiques et une parfaite connaissance de la réglementation.
Electricité
La cuisine concentre une multitude d’appareils plus ou moins gourmands en électricité. En plus des prises de terre standards implantées au-dessus du plan de travail pour alimenter machine à café, robot-ménager ou grille-pain, les gros appareils électroménagers devront disposer chacun d’un circuit spécialisé protégé par un disjoncteur.
En matière d’éclairage, le schéma d’installation électrique doit associé lumière d’ambiance et éclairage directionnel de certaines zones, comme l’évier ou le plan de travail. En plus des plafonniers, un dispositif d’éclairage peut être installé sous les éléments hauts et les hottes aspirantes. On se basera sur le schéma d’aménagement de la cuisine intégrée afin de procéder au routage et aux dérivations nécessaires des câbles électriques.
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Cuisines
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- Post published:février 5, 2019
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CUISINES
Pièce stratégique de la maison, la cuisine exige une attention particulière pour réaliser un agencement alliant fonctionnalité et esthétique. La plupart se composent d’éléments prêts à assembler comme ceux présentés dans cet article. L’installation d’une cuisine peut entraîner des travaux mettant en cause la structure de l’habitation, la plomberie ou l’électricité.
CUISINE INTEGREE
Un concept basé sur l’optimisation de l’espace. Les éléments associent fonctionnalité, ergonomie et esthétique. Nous proposons des caissons de tailles standards à habiller de façades de portes ou de tiroirs, de plans de travail, de supports d’éviers et d’accessoires déclinés en une large gamme de styles.
PLANS DE TRAVAIL
Les plans de travail standards se déclinent en éléments de 108 à 410 mm de long et de 20 à 40 mm d’épaisseur. Choisir un élément plus large que nécessaire sachant q’une partie sera découpée à l’installation. La gamme se décline en divers matériaux, bois massif, panneau de particules mélaminés, pierre naturelle ou imitation pierre, quartz, résine. Les plans de travail en bois massif ou mélaminé, comme certains modèles imitation pierre, sont généralement commercialisés en tailles standards, prêts à monter. Ceux en pierre naturelle, quartz ou résine, sont découpés par un granitier après que notre métreur ai relevé les cotes via télémètre numérique et ainsi les consigner sur un rapport de gabarit. Les plans de travail peuvent être carrelés; dans ce cas on utilise comme support un contre-plaqué ou un panneau MDF bénéficiant d’un traitement fongicide. Les crédences sont généralement revêtues de carreaux, d’acier inoxydable ou de verre.

ELEMENTS DE CUISINE
Les cuisines intégrées sont agencées à partir d’éléments hauts à suspendre et d’éléments bas de rangement accueillant tablettes, portes, tiroirs et divers accessoires. Les éléments proposés prêts à poser ou en kits, à assembler avant installation. Différents modèles de cuisines intégrées et d’agencements sont généralement exposés chez les revendeurs. Les prix varient en fonction du matériau choisi, de la taille de l’élément mais aussi de l’épaisseur des panneaux et caissons.

Élément bas
Des modèles commercialisés en hauteurs et largeurs standards. La profondeur, de 500 à 650 mm, peut être minimisée afin de répondre à certaines exigences.

Élément haut
Des modèles proposés en largeurs standards, coïncidant avec celles des éléments bas, dont les dimensions ne dépassent pas 810 mm de haut et 380 mm de profondeur.
ELEMENTS SEPARES
Nous proposons également des éléments séparés et modulables, susceptibles de compléter l’agencement existant en multipliant les espaces de rangement disponibles. Une option à ne pas négliger si vous disposez d’une pièce assez vaste pour accueillir en plus de la cuisine intégrée des éléments supplémentaires !
ÉVIERS ET APPAREILS ELECTROMENAGERS
Les appareils électroménagers – réfrigérateur, lave-linge, lave-vaisselle et table de cuisson – sont commercialisés en taille standards (500 à 600 mm de large et 820 à 880 mm de haut) de façon à les encastrer sans problème dans les cuisines classiques. Les appareils encastrés sont masqués par une porte coordonnée à la finition et au style des éléments; plan de cuisson et évier s’encastrent au plan de travail. Les fabricants proposent des modèles surdimensionnés pour les familles nombreuses ou sous-dimensionnés pour les petites cuisines. Innovation et astuces ne cessent d’améliorer cette gamme de produits qu’il convient de choisir sans précipitation.

Évier
Les modèles traditionnels peuvent exiger un support maçonné. Ceux en Inox peuvent être posés sur un élément bas ou encastrés dans un plan de travail.

Table de cuisson
En version gaz ou électrique. Les modèles gaz sont souvent encastrés dans le plan de travail. Les tables de cuisson électriques disposent de plaques, foyers vitrocéramique ou à induction.

Hotte aspirante
Design, puissance et fonctionnement différencient les modèles. On distingue les hottes à recirculation avec filtration et restitution d’air, des hottes à extraction expulsant l’air vicié vers l’extérieur.

Four
Appareil à encastrer dans un caisson spécial pour une cuisine intégrée, ainsi que les accessoires de fixation nécessaires. Modèle gaz, électriques, traditionnels ou multifonctions.
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Lutter contre l’humidité
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- Post published:février 5, 2019
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LUTTER CONTRE L'HUMIDITÉ
L’humidité constitue un véritable fléau pour les propriétaires. Toute négligence en la matière peut occasionner des dommages importants susceptibles d’entraîner de coûteuses réparations. L’humidité se manifeste à travers des signes évidents comme une décoloration des surfaces, l’apparition de moisissures, un décollement du papiers peints ou encore un farinage des plâtres. les murs sont humides au toucher et une odeur particulière envahit la maison. On distingue trois grandes causes d’humidité: la condensation, les infiltrations et les remontées capillaires.
CONDENSATION
La présence de moisissures dans la cuisine ou la salle de bains est souvent liée à la condensation. Au contact de surfaces froides – vitres, canalisations ou murs extérieurs – l’humidité se condense en gouttelettes d’eau. Après révision du système de ventilation, on procédera à un nettoyage des traces de moisissure avec une solution fongicide ou blanchissante. L’aération quotidienne des pièces par l’ouverture des fenêtres suffit parfois à améliorer la ventilation et à régler le problème.

INFILTRATION
L’humidité extérieure qui pénètre dans la maison peut se manifester sur les murs après une période pluvieuse. Longues à sécher, les surfaces se dégradent ou se décolorent. Une simple tache permet de déterminer plus facilement l’origine du problème. Une fuite au niveau d’une gouttière peut ainsi causer bien des dégâts! De même, l’accumulation de débris au pied d’un mur extérieur peut entraîner un problème d’humidité à l’intérieur de la maison.

Traiter les problèmes d’infiltration
Un des moyens les plus sûrs pour lutter contre les infiltrations liées à des problèmes de structure consiste à étancher les surfaces au contact de l’humidité. La technique passe par la mise en place d’une membrane hydrofuge sur les murs intérieurs ou sur les dalles de sol. En règle générale, ce traitement s’applique aux caves et sous-sols plus exposés aux risques d’humidité. Bien souvent ces parties de la maison inaccessibles depuis l’extérieur ne peuvent bénéficier d’autres traitements, comme l’injection de résine au cœur de la maçonnerie ou l’application d’un enduit hydrofuge sur le parement extérieur. Les deux techniques présentées ci-après constituent deux solutions d’étanchement efficaces.
L’application d’un enduit époxy hydrofugeant reste la plus simple des solutions. Dans les environnements particulièrement humides (exigeant par exemple un pompage préalable) on optera pour la pose d’une membrane polypropylène.
Enduit époxy hydrofugeant
Les enduits époxy bicomposants sont des produits hydrofugeant destinés à étancher murs et sols des caves et sous-sols humides. Solution efficace et rapide à mettre en oeuvre, ce type d’enduit autorise l’application d’une finition.
Membrane polypropylène
Peut remplacer l’enduit époxy hydrofugeant. Bien que la membrane soit hydrofuge, l’installation d’un système de canalisation et de pompage de l’eau accumulée à l’arrière de la membrane peut devenir indispensable.
REMONTEES CAPILLAIRES
Les remontées capillaires trouvent leur origine dans le sol et finissent affecter la maison. En général, le problème se manifeste en cas d’absence ou de défaillance de la barrière hydrofuge. Une dalle de plancher touchée par des remontées capillaires devra être refaite en prévoyant la pose d’un film hydrofuge. Si le problème se situe au niveau des murs, la mise en place d’une nouvelle membrane hydrofuge s’impose. Dans ce cas, on optera pour l’injection sous pression ou par infiltration de résine hydrofuge au coeur de la maçonnerie.
Injection par infiltration
En règle générale, le principe consiste à percer une série de trous dans la maçonnerie afin d’y injecter de la résine hydrofuge. Ces travaux sont normalement effectués depuis l’extérieur. La résine agit en s’infiltrant et en saturant les joints de mortier.
Injection sous pression
Aussi efficace que la technique d’injection par infiltration, cette méthode consiste à percer des trous d’injection de chaque côtés des briques ou de parpaings. Une canule spéciale est insérée dans les trous avant injection de la résine sous pression. La résine s’infiltre dans la maçonnerie de façon à créer une barrière étanche. Les résines utilisées sont souvent plus toxiques que celles employées lors des injections par infiltration.
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Menuiserie de finition
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- Post published:février 1, 2019
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MENUISERIE DE FINITION
Les moulures en bois contribuent à la réalisation de finitions décoratives. Si les plinthes et cadrages de porte comptent parmi les moulures les plus sollicitées, d’autres éléments permettent de parfaire l’encadrement de placards et d’étagères ou encore d’habiller pans de murs et panneaux de porte. Cet article détaille différents types de moulures et techniques de pose.
TYPES DE MOULURES
Les moulures en bois brut exigent après pose l’application d’une peinture ou d’une finition bois naturel. Certaines moulures, comme et plinthes ou les cadrages, bénéficient déjà d’une finition coordonnée à celle du panneau de porte . Synonymes de gain de temps, les moulures préfinies requièrent une pose minutieuse.
MOULURES EN BOIS DECORATIVES
Ces moulures contribuent à souligner certains éléments d’une pièce. Moulures à profil quart-de-rond ou scotie sont souvent utilisées pour masquer la jonction entre murs et planchers bois. Plinthes et cadrage sont quant à eux déclinés en une large gamme de profils. Moulures en bois dur et en bois tendre font souvent l’objet de profils plus détaillés. La sélection présentée ci-contre regroupe les profils les plus représentatifs de la gamme. Certains fabricants proposent des produits plus sophistiqués encore afin de répondre aux exigences les plus pointues en matière de décoration.
Cimaise et corniche décoratives
Une cimaise peut jouer un rôle décoratif (rupture de l’uniformité d’un pan de mur) ou pratique (suspension de cadres ou protection d’un mur contre les marques causées par les dossiers de chaise). Les corniches en bois, proposées en deux sections à assembler, sont utilisées comme leurs homologues en plâtre. Le MDF ou le polyuréthane peuvent se substituer au bois.


Rosettes décoratives
Les sections de cadrages sont généralement assemblées en onglet au sommet de la porte et aboutées à la plinthe à la base de la porte. L’utilisation de rosettes décoratives permet de donner plus de cachet à un encadrement de porte.

Rosette de cadrage de porte
Déclinées en différents motifs. L’assemblage abouté du jambage et de la traverse du cadrage est un classique du genre.
Rosette de plinthe
Une rosette aboutée à la plinthe et à la base du jambage du cadrage, en pied de porte.
PLINTHES MDF
Différentes de celles en bois massif, les plinthes MDF bénéficient généralement d’un apprêt et d’un traitement antifongique. Souples, flexibles et ne présentant aucun nœud, à la différence du bois, les plinthes MDF s’avèrent plus faciles à poser le long de murs au profil inégal. La plinthe épousant parfaitement le support, il devient dès lors de combler l’intervalle la séparant du mur.

PLINTHES ET CADRAGES
Les plinthes se posent à la jonction des murs et du plancher. Les cadrages qui dissimulent la jonction entre murs et dormants d’une porte sont souvent plus étroits que la plinthe qui leur est associée. Ainsi une plinthe de 100 mm sera accompagnée d’un cadrage de 50 mm de large.


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Les cheminées
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- Post published:janvier 31, 2019
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LES CHEMINÉES
En dehors de la fonction décorative, une cheminée en service offre une source de chaleur non négligeable. Le choix du combustible, bois, gaz, Ethanol ou électricité, dépendra de l’installation existant. Le montage d’un cheminée reste une affaire de spécialiste.
LES TYPES DE CHEMINEES
Les cheminées à foyer ouvert, conçues pour brûler du bois, peuvent se présenter sous deux formes. La plus élémentaire consiste en une simple ouverture à la base de la cheminée. De la forme du foyer, parfois équipé d’une plaque décorative ou contrecœur en fonte, dépend la qualité de la combustion. La gorge de l’avaloir entraîne une aspiration d’air frais qui entretient la combustion.
Cheminée traditionnelle
Une simple ouverture d’âtre aux parois en brique ou en pierres, s’élevant jusqu’au conduit. L’ouverture de l’âtre peut être diminuée au niveau de la gorge, à l’endroit ou se raccorde le conduit.

Cheminée à foyer ouvert avec contrecœur
Le contrecœur en fond de foyer renvoie de la chaleur dans la pièce lorsque le feu est éteint. Réalisé en fonte, en brique réfractaire ou en béton, le contrecœur se présente en 2 parties ou plus, comprenant entre autres une table de registre. Les largeurs standards se situent entre 400 et 450 mm.

TYPES DE FOYERS
Le choix d’un foyer est lié au combustible utilisé, au mode de construction de la cheminée et à la présence ou non d’un conduit d’évacuation. Si vous ne disposez pas d’une cheminée, préférez une cheminée électrique ou encore un poêle ou un insert gaz à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique.
Foyers ouverts à bois
Les flammes sont issues de combustion du bois. Les foyers les plus performants sont équipés d’une grille bûchère qui améliore la circulation de l’air. Le feu prend place dans l’âtre des cheminées à foyer ouvert, avec ou sans contrecœur. L’avaloir, monté au-dessus des foyers à faible tirage, dirige les gaz de combustion vers le conduit d’évacuation des fumées.
Poêles et inserts bois
Insert ou poêle à bois s’installent dans l’âtre de cheminées à foyer ouvert. Le poêle peut aussi être placé à l’avant de la dalle foyère. Le conduit ou carneau se raccorde directement au tube placé à l’intérieur du conduit d’évacuation de la cheminée ou à l’arrière d’une plaque de fermeture (registre) scellée à la base d’un conduit sans tubage.
Foyers à gaz
Inserts et poêles à gaz fonctionnent au gaz de ville ou au gaz en bouteille, selon le type de brûleurs dont ils sont équipés. Simples à installer et à utiliser, ces appareils sont généralement proposés avec une sortie de conduit faisant appel à un système de ventilation équilibrée ou mécanique ne nécessitant pas de conduit de cheminée. La gamme se décline en différents styles et modèles, imitant un feu de bois avec flammes virtuelles sur bûches ou galets.
Foyers électriques
Traditionnels, contemporains, à encastrer ou à poser, les foyers électriques à effet de flammes se présentent parfois comme de véritables cheminées avec contrecœur incorporé.
HABILLAGES ET FACADES DE FOYERS
L’habillage d’une cheminée traditionnelle présente un manteau, un fond d’âtre et une dalle foyère. Ces éléments peuvent être vendus séparément ou en kit. Tous les styles de matériaux sont présentés, du plus rustique au plus contemporain. La restauration d’un habillage d’époque permet de conserver tout son charme à une cheminée ancienne. Ainsi, les couches de peinture recouvrant un habillage en fonte pourront être décapées et les briques de l’âtre remplacées. L’installation d’un âtre complet reste un travail de professionnel ainsi que le remplacement de l’habillage pour une finition impeccable.

Poêle dans un âtre
Un poêle à feu continu peut être installé dans l’âtre d’une cheminée traditionnelle à foyer ouvert. Les portes du poêle peuvent généralement être ouvertes, à l’exception des modèles équipés d’un système de ventilation équilibrée. Les cendres devront être régulièrement retirées.

Foyer traditionnel
Pierre, fonte ou bois restent les matériaux les plus utilisés pour habiller les cheminées traditionnelles. Les styles s’adaptent à toutes les configurations, quel que soit le type de combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Foyer contemporain
Les habillages contemporains au design épuré, faisant appel à des matériaux comme l’acier ou la fonte d’aluminium, permettent de restaurer une ancienne cheminée. Les modèles s’adaptent à toutes les configurations quel que soit le combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Poêle à poser
Une installation généralement réservée aux poêles présentant un design contemporain. Des modèles le plus souvent à gaz, sans conduit ou à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique. Ce type de poêle peut être installé partout dans la maison, à condition d’être placé à proximité d’un mur.

Foyer encastré
Une solution gain de place concernant presque toutes les pièces de la maison, pour accueillir foyers électrique ou gaz à évacuation directe. Les foyers encastrés raccordés à un conduit de cheminée exigent une installation plus contraignante.
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Les portes
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- Post published:janvier 25, 2019
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LES PORTES
Les portes d’entrée ou intérieures doivent s’accorder au style architectural de la maison. En règle générale, les portes d’entrée exposées aux éléments sont plus épaisses et résistantes que les autres. Toute la quincaillerie – poignée, paumelles serrure, loquet, heurtoir, entrée de boîte aux lettres, etc. – est achetée séparément avant d’être montée sur la porte.
LES TYPES DE PORTES
Le meilleur moyen de classer les milliers de modèles de porte existant sur le marché consiste à distinguer les portes extérieures (portes palières ou portes d’abris de jardin) des portes intérieures.
Portes extérieures
Les modèles les plus courant sont présentés ci-dessous. Le matériau dont est constituée la porte détermine sa durabilité et l’aspect de sa finition. Le choix d’une porte tient également compte du style architectural d’une maison; ainsi pour un intérieur d’époque, préférez des portes à panneaux aux portes planes. De nombreuses portes d’entrée sont disponibles sous forme de blocs-portes comprenant une porte seule et un bâti.
Caractéristique
Préférez un bois massif, plus résistant.
Finition
Vernis pour boiseries extérieures.
Caractéristiques
Un matériau isotherme à l’entretien limité.
Finition
Finition assurée en usine.
Caractéristiques
Réalisée dans un cadre bois intégrant de large panneaux isolants.
Finition
Prépeinte, à peindre ou à vernir.
Caractéristiques
Vendue comme ensemble prêt à poser intégrant panneau, rail, accessoire de guidage et poteau.
Finition
Le modèle ci-contre montre un panneau et un bâti en PVC.
Caractéristiques
Des panneaux de porte à âme bois et à parement acier, ou à blindage acier et parement bois.
Finition
Poignées et serrures peuvent être montées en usine.

Portes intérieures
Comme les portes extérieures, la gamme des portes intérieures ne cesse de s’élargir. Les modèles les plus représentatifs sont référencés ci-dessous. Plus légères, elles sont aussi moins coûteuses. Les portes planes sont plus économiques que les portes à panneaux. Choisissez un modèle adapté à l’architecture des lieux et n’hésitez pas à vous renseigner auprès des professionnels sur l’isolation phonique ou la résistance au feu par exemple.

Caractéristiques
On distingue portes à panneaux pleins et postformés. Les premières sont réalisées à partir de bois durs ou tendres, parfois exempts de nœuds. Les portes à panneaux postformés imitation bois conjuguent légèreté et économie.
Finition
Finition peinture ou bois naturel pour le bois massif. Les portes postformées ne supporte qu’une finition peinture.
Caractéristiques
Le verre doit être résistant et répondre aux normes en vigueur pour un usage intérieur. Idéal pour éclairer une pièce sombre.
Finition
Apprêtage et application d’une sous couche sur la porte avant de fixer les vitres sera nécessaire.
Caractéristiques
Un vantail décoratif à lames inclinées pour une meilleure ventilation. Idéal pour fermer armoires ou placards de cuisine.
Finition
Peinture, lasure ou finition bois naturel.
Caractéristiques
Fixée au bâti au moyen de paumelles. Les paumelles peuvent également servir à associer deux vantaux. Mécanisme et rail coulissant au sommet du vantail.
Finition
Peinture, lasure ou finition bois naturel
Caractéristiques
Un vantail constitué de lames à rainures et languettes, maintenues par trois barres horizontales écharpes diagonales.
Finition
Peinture, lasure ou finition bois naturel.
Caractéristiques
Une configuration à barres et double écharpe, renforcée par un cadre.
Finition
Peinture, lasure ou finition bois.
Caractéristiques
Portes à âme pleine ou à âme alvéolaire (moins chères). Les plus solides ont un vantail plein et un cadre tendre pour fixer paumelles et gâche de serrure.
Finition
Possibilité de parement (à âme pleine). Peinture et finition (à âme alvéolaire).
L’ANATOMIE D’UNE PORTE
Les portes extérieures, plus lourdes que les portes intérieures, présentent une différence au niveau du cadre sur lequel elles sont fixées. Les portes intérieures sont solidaires du chambranle, fixé à un bâti grossier, alors que les portes extérieures sont montées sur un dormant. Lors du remplacement d’une porte, le nouveau vantail est fixé au chambranle existant. Lors de la pose d’une porte sur un mur creux, on aligne le dormant sur la paroi extérieure du mur avant de l’encastrer de façon à créer un renfoncement entre la paroi extérieure et le dormant.


ANATOMIE D’UN VERROU
Les portes sont généralement équipées d’un mécanisme de verrouillage qui sécurise la fermeture. Les portes intérieures sont souvent équipées d’une simple serrure à larder à bec-de-cane; les serrures de sécurité des portes extérieures associent quant à elles pêne demi-tour et dormant. quel que soit le type de serrure, le coffre de l’élément est inséré dans une mortaise pratiquée sur le chant extérieur du vantail de la porte alors que la gâche vient se fixer aux chambranle ou au dormant.


SECURISER UNE PORTE EXTERIEURE
La pose d’une porte d’entrée s’accompagne généralement de la mise en place d’une serrure à larder ou d’un verrou à cylindre. Une serrure à larder à pêne dormant s’ouvre et se ferme de l’intérieur comme de l’extérieur à l’aide d’une clé. Un verrou à cylindre dispose d’une clé extérieure et d’un bouton intérieur parfois commandé par une clé. Dans ce cas la clé intérieure permet d’actionner un pêne dormant qui offre une résistance en cas de bris d’une porte vitrée et tentative d’ouverture par manipulation du bouton.
Le nombre de points de verrouillage d’une serrure à larder détermine la résistance d’une porte à l’effraction. une serrure à larder peut présenter de 2 à 7 points de verrouillage, il faut compter 3 points minimum pour une porte bien sécurisée.
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Plâtrage et enduit
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- Post published:janvier 15, 2019
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PLÂTRAGE ET ENDUIT
Les murs intérieurs maçonnés sont généralement plâtrés avant finition, même si les murs en pierres naturelles ou en briques sont souvent laissés tels quels. Enduit de ciment, sous-couche ou primaire d’accrochage sont appliqués sur la maçonnerie avant la couche de plâtre de finition. Autre solution à ces techniques de plâtrage, l’application d’un simple enduit de finition.
PLATRAGE ET ENDUIT
Le choix entre enduit de fond ou sous-couche de plâtre dépend de plusieurs facteurs. La sous-couche de plâtre ne peut être appliquée sur un mur montrant des signes d’humidité, contrairement à l’enduit de fond qui peut être renforcé par l’ajout d’adjuvants hydrofuges. Une sous-couche de plâtre sera plus isolante d’un enduit de fond mais la couche de finition sera moins résistante.
Le plâtre monocouche s’applique directement sur la maçonnerie mais une seconde couche est souvent nécessaire pour un résultat irréprochable. Sur une maçonnerie, la plus fine des finitions est obtenue en appliquant une sous-couche ou un primaire d’accrochage avant l’enduit de finition. La technique exige le savoir faire d’un professionnel.
L’enduisage reste une technique traditionnelle largement utilisée pour réparer ou rénover les murs intérieurs. De plus, cette solution se révèle moins couteuse que l’achat d’importantes quantités de plaques de plâtre. Pour couvrir tous les murs d’une pièce, préférez un enduit de finition appliqué sur des plaques de plâtre jointoyées à l’enduit de jointoiement, avant ponçage et lissage.



Option 1 : Plâtrage d’un mur maçonné
Le plus économique des choix pour traiter de grandes surfaces.
Option 2 : Plâtrage d’un mur à ossature
Un premier lissage sur des plaques de plâtre à bords droits puis une couche de plâtre de finition.
Option 3 : Enduit « mur maçonné ou à ossature »
Un enduit de jointoiement comble les joints avant ponçage et application d’un enduit de finition.
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Planchers
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- Post published:janvier 15, 2019
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PLANCHERS
La réalisation d’un plancher suspendu permet de rehausser le niveau du plancher par rapport au sol. La travure du plancher se compose de solives et de lambourdes assemblées de différentes façons selon l’âge du plancher et les coutumes locales.
CONSTRUCTION D’UN PLANCHER
Les solives du plancher prennent appui sur les murs de façade (entre les deux parois d’un mur creux) ou sur les murs porteurs intérieurs. De petits épaulements maçonnés sont souvent utilisés comme supports des solives. Le plancher lui-même est formé d’un assemblage de lames ou de panneaux de particules fixés à la perpendiculaire des solives.
Travure composée à solives encastrées
Une architecture traditionnelle où les extrémités des solives ou bastaings sont encastrées dans les murs porteurs qui supportent le poids du plancher. L’extrémité des solives prend parfois appui sur une semelle bois fixée sur chaque mur. Avec le temps, les solives ont tendance à s’imprégner d’humidité et doivent être remplacées. La section des solives varie selon la portée du plancher; un détail à ne pas négliger lors de la création ou de l’extension d’un plancher bois suspendu.


Travure simple à lambourdes d’appui
Une travure à solives parallèles supportées par des chaises à solives (ou sabots) fixées sur des lambourdes d’appui. La gamme des chaises à solives décline différents accessoires adaptés aux sections et versions de solives disponibles sur le marché. Rapides à fixer, les chaises à solives permettent de rénover la travure d’un ancien plancher sans avoir à percer des trous dans les murs. Les tirants latéraux maintiennent les solives en place. Une extrémité se fixe sur l’extérieur du mur, l’autre perpendiculairement ou parallèlement aux solives. L’accessoire est surtout utilisé dans les constructions modernes aux murs plus légers.
Travure à poutre en I
Version contemporaine de la travure composée à solives encastrées, cette architecture de plancher repose sur l’utilisation de poutres en l réalisées en lamellé-collé. À la fois légères et résistantes, ces poutres sont moins sensibles aux déformations que les poutres bois traditionnelles. Le nom de la poutre fait référence au profil de la pièce. Le sommet et la base de la poutre sont formés de sections séparées en bois laminé appelées talons. En dehors des poutres en l, les membrures bois d’un plancher se présentent sous différentes formes de poutres et solives regroupées sous le terme de bois de charpente. Cette famille de produits sollicités dans différents domaines de construction, en toiture par exemple, regroupe également linteaux et pièces de structure.
Rigidifier et renforcer la travure
Lorsqu’on divise une pièce en érigeant un mur de séparation, la travure du plancher doit être renforcée. La construction d’une cloison légère, perpendiculairement aux solives du plancher, n’exige normalement aucun renfort de la travure. Lorsque la séparation est érigée parallèlement aux solives, la solive d’appui existante doit être doublée afin de mieux supporter la cloison. Des connecteurs bois sont utilisés pour l’assemblage des solives alors que des étriers facilitent la fixation des solives aux murs. On utilisera une solive de renfort de même section que la solive d’appui et on assemblera les deux pièces.
Enchevêtrures
Les pièces de bois alignées entre les murs porteurs forment le solivage. Lorsque les solives doivent céder la place à une trémie d’escalier ou à une trappe d’accès aux combles, les solives doivent être découpées de façon à réaliser une enchevêtrure. Les chevêtres désignent les pièces de bois fixées à la perpendiculaire des solives découpées qui prennent le nom de solives boiteuses. Les solives supportant les chevêtres sont désignées sous le nom de solives d’enchevêtrure. Des chaises à solives (sabots) sont utilisées pour supporter les pièces formant l’enchevêtrure.

Ventilation et isolation
Les planchers bois suspendus doivent être ventilés avec des briques perforées, assemblées au niveau de la paroi extérieure du mur. La plupart des problèmes d’humidité concernant la travure d’un vieux plancher de rez-de-chaussée sont généralement liés à un manque de ventilation et à la rupture ou l’absence de barrière hydrofuge. L’extrémité des solives doit s’encastrer dans la paroi extérieure d’un mur creux, au-dessus de la barrière hydrofuge. La rénovation d’un plancher commence par une inspection des solives. On veillera à ce que les extrémités de solives soient traitées et pénètrent bien la maçonnerie. On libérera les évents d’aération des briques afin d’assurer une libre circulation de l’air. Le remplacement du plancher d’une pièce peut avoir un impact sur la ventilation d’un plancher proche. Lors du remplacement ou de la réalisation d’un plancher, on ajoutera une épaisseur d’isolant afin de limiter courants d’air et déperditions de chaleur.