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Structure d’une toiture plane

STRUCTURE D'UNE TOITURE PLANE

La pente d’une toiture plane est inférieure à 10°. En règle générale, les toitures planes présentent une charpente de bois recouverte d’une thibaude de feutre et d’un revêtement bitumé. D’autre méthodes de construction moins sophistiquées assurent l’étanchéité d’une toiture plane. L’illustration ci-dessous détaille un mode de construction fort utilisé. 

TOITURE PLANE STANDARD

L’illustration ci-dessous détaille la structure d’une toiture plane standard. Comme les toits en pente, les toits plats peuvent présenter un système de toiture chaude ou froide. Toutes les toitures planes doivent être isolées. Une toiture froide laisse une lame d’air entre l’isolant, posé entre les poutres, et le matériau de couverture de façon à ventiler la sous-toiture. Cette technique à l’origine de nombreux problèmes de condensation est aujourd’hui remplacée par un système de toiture chaude avec couche isolante au-dessous de la couverture. Si les panneaux de sous-couverture intègrent de plus en plus une couche isolante, le panneautage des toitures traditionnelles est souvent réalisé à partir de panneaux de contreplaqué.

Toiture plane standard composée d'une structure bois ainsi qu'un revêtement d'étanchéité

 

Anatomie d’une toiture plane

La charpente est constituée de poutres sur lesquelles est fixé le plafond de la pièce située en dessous. Selon la toiture, l’isolant est logé entre les poutres ou sous le revêtement, au-dessus des poutres. Une toiture chaude peut être réalisée à l’aide de panneaux isolants posés sur les poutres (voir ci-dessus). Les joints entre les panneaux, comme les têtes de clous ou de vis fixant les panneaux aux poutres, sont recouverts de ruban de masquage. Les bandes de revêtement étanche posées sur les panneaux en lits décalés viennent recouvrir les planches de rives afin que l’eau de ruissellement ne s’écoule pas le long des murs.  

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Les cheminées

LES CHEMINÉES

En dehors de la fonction décorative, une cheminée en service offre une source de chaleur non négligeable. Le choix du combustible, bois, gaz, Ethanol ou électricité, dépendra de l’installation existant. Le montage d’un cheminée reste une affaire de spécialiste.

LES TYPES DE CHEMINEES

Les cheminées à foyer ouvert, conçues pour brûler du bois, peuvent se présenter sous deux formes. La plus élémentaire consiste en une simple ouverture à la base de la cheminée. De la forme du foyer, parfois équipé d’une plaque décorative ou contrecœur en fonte, dépend la qualité de la combustion. La gorge de l’avaloir entraîne une aspiration d’air frais qui entretient la combustion.  

Cheminée traditionnelle

Une simple ouverture d’âtre aux parois en brique ou en pierres, s’élevant jusqu’au conduit. L’ouverture de l’âtre peut être diminuée au niveau de la gorge, à l’endroit ou se raccorde le conduit.

Illustration d'une cheminée traditionnelle

 

Cheminée à foyer ouvert avec contrecœur

Le contrecœur en fond de foyer renvoie de la chaleur dans la pièce lorsque le feu est éteint. Réalisé en fonte, en brique réfractaire ou en béton, le contrecœur se présente en 2 parties ou plus, comprenant entre autres une table de registre. Les largeurs standards se situent entre 400 et 450 mm.

Illustration d'une cheminée à foyer ouvert avec contrecoeur

 

 

TYPES DE FOYERS

Le choix d’un foyer est lié au combustible utilisé, au mode de construction de la cheminée et à la présence ou non d’un conduit d’évacuation. Si vous ne disposez pas d’une cheminée, préférez une cheminée électrique ou encore un poêle ou un insert gaz à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique.

Foyers ouverts à bois

Les flammes sont issues de combustion du bois. Les foyers les plus performants sont équipés d’une grille bûchère qui améliore la circulation de l’air. Le feu prend place dans l’âtre des cheminées à foyer ouvert, avec ou sans contrecœur. L’avaloir, monté au-dessus des foyers à faible tirage, dirige les gaz de combustion vers le conduit d’évacuation des fumées.

Poêles et inserts bois

Insert ou poêle à bois s’installent dans l’âtre de cheminées à foyer ouvert. Le poêle peut aussi être placé à l’avant de la dalle foyère. Le conduit ou carneau se raccorde directement au tube placé à l’intérieur du conduit d’évacuation de la cheminée ou à l’arrière d’une plaque de fermeture (registre) scellée à la base d’un conduit sans tubage.

Foyers à gaz

Inserts et poêles à gaz fonctionnent au gaz de ville ou au gaz en bouteille, selon le type de brûleurs dont ils sont équipés. Simples à installer et à utiliser, ces appareils sont généralement proposés avec une sortie de conduit faisant appel à un système de ventilation équilibrée ou mécanique ne nécessitant pas de conduit de cheminée. La gamme se décline en différents styles et modèles, imitant un feu de bois avec flammes virtuelles sur bûches ou galets.

Foyers électriques

Traditionnels, contemporains, à encastrer ou à poser, les foyers électriques à effet de flammes se présentent parfois comme de véritables cheminées avec contrecœur incorporé.

 

HABILLAGES ET FACADES DE FOYERS

L’habillage d’une cheminée traditionnelle présente un manteau, un fond d’âtre et une dalle foyère. Ces éléments peuvent être vendus séparément ou en kit. Tous les styles de matériaux sont présentés, du plus rustique au plus contemporain. La restauration d’un habillage d’époque permet de conserver tout son charme à une cheminée ancienne. Ainsi, les couches de peinture recouvrant un habillage en fonte pourront être décapées et les briques de l’âtre remplacées. L’installation d’un âtre complet reste un travail de professionnel ainsi que le remplacement de l’habillage pour une finition impeccable.

Poêle dans un âtre avec hotte métallique
Poêle dans un âtre 

Un poêle à feu continu peut être installé dans l’âtre d’une cheminée traditionnelle à foyer ouvert. Les portes du poêle peuvent généralement être ouvertes, à l’exception des modèles équipés d’un système de ventilation équilibrée. Les cendres devront être régulièrement retirées.

Foyer de cheminée traditionnel
Foyer traditionnel

Pierre, fonte ou bois restent les matériaux les plus utilisés pour habiller les cheminées traditionnelles. Les styles s’adaptent à toutes les configurations, quel que soit le type de combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Foyer de cheminée encastré contemporain
Foyer contemporain

Les habillages contemporains au design épuré, faisant appel à des matériaux comme l’acier ou la fonte d’aluminium, permettent de restaurer une ancienne cheminée. Les modèles s’adaptent à toutes les configurations quel que soit le combustible utilisé ou le type de conduit installé.

Poêle à poser sans conduit
Poêle à poser

Une installation généralement réservée aux poêles présentant un design contemporain. Des modèles le plus souvent à gaz, sans conduit ou à évacuation directe avec ventilation équilibrée ou mécanique. Ce type de poêle peut être installé partout dans la maison, à condition d’être placé à proximité d’un mur.

Foyer de cheminée encastré moderne
Foyer encastré

Une solution gain de place concernant presque toutes les pièces de la maison, pour accueillir foyers électrique ou gaz à évacuation directe. Les foyers encastrés raccordés à un conduit de cheminée exigent une installation plus contraignante.

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Les toits

LES TOITS

Deux catégories existent, en pente ou plats. Cet article aborde en détail avec des illustrations, les types de toits et leurs structure.

TOITS EN PENTE

La plupart des toits des maisons sont en pente. Le principe de base a évolué afin de s’adapter à différentes situations. on distingue plusieurs déclinaisons du genre et de multiples combinaisons de formes et de méthodes de construction.

Trois grandes catégories de toits en pente sont illustrées ci-après. Plusieurs variantes ont été déclinées à partir de ces modèles. Un toit reste avant tout défini par sa forme générale. Chaque modèle peut être construit de multiples façon et avec différents matériaux.

Croquis illustrant les différentes pentes de toits
Toit à pignon

Un toit caractérisé par la forme triangulaire du mur situé sous l’arête, à la rencontre des deux pentes du toit.

Toit en croupe

La croupe désigne le pan incliné de forme triangulaire situé à une seule ou deux des extrémités d’un toit à deux pentes.

Toit à pente unique

Un toit à une seule pente souvent utilisé pour couvrir les appentis adossés à un bâtiment principal.

Toit en mansarde

Une variante du toit en pente généralement destinée à agrandir le volume de combles aménagés.

 

CHARPENTES D’UN TOIT EN PENTE

Un toit en pente repose sur un réseau de pièces de bois supportant la structure des combles et la couverture. On distingue deux types de charpentes bois – à fermes et pannes ou à contrefiches – souvent associées pour réaliser des toitures complexes. Ces deux types de charpentes supportent tous les matériaux de couverture.

Charpentes à fermes et pannes

Les charpentes traditionnelles en bois sont réalisées à partir de chevrons. Pour couvrir de larges pans, une partie du poids de la toiture est transférée sur les murs porteurs intérieurs par le biais de pannes courantes (pièces horizontales qui reçoivent les chevrons). Ces structures complexes sont encore largement utilisées en rénovation et construction neuve.

Charpente d'une maison à fermes et pannes traditionnelles

 

Charpente à fermes, pannes et contrefiches

Ces charpentes à ossature bois industrielles sont réalisées en dehors du site de construction par des entreprises spécialisées. La charpente composée de plusieurs fermes associe chevrons, poutres et contrefiches. Des logiciels performants permettent aujourd’hui de calculer précisément la répartition des charges et contraintes, ce qui explique la réduction de taille des fermes de charpentes industrielles. Les fermes prêtes à monter sont réalisées selon différentes formes et dimensions afin de s’adapter à tous les modèles de toitures. Certaines sont conçues pour libérer un maximum d’espace au niveau de combles aménageables. Les fermes de toit à pente unique sont généralement utilisées pour la réalisation des charpentes de toitures d’appentis.

Charpente de maison à ferme, pannes et contrefiches en bois

ACCIDENTS DE TOITURE

Faîtage, arêtiers et noues occupent les angles rentrants ou sortants marquant la rencontre et le changement d’orientation des pentes du toit. Rives, aboutements et égouts sont situés en bordure de toiture. La ligne d’égout marque la rencontre du toit et du mur, les rives délimitent la rencontre des pentes du toit avec le pignon d’un mur. Tous les toits ne présentent pas autant d’éléments; tout dépend de leur forme et de leur mode de construction. Égout de toit de rives sont détaillées ci-dessous. 

Croquis illustrant les différentes appelations d'accidents de toiture

Égout de toit

L’égout de toit fait saillie au niveau du mur extérieur, à la ligne de rencontre des chevrons et des poutres, en partie basse d’un versant de toit. Il peut se présenter sous différentes formes selon l’âge et le style architectural de la toiture. Ci-dessous, détails de trois techniques de construction d’égouts de toits présentés sans couverture. 

Croquis d'un égout de toit ouvert
Croquis d'une bordure avec égout de toit fermé par soffite
Croquis d'une bordure avec égout de toit fermé affleurant le mur

Rives 

Les rives latérales délimitent les bordures des pentes du toit à la jonction du pignon d’un mur; si les rives suivent l’inclinaison des pentes, les égouts de toit s’alignent sur un plan horizontal. Les rives peuvent être affleurantes ou débordantes. Lorsque les rives débordent du parement, la construction repose sur une échelle de pignon. Les rives doivent être étanches à l’eau.

Croquis d'une rive affleurante de toiture
Croquis d'une rive débordante de toiture
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Conduits, cheminées et foyers

CONDUITS, CHEMINÉES ET FOYERS

L’achat ou la remise en état d’un foyer, d’un poêle ou d’une cheminée dépendent du dispositif d’évacuation des gaz ou des fumées existant. La réalisation d’un nouveau conduit peut devenir nécessaire, à moins que n’existe déjà un conduit chemisé ou à chemiser. Si le conduit existant est en bon état, le choix du type d’appareil à installer sera plus facile. A moins de disposer d’un système de ventilation équilibrée, le foyer devra bénéficier d’un apport d’air suffisant pour bien fonctionner. Pour condamner une cheminée, on optera pour l’obturation de l’âtre ou de démontage complet du manteau.

 

FOYER A GAZ ET REGLES DE SECURITE

Tous les foyers à gaz et les conditions d’évacuation doivent être installés par un technicien agréé. Faites réviser votre installation et vos appareils par un professionnel au moins une fois par an. Tous les foyers à gaz doivent être équipés d’un dispositif de contrôle d’évacuation interrompant le fonctionnement de l’appareil en cas de mauvais tirage, car en cas de déficience au niveau de l’évacuation des gaz de combustion ou d’élévation anormale du taux de monoxyde de carbone, le dispositif de contrôle coupera automatiquement l’arrivée du gaz au brûleur.

 

CONDUITS

Le feu génère des gaz de combustion expulsés vers l’extérieur à travers un conduit, les gaz expulsés doivent être remplacés par de l’air frais. Dans les anciennes maisons, le renouvellement de l’air vicié est assuré par les courants d’air liés à une absence d’isolation. Dans les habitations modernes, bénéficiant d’une bien meilleure isolation, la ventilation naturelle doit être assistée. Les conduits à ventilation équilibrée disposent d’une prise d’air intégrée, mais la ventilation peut aussi être assurée par des briques perforées ou des évents placés au niveau du vide sanitaire sous le plancher. En matière de foyer ou de cheminée, chaque modèle fait appel à une ventilation spécifique. Foyers et conduits exigent d’être inspectés régulièrement par un professionnel afin de garantir le bon fonctionnement et la sécurité de l’installation. 

Conduits sans cheminée

Les foyers avec conduit à évacuation direct ne se raccordent pas à un conduit de cheminée et certains ne disposent d’aucun conduit. Nous installerons le type de conduit adéquat selon le foyer sélectionné. On distingue les foyers à chaleur radiante des foyers à convection ou l’air frais se réchauffe au contact du foyer, provoquant des flux d’air chaud dans toute la pièce.   

Ventilation équilibrée

Une section de conduit horizontal (carneau) intégrée au foyer traverse le mur à l’horizontale. Le conduit aspire l’air frais et rejette les gaz de combustion. La ventilation équilibrée est utilisée avec les foyers fermés isolés de l’air ambiant par une porte vitrée.

Schéma de principe d'une ventilation équilibrée de cheminée
Ventilation mécanique assistée

Un ventilateur placé à l’extrémité du conduit expulse les gaz de combustion vers l’extérieur. Ce type de conduit peut être prolongé, ce qui permet d’installer l’appareil n’importe ou dans la maison. Une alimentation électrique est indispensable au fonctionnement du ventilateur.

Schéma de principe d'une ventilation mécanique assistée de cheminée
Foyer sans conduit de fumée

Les gaz de combustion sont nettoyés par un convertisseur catalytique et libérés dans la pièce sans aucune déperdition de chaleur. Ce type de foyer doit obligatoirement être installé dans une pièce au volume suffisant.

Schéma de principe d'un foyer de cheminée sans conduit de fumée

 

Conduits de cheminée

Les conduits de cheminées sont formés de boisseaux de section rectangulaire ou carré. Les parois intérieurs des boisseaux bénéficient d’un chemisage ou reçoivent un enduit spécial, compatible avec tous les types de produits de combustion. Un conduit de fumée non chemisé, source de condensation et d’encrassement, pourra être tubé grâce au raccordement de conduits métalliques polycombustibles ou d’éléments en béton.

Conduits de cheminée en terre cuite et métallique
Conduit de cheminée maçonné

Un conduit traditionnel en boisseaux de terre cuite est adapté à tous les types de combustibles.

Conduit de cheminée chemisé

Un conduit de fumée chemisé à l’aide de tubes métalliques rigides ou d’éléments en béton.

 

ABAT-VENT DE CHEMINEE

Un abat-vent ou capuchon de cheminée coiffe la sortie de toit du conduit de fumée, d’ou s’échappent les gaz de combustion se dispersant dans l’air. L’abat-vent améliore le tirage et évite que la pluie ou les oiseaux ne pénètrent dans le conduit. En présence de l’humidité au niveau de la cheminée, l’état du solin et des joints de mortiers de la souche devra être vérifié. 

Abat-vent classique sur mitron de conduit de cheminée
Abat-vent aspire fumée statique sur mitron de conduit de cheminée
Abat-vent aspire fumée dynamique sur mitron de conduit de cheminée
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Les revêtements de murs extérieurs

LES REVÊTEMENTS DE MURS EXTÉRIEURS

Un mur extérieur peut présenter des qualités décoratives liées à la nature des matériaux qui le composent, mais le recours à un crépi se révèle indispensable pour étancher la surface et jouer un rôle de finition. Un mur de briques est à la fois fonctionnel et décoratif, mais un mur en parpaings exige d’être recouvert d’une couche de parement ou d’un bardage. Si, pour la majorité des propriétaires, crépi et techniques d’enduction sont synonymes de restauration, il apparaît pourtant essentiel de maîtriser ces notions si l’on souhaite un jour assortir le parement de sa maison à celui d’une extension, ou rénover toute une façade.

CREPIS

Directement applicable sur les parpaings ou les briques, voire sur les grillages métalliques destinés à renforcer l’adhérence de l’enduit, le crépi protège le mur d’une finition à la fois décorative et étanche. La couche de parement peut être texturée de multiples façons et faire l’objet de traitements spéciaux afin de renforcer, par exemple, ses qualités hydrofuges ou encore servir de base à l’application d’une peinture de finition pour murs extérieurs. Vous pourrez envisager toutes les options possibles avec un professionnel qui vous conseillera sur toutes les mesures à mettre en oeuvre pour étancher les murs si nécessaire.

Question de règlement

Un ravalement de façade ou la modification d’un crépi extérieur exige le dépôt d’une déclaration de travaux en mairie. L’autorisation accordée sera accompagnée de prescriptions particulières, concernant les couleurs ou encore les techniques à respecter. Dans le cas de proximité de monument historique ou d’une zone protégée, cette autorisation sera visée par l’architecte des bâtiments de France. Dans les lotissements, ces contraintes peuvent être retenues dans le cahier des charges.

 

BARDAGE

Le bardage ou couverture en façade, concerne principalement les maisons à murs extérieurs creux et à ossature bois, même si l’on retrouve parfois les bardeaux de bois en couverture de murs maçonnés. certaines façades sont ainsi particulièrement revêtues de bardeaux, posés à l’horizontale ou à la verticale, positionnement à privilégier en raison d’un meilleur écoulement des eaux de pluie. Outre son aspect décoratif, le bardage est un revêtement particulièrement isolant, d’ou son succès. Les bardeaux ou clins sont généralement en bois, parfois en fibres ciment, en PVC ou en métal. Ces derniers plus faciles d’entretien que le bois, peuvent être peints. Les bardeaux métalliques se fixent généralement aux murs à l’aide d’attaches et de profilés spéciaux fournis avec le produit. En cas de bardage, la pose d’un pare-pluie ou pare-vapeur, évitant à l’eau de pénétrer dans le mur mais laissant s’échapper la vapeur, est absolument indispensable, une série de liteaux fixent le pare-pluie ou le pare-vapeur au mur et servent de supports d’ancrage aux vis ou aux clous utilisés pour fixer les clins.

Pose de clins

Les clins horizontaux sont fixés sur des liteaux verticaux afin de créer une lame d’air entre le mur et le revêtement. 

Certains fabricants proposent des bardages intégrant des couches de matériau isolant. L’avis d’un spécialiste est nécessaire afin d’éviter tous les problèmes de condensation liés à une mauvaise isolation.

Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins bois à recouvrement
Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins bois à rainure et languette
Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins bois à embrèvement
Illustration d'un mur extérieur recouvert de bardeaux en bois sciés
Illustration d'un mur extérieur recouvert de clins en fibres ciment
Illustration d'un mur extérieur recouvert de bardeaux en terre cuite
 

Solutions écologiques pour le bardage

Pensez aux solutions « vertes » en choisissant votre bois de bardages pour les murs extérieurs. Optez si possible pour le bois de récupération ou bien assurez-vous que le bois neuf du fournisseur provient bien de forêts à gestion durable. Le bardage en aluminum recyclé, et non de première main, constitue une autre alternative viable. 

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Planchers

PLANCHERS

La réalisation d’un plancher suspendu permet de rehausser le niveau du plancher par rapport au sol. La travure du plancher se compose de solives et de lambourdes assemblées de différentes façons selon l’âge du plancher et les coutumes locales.

 

CONSTRUCTION D’UN PLANCHER

Les solives du plancher prennent appui sur les murs de façade (entre les deux parois d’un mur creux) ou sur les murs porteurs intérieurs. De petits épaulements maçonnés sont souvent utilisés comme supports des solives. Le plancher lui-même est formé d’un assemblage de lames ou de panneaux de particules fixés à la perpendiculaire des solives.

Travure composée à solives encastrées

Une architecture traditionnelle où les extrémités des solives ou bastaings sont encastrées dans les murs porteurs qui supportent le poids du plancher. L’extrémité des solives prend parfois appui sur une semelle bois fixée sur chaque mur. Avec le temps, les solives ont tendance à s’imprégner d’humidité et doivent être remplacées. La section des solives varie selon la portée du plancher; un détail à ne pas négliger lors de la création ou de l’extension d’un plancher bois suspendu.

Schéma de principe d'une travure composée à solives encastrées
Schéma de principe d'une travure simple à lambourdes d'appui

Travure simple à lambourdes d’appui

Une travure à solives parallèles supportées par des chaises à solives (ou sabots) fixées sur des lambourdes d’appui. La gamme des chaises à solives décline différents accessoires adaptés aux sections et versions de solives disponibles sur le marché. Rapides à fixer, les chaises à solives permettent de rénover la travure d’un ancien plancher sans avoir à percer des trous dans les murs. Les tirants latéraux maintiennent les solives en place. Une extrémité se fixe sur l’extérieur du mur, l’autre perpendiculairement ou parallèlement aux solives. L’accessoire est surtout utilisé dans les constructions modernes aux murs plus légers.

Travure à poutre en I

Version contemporaine de la travure composée à solives encastrées, cette architecture de plancher repose sur l’utilisation de poutres en l réalisées en lamellé-collé. À la fois légères et résistantes, ces poutres sont moins sensibles aux déformations que les poutres bois traditionnelles. Le nom de la poutre fait référence au profil  de la pièce. Le sommet et la base de la poutre sont formés de sections séparées en bois laminé appelées talons. En dehors des poutres en  l, les membrures bois d’un plancher se présentent sous différentes formes de poutres et solives regroupées sous le terme de bois de charpente. Cette famille de produits sollicités dans différents domaines de construction, en toiture par exemple, regroupe également linteaux et pièces de structure.

Rigidifier et renforcer la travure

Lorsqu’on divise une pièce en érigeant un mur de séparation, la travure du plancher doit être renforcée. La construction d’une cloison légère, perpendiculairement aux solives du plancher, n’exige normalement aucun renfort de la travure. Lorsque la séparation est érigée parallèlement aux solives, la solive d’appui existante doit être doublée afin de mieux supporter la cloison. Des connecteurs bois sont utilisés pour l’assemblage des solives alors que des étriers facilitent la fixation des solives aux murs. On utilisera une solive de renfort de même section que la solive d’appui et on assemblera les deux pièces.

Enchevêtrures

Les pièces de bois alignées entre les murs porteurs forment le solivage. Lorsque les solives doivent céder la place à une trémie d’escalier ou à une trappe d’accès aux combles, les solives doivent être découpées de façon à réaliser une enchevêtrure. Les chevêtres désignent les pièces de bois fixées à la perpendiculaire des solives découpées qui prennent le nom de solives boiteuses. Les solives supportant les chevêtres sont désignées sous le nom de solives d’enchevêtrure. Des chaises à solives (sabots) sont utilisées pour supporter les pièces formant l’enchevêtrure.

Schéma de principe d'un chevêtre de plancher

Ventilation et isolation

Les planchers bois suspendus doivent être ventilés avec des briques perforées, assemblées au niveau de la paroi extérieure du mur. La plupart des problèmes d’humidité concernant la travure d’un vieux plancher de rez-de-chaussée sont généralement liés à un manque de ventilation et à la rupture ou l’absence de barrière hydrofuge. L’extrémité des solives doit s’encastrer dans la paroi extérieure d’un mur creux, au-dessus de la barrière hydrofuge. La rénovation d’un plancher commence par une inspection des solives. On veillera à ce que les extrémités de solives soient traitées et pénètrent bien la maçonnerie. On libérera les évents d’aération des briques afin d’assurer une libre circulation de l’air.  Le remplacement du plancher d’une pièce peut avoir un impact sur la ventilation d’un plancher proche. Lors du remplacement ou de la réalisation d’un plancher, on ajoutera une épaisseur d’isolant afin de limiter courants d’air et déperditions de chaleur.

 

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Sols

SOLS

Bois et béton restent les matériaux les plus sollicités pour rénover ou construire dalles et planchers d’assise destinés à recevoir un revêtement décoratif. La qualité du bois permet parfois de laisser des lames d’un plancher apparentes. Les sols en béton, comme celui d’un garage, peuvent être peints.

BETON

Les dalles de sol des rez-de chaussée sont depuis longtemps réalisées en béton, mais l’usage de ce matériau pour les planchers d’étage est un principe acquis depuis peu. Pour couler une dalle en béton, la pose d’un film hydrofuge et d’un isolant se révèle incontournable. Dans les constructions anciennes, la dalle repose souvent directement sur une couche de matériaux de blocage étalée au sol au niveau du décaissage. La construction d’une dalle en béton pour un plancher d’étage fait appel à deux méthodes distinctes, à poutrelles et hourdis ou à prédalles en béton armé. Enfin sachez que si le béton est un matériau de construction résistant et durable, sa production fait appel à des technique bien peu écologiques.

Sol en béton

La construction d’un sol en béton distingue deux méthodes de travail; la plus traditionnelle fait appel à des larges prédalles en béton précontraint, la plus moderne utilise des poutrelles de béton armé et des hourdis ou entrevous en bétons. Chaque méthode offre ses avantages et ses inconvénients; la première, bien que rapide à mettre en oeuvre, est inadaptée à certains travaux de rénovation; la seconde, plus polyvalente, exige un temps de séchage relativement long avant de pouvoir fixer un revêtement de sol.

Plancher en prédalles

Comme leur nom le suggère, les prédalles forment de grands éléments en béton armé ou précontraint assemblés entre des murs porteurs pour former la structure d’un plancher. Les prédalles sont des éléments préfabriqués, disponibles en différentes tailles, selon les impératifs des ouvrages à réaliser. Largement sollicitées dans la construction des dalles d’étages des immeubles modernes, les prédalles simplifient la mise en oeuvre de grandes portées de planchers tout en offrant une résistance incomparable. Comme les poutrelles béton et les hourdis, les prédalles devront être adaptées aux exigences de votre maison; en fonction de ces critères, seul un professionnel du BTP sera en mesure de déterminer la qualité et la quantité nécessaires à la mise en oeuvre de ce projet.

Plancher à poutrelles et hourdis

Ce système utilise des poutrelles précontraintes et des entrevous ou hourdis pour former la structure du plancher. Au rez-de-chaussée l’assemblage poutrelles/hourdis s’apparente à celui d’un plancher suspendu; les poutrelles prennent appui à chaque extrémité sur les murs porteurs. La résistance des matériaux facilite la réalisation de grandes portées de plancher sans ajout de support. Selon le profil des entrevous la pose peut être envisagée à sec, entre les poutrelles avec jointoiement avant application d’un mortier de ragréage. 

Schéma de principe d'un plancher d'étage à poutrelles et hourdis
Dalle en étage
Schéma de principe d'un plancher à poutrelles et hourdis sur terre plein
Dalle en rez-de-chaussée

Plancher-dalle

La réalisation d’un plancher-dalle lors de la construction d’une maison est relativement facile, dans la mesure ou la libre circulation autour de la dalle permet de surfacer aisément le béton. Tout se complique dès lors qu’il s’agit d’intervenir dans l’enceinte même de la maison. Couler et surfacer le béton en travaillant à vue n’a rien de très compliqué, mais il en va autrement dès qu’il s’agit de coffrer et de mettre à niveau une dalle destinée à recevoir un revêtement de sol. Pour obtenir une chape parfaitement plane et lisse, la finition des sols béton fait généralement appel à la mise en oeuvre d’un enduit de ragréage, mélangeant sable et ciment à raison de trois volume de sable pour un volume de ciment. La solution consiste à utiliser un enduit prêt à l’emploi, à prise rapide. Autre option à privilégier pour rénover un sol béton irrégulier, le mortier de ragréage , également utilisé pour exécuter des reprises en forte épaisseurs.

 

Surfaçage du sol

Lors de travaux de rénovation exigeant d’abattre une cloison pour agrandir une pièce par exemple, une mise à niveau du sol peut être indispensable. Pour mettre à niveau des sols béton adjacents, l’utilisation d’un mortier de ragréage ou d’un mortier autolissant, selon l’épaisseur de la reprise à réaliser sera nécessaire. Si la surface comprend un dénivelé important, le maintien de la différence de niveau sera à envisager et la création une marche deviendra nécessaire.  Dans le cas d’une différence de niveau relativement faible, une légère pente sur toute la surface bétonnée suffira.

Schéma de principe d'un plancher dalle sur terre plein
Plancher-dalle en béton
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Pratiquer une ouverture dans un mur

PRATIQUER UNE OUVERTURE DANS UN MUR

Avant d’abattre ou de pratiquer une ouverture dans un mur, il convient de savoir si ce dernier est un mur porteur ou non. Inutile, en effet, de soutenir la structure située au-dessus d’un mur non porteur, mais un étayage reste indispensable si vous souhaitez ouvrir partiellement un mur maçonné. En présence d’un mur porteur, les structures au-dessus du mur seront soutenues durant toute la durée des travaux et la pose d’une porte ou d’un linteau sera indispensable. Un spécialiste est recommandé pour ce type de travaux. 

COMMENT RECONNAITRE UN MUR PORTEUR

Un mur porteur est une des pièces maîtresses de la structure d’une maison; il supporte le poids des planchers et des plafonds, parfois une partie de la toiture. Un mur non porteur reste une cloison de séparation et ne joue aucun rôle de soutien majeur. La qualité d’un mur, à ossature bois ou maçonné ne détermine en rien sa nature de mur porteur ou non. Des lambourdes de plancher ou des solives de plafonds fixés perpendiculairement à un mur ne signifient pas forcément que le mur en question supporte leur poids. Un mur de rez-de-chaussée placé dans l’alignement exacte d’un mur étage peut éventuellement indiquer que le mur soit porteur. Au niveau des combles, repérez les points d’appuis des principales pièces de charpente au sommet des murs extérieur. 

 

CREER UNE OUVERTURE DANS UN MUR A OSSATURE BOIS

Si vous souhaitez créer une ouverture dans un mur porteur, consultez un spécialiste.

Procédure de découpe d’un mur porteur

Le plafond sera supporté par des étais positionnés de chaque coté du mur, a l’aide de barres de soutènement perpendiculaires aux solives. Un des montant de l’ossature sera utilisé pour délimiter un des côtés de l’ouverture. Après la localisation des câbles et canalisations dans les doublages, les montants et traverses de l’ossature seront sciés puis évacués. Un linteau bois prendra appui au sommet des étançons latéraux.

Procédure de découpe d’un mur non porteur

Inutile d’étayer. l’ouverture sera découpée à la dimension souhaitée puis   une traverse de bois brut sera insérée au sommet du cadre, entre les montants découpés. Au besoin, un nouveau montant sera positionné pour fermer le cadre de l’ouverture.

Schéma de principe d'une ouverture dans un mur porteur à ossature bois

 

CREER UNE OUVERTURE DANS UN MUR MACONNE

Que le mur soit porteur ou non, le choix du linteau reste une affaire de professionnel, confiez cette mission à un architecte. 

Procédure d’ouverture d’un mur maçonné

Une fois les étais en place, l’espace nécessaire à la pose du linteau sera dégagé à la massette et au ciseau à brique, puis le calage du linteau, ici une poutrelle IPN, sur des plots de mortier. Après séchage du mortier, les étais seront retirés ainsi que les barres de soutènement. La partie restante de l’ouverture sera découpée à la massette et au ciseau à brique ainsi qu’à la meuleuse d’angle. 

 

 

 

Schéma de principe d'une ouverture dans un mur porteur maçonné
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Monter des murs écologiques

MONTER DES MURS ÉCOLOGIQUES

ll est possible de construire des murs écologiques, même s’il ne faut pas oublier que, bien isolés, les murs conventionnels présentés ont un bon coefficient d’efficacité thermique. C’est pourquoi nous traiterons ici de méthodes éco-responsables, de durabilité et de biodégradabilité, autant que des facteurs qui améliorent les caractéristiques écologiques d’un mur. Voici les principaux types de construction de murs « verts». 

STRUCTURES ECOLOGIQUES TRADITIONNELLES              

Ces structures utilisent des matériaux ancestraux. Et malgré leur apparente simplicité, les techniques de construction sont très fiables. Abstraction faite des procédés de fabrication gourmands en énergie, le choix des matériaux utilisés dans ce, type de construction semble tout naturel.

Terre compactée

Plus connus sous le nom d’adobes, les blocs sont alignés et disposés en panneresse. Le mortier est constitué d’un coulis de ciment identique à celui qui a servi à fabriquer les blocs.

Illustration d'un mur en terre compactée

Pisé

Le pisé diffère des blocs de terre compactée (voir ci-contre) au sens où l’on utilise un coffrage pour donner sa forme au mur. Celui-ci est donc effectivement constitué d’un seul bloc.

Illustration d'un mur en pisé

Torchis

Pour construire un mur en torchis, on mélange de la terre avec un élément liant, tel que la paille, puis on procède par empilement et par moulage. Le mur ainsi obtenu est toujours beaucoup plus large à la base qu’au sommet.

Illustration d'un mur en torchis

AVANTAGES DES BALLES DE PAILLE

Les balles de paille conviennent parfaitement à la construction de murs écologiques bon marché. La valeur U d’une balle de 450 mm d’épaisseur est de 0,13 W/m² (contre environ 1,4 W/m² pour des murs de brique creux), ce qui fait de la paille un excellent isolant thermique. La simplicité avec laquelle on peut couper et mouler les balles en fait aussi un matériau très souple d’utilisation. Les enduits de finition les rendent aussi résistantes au feu que la plupart des structures en bois. Leur compacité ainsi que l’absence d’éléments nutritifs font qu’il est presque impossible aux parasites de s’y développer.

STRUCTURE EN BALLES DE PAILLE

La structure d’un mur en balles de paille est l’aboutissement de l’évolution de techniques traditionnelles. On utilise principalement des matériaux naturels et quelques composants fabriqués.  Différentes techniques  de  construction  existent. Nous avons choisi de présenter ici les deux principales, bien que l’on trouve des exemples hybrides.

Balles de paille

Structures poteaux-poutres. La paille sert à remplir des cadres de bois porteurs. Ces cadres consistent traditionnellement en un ensemble de poteaux et de poutres, même si les techniques modernes permettent d’utiliser des bois d’ingénierie et des bois rabotés.

 

Illustration d'un mur en carde bois rempli de paille
Technique Nebraska

Cette technique utilise la paille même comme matériau porteur et comme support pour le toit. On a recours au bois et à l’acier pour solidifier le mur.

 

Illustration d'un mur à ossature bois et acier rempli de paille

MURS INTÉRIEURS

Dans une maison respectueuse de l’environnement, murs intérieurs et extérieurs  peuvent être construits avec des matériaux semblables ou comme dans une maison conventionnelle différents. Une maison en maçonnerie pleine peut ainsi avoir des murs intérieurs avec ossature métallique, et une maison en balles de paille des murs intérieurs avec des ossatures bois. Le choix entre ces deux options dépend de l’espace intérieur que l’on veut gagner. Certaines maisons en balles de pailles ont aussi des murs intérieurs en paille, mais ils prennent beaucoup de place. On peut toutefois économiser de l’espace en mettant des ossatures beaucoup plus fines ou en plaçant les dalles de paille sur la tranche.

 

STRUCTURE ÉCOLOGIQUE MODERNE

Les techniques de fabrication des murs écologiques traditionnels se sont modernisées, ce qui veut dire qu’elles offrent des productions suffisantes pour être commercialisées. Dans la plupart des cas, le matériau de base est identique à celui d’autrefois, mais on trouve aujourd’hui des matériaux recyclés qui servent à Créer des éléments de construction « verts » dont on se sert ensuite comme s’il s’agissait de produits anciens.

Blocs recyclés

Plus proches des blocs de terre compactée ou adobes, ces blocs sont disposés pratiquement de la même manière, en panneresse. Ils peuvent être porteurs ou non selon la position des blocs.

Illustration d'un mur composé de blocs recyclés
Remplissage d’ossature

Des matériaux comme le chanvre servent à remplir des ossatures bois. Comme pour les structures poteaux-poutres en balles de paille le chanvre peut se présenter sous forme de bloc ou bien être disposé comme le pisé.

Illustration d'un mur à ossature bois rempli de chanvre
Blocs d’argile cellulaire

Un mortier de bains mince est appliqué, uniquement horizontalement. les joints verticaux alternent, ce qui rend le mur très facile à construire. 

Illustration d'un mur composé de blocs d'argile cellulaire
Panneaux structurels isolants SIP

Le matériau isolant est compressé entre deux panneaux pour former un élément structurel avec un très bon coefficient d’efficacité thermique. certains panneaux sont fabriqués avec des matériaux respectueux de l’environnement, comme la paille compressée. 

 

Illustration d'un mur à ossature bois rempli de chanvre
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Construction et structure

CONSTRUCTION ET STRUCTURE

Les illustrations présentées ici mettent en évidence les différentes structures d’une maison et leur principe de construction. Les variantes appliquées à ces schémas de base relèvent d’innovations architecturales, de l’utilisation de nouveaux matériaux ou de l’exploitation originale de matériaux existants. Le béton et l’acier supplantent souvent les matériaux de constructions traditionnels. Identification, construction ou réparation de chacun des éléments constitutifs d’une maison sont détaillés ci-après.

MURS PORTEURS ET NON PORTEURS

Les murs de toutes les maisons se classent en deux catégories,  murs porteurs et non porteurs. Les murs porteurs, en même temps qu’ils supportent leur propre poids, supportent une partie de la charge des autres éléments, comme les planchers ou la toiture. Les murs non porteurs ne supporte que leur propre poids et ne font pas partie des éléments structurels d’une maison. Tous les murs extérieurs sont porteurs. Si la localisation des murs porteurs à l’intérieur de la maison est parfois difficile, cette étape s’avère incontournable si vous envisagez de procéder à des travaux de rénovation.

Maison éclatée composée d'un toit et murs séparés

 

PRINCIPE DE CONSTRUCTION

Les murs porteurs transmettent le poids des planchers et de la toiture aux fondations. Les murs non porteurs cloisonnent l’espace. Les fondations répartissent ce poids. Ce principe peut varier selon les préférences architecturales et les besoins de chacun.

 

TYPES DE CONSTRUCTIONS

On distingue trois types de toitures, quatre types de murs et quatre types de fondations. Toutes les combinaisons sont possibles à partir de ces schémas de base.

 

TYPES DE FONDATIONS

Les fondations supportent le poids de la maison. Selon les époques et la nature du sol sur lequel elles sont érigées, les fondations se présentent sous différents aspects.

Fondation en tranchée

Les murs porteurs extérieurs, reposent sur des tranchés dans lequel a été coulé du béton, jusqu’au niveau du sol. Les murs porteurs intérieurs peuvent être érigés sur le même principe. La profondeur des fondations dépendra de la nature du sol et de la taille de la maison à bâtir.

Schéma de principe d'une fondation en tranchée d'une maison individuelle
Fondation sur semelle filante

Un type de fondation assez proche de la fondation en tranchée. La hauteur du béton coulé est moins importante et les murs démarrent en dessous du niveau du sol avec l’établissement d’une semelle en briques ou en parpaings, comme le mur porteur, ou en matériaux différents, monté jusqu’au niveau du sol.

Schéma de principe d'une fondation sur semelle filante d'une maison individuelle
Fondation sur radier 

Une dalle de béton armée, renforcée d’acier, couvre toute la surface sur laquelle reposera la maison. Dans certains cas, le radier à la base des murs porteurs extérieurs est plus épais que le reste de la dalle. Les fondations sur radier bénéficient aujourd’hui d’une parfaite isolation.

Schéma de principe d'une fondation sur radier d'une maison individuelle
Fondation sur pieux

Les murs extérieurs reposent sur une poutre de béton posée sur des pieux en béton armé ou en acier renfoncés dans le sol, d’espacement et de hauteur variables. Les murs porteurs intérieurs ont parfois des pieux de soutien.

Schéma de principe d'une fondation sur pieux d'une maison individuelle

 

TYPES DE MURS

Les quatre types de murs que l’on rencontre dans la construction d’une maison sont en fonction de la façon dans les murs porteurs extérieurs ont été érigés. 

Maçonnerie traditionnelle

Les vieilles maisons possèdent de solides murs extérieurs; les murs de refend sont également maçonnés ou parfois à ossature bois. Le rez-de-chaussée est constitué d’une dalle de béton ou d’un plancher flottant; dans les demeures plus anciennes, les revêtements de sol traditionnels comme les dallages en pierre reposent sur une base à même le sol. Les planchers d’étage sont souvent en bois. La plupart de ces maisons ne disposent pas de barrière hydrofuge.

Schéma de principe d'une construction en maçonnerie d'une maison individuelle
Structure bois

Les murs extérieurs présentent une paroi intérieure en bois et une paroi extérieure en maçonnerie ou en bois. La paroi maçonnée est reliée à la paroi intérieure par des entretoises métalliques. Les murs intérieurs, porteurs ou non, sont en bois, comme les planchers d’étages. Le rez-de-chaussée est constitué d’un plancher ou d’une dalle de béton. Les constructions les plus récentes disposent d’une barrière hydrofuge.

Murs extérieurs à structure bois d'une maison traditionnelle
Maçonnerie moderne

Les constructions les plus récentes présentent des murs extérieurs pleins, érigés à partir de matériaux différents de ceux des maçonneries traditionnelles. Les murs intérieurs peuvent être à ossature bois ou maçonnés, ou bien les deux. Tous les planchers sont constitués d’une dalle de béton ou de bois. Toutes ces constructions doivent disposer d’une barrière hydrofuge.

Murs extérieurs en parpaing d'une maison traditionnelle
Maçonnerie à double paroi

Les murs extérieurs présentent deux parois, séparées par une lame d’air, mais reliées par des entretoises métalliques. Les parois peuvent être constituées des mêmes matériaux ou de matériaux différents. Murs intérieurs et planchers sont maçonnés ou en bois. La plupart de ces constructions disposent d’une barrière hydrofuge.

Murs extérieurs d'une maison à double paroi, parpaing et brique

Types de toitures

La plupart des toitures présentent des pans inclinés facilitant l’écoulement de l’eau. La charpente intérieure supportant la toiture est en bois. L’intersection de pans perpendiculaires forme une arête rentrante appelée noue. Les pans de toitures sont le plus souvent recouverts de tuiles, même si la gamme des matériaux de couverture met à disposition bien d’autres produits, également sollicités sur les toitures planes. La rencontre d’un pan incliné ou d’une toiture plane avec un mur forme un aboutement. Noues et aboutements exigent la pose de bande d’étanchéité. 

Toiture à pignon

Ce type de toiture se caractérise par la forme triangulaire du mur se situant sous l’arête formée par la rencontre des deux pan inclinés de la toiture. Un profil qui donne au comble un volume comparable à celui d’un comble en croupe. 

Toiture de maison triple pignons
Toiture à croupe 

Sur ce type de toiture, le pignon tronqué forme un triangle incliné dont la pointe rejoint l’arête, formant ainsi un nouveau pan. Deux arêtiers délimitent ce pan appelé « croupe ».

Toiture de maison à croupe
Toiture plane

Ce type de toiture faussement plan, présente en réalité une légère pente qui permet à l’eau de s’écouler. Ce profil particulier se retrouve généralement sur les extensions réalisées en rez-de-chaussée. Certaines maisons adoptent parfois ce modèle comme forme de toiture principale.  

 

Toiture de maison plane
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